« LE meilleur groupe de Hardcore Australien » voilà comment on vous vend la musique de Deez Nuts. Vérité incontestable ou fumisterie ? A chaque fois que les Australiens reviennent avec un nouvel album, les aficionados du Hardcore ont l’impression d’être floués sur la marchandise.
Après un album « Bout It » en demi-teinte, les bouffeurs de kangourou reviennent avec un nouveau skeud composé de 14 titres. Comme à l’accoutumé, le groupe nous propose son Hardcore aux relents de Hip–Hop. Il est vrai que le combo n’a pas forcément beaucoup de prestance scénique mais une chose est sûre c’est que sur cd, ils ne lésinent pas sur les plans ravageurs. Si sur leur précédent album on pouvait voir une tripotée de chanteurs venir apporter leur touche à l’édifice, sur cet album là nous ne comptons que 3 personnes et notamment Andrew Neufeld de Comeback Kid .
Le titre « Yesterday » avec son final aux flots vocaux limpides, apporte une touche supplémentaire à tout ce que peut nous proposer DN depuis leurs 4 albums. C’est vrai que la plupart des morceaux exécutés sont très mid tempo pour du Hardcore, ce qui apporte une petite touche sombre à la musique du groupe, contrairement à tout ce Hardcore ricain qui envoie en pleines gencives ses riffs tous plus fous les uns que les autres. « What I gotta do » est lui plus expéditif mais Deez Nuts vient, avec leur morceau suivant « Chess Boxin », nous rappeler qu’il n’y a pas forcément besoin de nous la coller à 100 à l’heure pour faire quelque chose de propre et radical pour nos cervicales.
Mention spécial pour moi pour le titre « Face this On My Own » qui sonne comme un morceau des familles.
Bref comme d’hab je vais dire, on a un très bon album des australiens, maintenant va falloir voir ça sur scène et ça …c’est rarement gagné avec Deez Nuts qui n’est pas franchement représentatif sur scène de ce qu’ils seraient vraiment capable de nous offrir.
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