Airbourne a donc été « downgradé » à l’X-tra ? le moins qu’on puisse dire c’est que soit les organisateurs ont eu du nez et ont calculé au plus juste la taille de la salle, soit beaucoup de Zurichois ne savaient pas quoi faire en ce 6 décembre et ont décidé de venir à la salle tant il était difficile de circuler dans celle-ci.

En première partie, Blue Pills, un groupe Suédois tout droit sorti des sixties et d’un film de Austin Power. Franchement j’aurais du mal à me rappeler un morceau en particulier tant toute l’attention était portée sur la chanteuse Elin Larsson. Charmante selon ces messieurs, il faut avouer qu’elle tient la scène à elle toute seule reléguant ses musiciens et sa musique au second plan, ce qui est bien dommage car le tout est très méritant.

Bon c’est un constat très dur car ouvrir pour Airbourne n’est pas simple tant les fans sont là uniquement pour les Australiens. Joli succès d’estime pour ce groupe à revoir dans d’autres conditions sans doute, car là tout le monde était venu pour Airbourne.

Alors que dire sur Airbourne ? vu trois fois cette année, on sait d’avance à quoi s’attendre. De l’énergie, des hymnes rock’n’roll à foison, de la bière qui gicle après que les canettes se soient fait fracasser sur la tête de Joel. Et évidemment la distribution de Jack Coke sur ‘It’s all for Rock N’ Roll’ l’hymne à celui sans qui rien de tout ceci existerait, soit Lemmy (dixit Joel).

Dit comme ça on pourrait croire que je suis lassée de ce groupe, mais en fait non, c’est tout à fait le contraire. Car même s’il n’y a pas de réellement surprise dans le set, l’énergie, cette putain d’énergie qui nous fait aimer cette musique répond toujours présent. Alors il n’y a pas grand-chose de plus à en dire… ah si Runnin’Wild, c’est reparti pour un tour, hey hey hey !!!!

Photos : Indy

Texte : Suzy