Ce troisième opus qui devait consacrer le groupe et l’écarter une bonne fois pour toute des éternelles comparaisons (avec un groupe de renom des années 70…) que nous connaissons désormais par cœur depuis des années ne fera en réalité qu’installer le doute sur le potentiel de ces 4 jeunes hommes. Pourtant, «The Battle At Garden’s Gate» paru en 2021 laissait présager de bonnes choses pour la suite des opérations. Greta Van Fleet semblait en effet avoir trouvé son propre style, faisant taire beaucoup de mauvaises langues, l’album présentait des compositions variées et originales, entrainantes et le groupe était sur la bonne voie.
Cela devait se confirmer sur «Starcatcher», malheureusement l’album ne restera pas dans les annales. Mettons les choses au clair, cet opus se laisse aisément écouter, il n’y a pas de « mauvais » morceau, rien de désagréable cependant nous risquons vite de l’avoir oublié une fois arrivé au bout des 10 titres qui le constituent.
La première partie notamment est bien trop redondante, chant stéréotypé, structures répétitives, tempos lents, rien de marquant, rien qui sort du lot et nous devons attendre «Runway Blues» pour nous réveiller et enfin s’extraire de la monotonie, le titre ne dure qu’une minute 17 secondes… Dommage. La chanson successive « The Indigo Streak » se défend bien et nous arrivons rapidement au meilleur avec  «Meeting The Master», parfaitement construit (nous rappelant «The Wizard» d’Uriah Heep au passage), ce morceau vient au bon moment pour maintenir allumée la flamme.
«Starcatcher» ne sera donc pas l’album de la confirmation, de la percée définitive du moins artistiquement parlant. Ce coup de mou ne doit cependant en aucun cas inquiéter, souhaitons à Greta Van Fleet d’être plus inspiré la prochaine fois. [AG]

www.gretavanfleet.com

Note : 2.5/5
 
 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.