Si le groupe nous avait déjà collé une belle tartine avec son opus précédent «Carnivora», qui avait largement emballé tous les connaisseurs du genre, le groupe a repoussé encore plus loin l’expérience musicale qu’est 7 Weeks.
Un disque sans aucune longueur, capable de vous procurer le frisson inattendu à chaque virage que prend la musique. Prenons par exemple le morceau introductif et ses rythmiques entêtantes, un de ces morceaux que vous écoutez une fois dans la journée et qui vous trotte dans la tête jusqu’au soir. Que dire de cette expérimentation sonore qu’est «Ohka», une petite voix samplée, quelques notes de guitares éparses, une explosion. Pas besoin de plus pour détendre l’ambiance avant le prochain morceau à l’introduction presque martiale, « Kamikazes » est à mon sens le morceau qui supplante le reste. Tous les ingrédients utiles à en faire un des morceaux les plus efficaces lors de leur prochaine tournée sont réunis dans ce morceau pour vous déboîter les cervicales, et extirper tout ce qu’il restait de crasse dans vos oreilles. Un rock des plus costauds, subtilement relevé par ses mélodies qui font de chaque morceau une véritable détonation.
Pour couronner le tout, il faudra tout de même signifier que le groupe s’est entouré une nouvelle fois de Francis Caste, qui, à mon sens, reste la personne qui sait le mieux retranscrire l’esprit, la musique, le son 7 Weeks.
Mais bon, tout ça c’est bien beau, mais il y a tout de même un problème majeur qu’il est nécessaire de souligner : c’est trop court ! Ben oui, malheureusement, les bonnes choses ont toujours un arrière-goût de reviens-y, et c’est manifestement le cas, quand tu te rends compte que ça fait déjà deux heures que t’es en voiture et que tu n’as toujours pas changé le cd alors qu’il ne dure que 33 petites minutes.
Ne passez pas à côté de cet album, vous risqueriez de le regretter fortement.
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