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On y est, 8 mois après avoir acheté les premiers tickets, c’est ce soir le dernier show du Rock or Bust tour 2015 pour ma part, après Hockenheim et Barcelone.

Le 4 juillet, sous un soleil de plomb, arrivée à Heathrow en début d’après-midi, je fonce à l’hôtel histoire de faire le check in rapidos, l’occasion de me rappeler que Londres est une ville chère, et que le pound fort n’améliore rien. Je file aussitôt dans le métro pour rejoindre Wembley, sur le coup des 17h.

Malgré l’heure encore peu avancée, il y a déjà énormément de monde sur le parvis du stade, qui d’extérieur semble vraiment énorme. L’organisation est aux petits oignons, et récupérer le ticket à la call box est un jeu d’enfant. Je rentre donc dans le stade, et autant le dire tout de suite, c’est super impressionnant, c’est certainement le plus beau stade qu’il m’ait été donné de visiter !

La première partie, Vintage Trouble, sort un show qui est une copie carbone des précédents, rien de bien enthousiasmant une fois passé l’effet de surprise lié à l’énergie des angelenos. Le bon point, c’est qu’à ce moment-là, la foule n’est pas très dense, et je peux sans soucis me rapprocher de la scène pour être à une distance raisonnable, un peu sur la gauche, une dizaine de mètres devant la régie.

Au fur et à mesure que l’heure H approche, ça se tasse un peu, et les anglais, si disciplinés jusque-là, se risquent à braver l’interdit (breaking the law !) et à fumer quelques cigarettes ! Ils commencent aussi à être un peu ivres, ceci expliquant cela…

A 20h15, la vidéo commence, remporte son petit succès (c’est vrai qu’elle est vraiment bien), et les boys débarquent sur scène dans une ambiance du tonnerre. Je ne m’attendais pas vraiment à ça, mais les anglais sont survoltés, sautent dans tous les sens, reprennent les paroles de Rock or Bust comme si c’était un méga tube interplanétaire, et s’adonnent à leur passe-temps favoris : le lancer de pintes. Le son est un peu brouillon, mais l’énergie du groupe balaie ce petit détail d’un coup, d’autant que la situation s’améliorera nettement quelques minutes plus tard.

Shoot To Thrill est l’occasion de voir un pain mémorable de Brian Johnson, qui commence trop tôt à chanter, et plante le premier couplet dans les grandes longueurs, avant de se caler sur ses collègues lors du premier refrain, en callant, avec classe, comme si de rien était, un petit « sorry guys » plus amusant qu’autre chose. Pour les curieux, ça a été filmé en pro shot par la télé anglaise.

Hell Ain’t A Bad Place To Be, première chanson de l’ère Scott sur cette setlist 2015, marche à fond auprès du public, suivie par une version mammouth de Back In Black.

Play Ball, habituel point noir de cette tournée, m’a ici pleinement convaincue. Meilleure qu’à Barcelone, qui faisait déjà mieux qu’à Hockenheim, cette version a vraiment bien retranscrit le groove qu’on trouve sur la piste studio (et le début de ce solo me met toujours autant dans tous mes états, quelle pêche !).

Dirty Deeds Done Dirt Cheap, surtout son refrain, permet à nos amis britons de sauter comme des fous, avant LE grand moment, pour moi, de ce concert, Thunderstruck ! Plus gros tube de l’ère récente du groupe (oui oui, récente, si vous n’avez pas compris, Brian Johnson est le nouveau chanteur du groupe, donc à ce niveau, Thunderstruck, c’est une nouveauté !), c’est une chanson qui marche toujours super bien en concert, mais cette version est, et de loin, la plus mémorable que j’ai pu voir lors de mes cinq concerts d’AC/DC. Le groupe semblait vraiment gonflé à bloc, mais que dire du public ! Les bières continuent à voler, les gens sautent et gueulent, un super moment de rock !

High Voltage, une de mes chansons préférées, m’a encore scotchée, le son, l’énergie, le groove, tout y était, Brian rendant également un petit hommage à Malcolm en scandant son nom (quelques jours auparavant, c’était « Malcolm Young, son of this city », à Glasgow).

Rock’n Roll Train passe comme une lettre à la poste, avant un Hell’s Bells dantesque (quelle ambiance dans la fosse, encore une fois !) et Baptism by Fire, qui, marche également très bien.

On rentre dans la seconde moitié du show avec You Shook Me All Night Long, repris à pleins poumons par Wembley,  avant ce qui est, pour moi, le grand moment de cette soirée : Sin City/Shot Down In Flames/Have A Drink On Me. Pas les plus gros tubes du groupe, mais en bonne place dans mon panthéon acdcien, elles sont interprétées à la perfection, et le public réagit très bien, quel pied !

Par contre, le fin du show m’intéresse moins, pas de lassitude après trois shows cet été, juste que ce ne sont pas mes titres préférés : TNT que je n’ai jamais trouvée passionnante (mais le public est encore une fois impressionnant sur ce titre), Whole Lotta Rosie qui m’a finalement bien plu, et Let There Be Rock… pas taper svp… Let There Be Rock, j’ai jamais vraiment aimé cette chanson, et j’aime encore moins le solo de dix minutes. Alors je fais un truc de dingue, je me barre de la fosse, pour aller dans les gradins, tout au fond du stade, et voir à quoi ça ressemble, un concert d’AC/DC aussi gros, avec des cornes qui clignotent à perte de vue dans les gradins et la fosse. Et je ne regrette pas du tout. A Hockenheim, j’étais loin, mais c’était tout plat, l’impression n’était pas la même. C’est très impressionnant, une super image qui me restera longtemps dans la tête.

Du coup pendant la pause avant le rappel, j’en profite pour parler avec les gens autour de mois et faire la connaissance d’anglais sympathiques (et totalement ivres), puis les boys reviennent pour Highway To Hell, là encore, pas une de mes chansons préférées du groupe, mais toujours un moment de communion intense avec le public, et For Those About To Rock, avec ses canons, ses « fire », son intro parfaite…We Salute You Wembley !

Bilan des courses : encore une soirée mémorable ! L’énergie déployée par ces petits vieux m’impressionne toujours autant, et leur musique est décidément la meilleure. L’ambiance dans le public a aussi été exceptionnelle, c’est quelque chose qu’on ne peut pas enlever à nos meilleurs-ennemis britons.

Il ne reste maintenant plus qu’une chose à faire (à part acheter le tee-shirt souvenir de la date…), c’est attendre nerveusement l’annonce (probable mais pas encore certaine) de nouvelles dates pour l’été 2016. Si ça se confirme, j’en reprendrai une dose avec plaisir !

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