Bruce Dickinson, chanteur d’Iron Maiden, a dit un jour que Québec était la ville du Métal et ça se confirme une fois de plus avec la venue de Disturbed.

C’est donc coincé entre deux parties des Remparts (LHJMQ), où plus de 17 000 personnes ayant fait le déplacement pour fêter les deux premières victoires dans cette demi-finale, que la seconde date de la tournée de Disturbed se déroulait et là aussi, plus de 10’000 personnes ont fait le déplacement.

Pour cette tournée, le groupe a visiblement fait passer la musique avant tout, car la scène était des plus dépouillées. Pas de monstre, pas de feu, juste l’essentielle: la musique! C’est donc avec Hey You, qui ouvre leur plus récent album, que débute cette soirée sous le signe du très gros son, car effectivement le son est clair et pesant. Les titres s’enchaînent, de Stupify, Prayer ou encore Badman. David Draiman arpente la scène de gauche à droite afin de maintenir la foule a son meilleur et ça fonctionne à merveille.

L’énergie était le moteur principal de cette soirée, mais l’émotion a aussi eu sa place avec l’interprétation du titre Sound of Silence de Simon and Garfunkel, mais aussi et surtout lorsque David s’est confié sur sa dépression tout en s’excusant sur ses larmes après A Reason to Fight.

Le show a repris de plus belle à la suite d’un moment de communion entre le groupe et la foule. Celle-ci a répondu à l’appel du chanteur en lui montrant qu’elle aussi, ou encore des connaissances, ont vécu des moments difficiles. L’important dans tout ça est de savoir qu’on n’est pas tout seul.

La machine Disturbed n’a connu aucune baisse de régime. Tout au long de la soirée Dan Donegan à la guitare ainsi que la section rythmique composée de John Moyer et Mike Wengren, respectivement à la basse et à la batterie, sont eux aussi dignes de mentions.

Impossible de terminer ce concert sans un rappel où la foule aura droit à UnstoppableDown With the Sickness et Inside the Fire pour conclure cette excellente soirée.

En ouverture, Theory of a Deadman a joué ses classiques, entrecoupés de plusieurs reprises dont Wicked Game de Chris Isaak, mais aussi des petits bouts de titres connus de tous comme Walk de Pantera ou encore Paradise City de Guns N’Roses.

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