Tout fraîchement sorti du four, ‘Light in the Dankness‘ des Polonais de Belzebong nous dessert un doom connu : on sent qu’ils ont trouvé leur patte. Un voyage de 35 minutes de guitares et de basse surpuissantes, de saturations, de voix off, le tout régulièrement ponctué d’une folle envie de se briser la nuque en secouant la tête plus que de raison. Mais lentement. Toujours très lentement. On se brise la nuque, mais au ralenti, en somme. Ça reste du doom.

Évidemment, pour les plus hardis d’entre vous, vous aurez deviné que le thème récurrent de ces polonais vertueux est l’herbe qui fait sourire. Quand les noms de scène de tous les musiciens finissent par ‘Dude’, on peut sans autre imaginer leur mode de vie très caractérisée ‘Big Lebowski’ verdâtre.

Revenons à nos moutons : ils sont actuellement en tournée pour la sortie de ‘Light in the Dankness’ avec The Necromancers, mais malheureusement la Suisse ne fait pas partie de leurs dates.

Leurs performances live laissent pantoises : peut-être pourrions-nous ici parler d’expérience à proprement parler. Un volume sonore honorable, un mouvement général donné à leur son quand les musiciens se balancent d’avant en arrière durant tout le long du concert, les visages de ces derniers cachés dans des chevelures dignes de l’Oréal. Bref, on voyage dans la distorsion, l’Enfer et le cannabis. La lumière verte omniprésente sur scène n’y est peut-être pas pour rien. Les volutes de fumée odorantes qui s’élèvent de la foule non plus. À consommer sans modération. [Pierre Guanzini]

www.fb.com/belzebong420

Note : 4,5/5

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