Madness_Album_Cover_by_Sleeping_With_Sirens

En voilà un curieux titre d’album. Rarement un titre aura pris un contresens aussi important.

Les Sleeping with Sirens ont en effet terminé leur mue commencé avec leur précédent opus « Feel » qui avait déjà mis le feu à leurs fans, les pour et les anti se tirant la bourre sur les medias sociaux au sujet de cet album hybride, mi- SWS old-school, burné et rageur derrière la voix si reconnaissable de Kelly Quinn, mi post-SWS ou en bon français le Sleeping endormi (ou plus simplement chiant).

Le doute n’est plus permis avec cette nouvelle galette plus près d’un Paramore ou d’un All Time Low que de la scène Post-Hardcore dont ils sont issus. Comprenons-nous bien, Il n’y a pas de bon ou mauvais style, les SWS l’assument tout à fait. Mais quand ce virage assumé passe par Epitaph Records, label légendaire pour ses groupes Punk (crée par Brett Gurewitz, le guitariste de Bad Religion, cela ne nous rajeunit pas) on peut s’attendre à un feu d’artifice.
Et puis on jette une oreille au cd, et immanquablement l’ensemble nous rappelle quelque chose. Produit par John Feldmann (Mr Goldfinger), connu pour avoir produit les derniers All Time Low, Papa Roach et autres cartons outre-Atlantique l’album est grâce à sa patte, sans doute le meilleur et le pire album des SWS. Le faiseur de miracle transforme la moindre ritournelle en tube, amplifiant en bien comme en mal une mélodie. C’est encore une fois le cas, le début du cd enchainant avec une facilité impressionnante les tubes pop-punk. Kick Me, Go GoGo, fly…. Nul doute que la galette va cartonner. Les SWS conservent encore quelques traces de leur passé sur « welike It loud », « better off dead ». Jusque-là rien à dire. En route pour le sans-faute et puis…

Et puis la cata, car à partir de « The Strays », pompage complet de Paramore (que celui qui ne pense pas qu’Hayley Williams chante le début du titre me jette le premier tourne-disques), les ennuis commencent. De Heroine qui tient encore la route avec son refrain tubesque, Madness et November, les titres rivalisent de niaiseries et autres guimauves assez indigestes.

Au final comme évoqué sans doute le meilleur et le pire d’un SWS nouvelle génération. Définitivement pop-punk, genre en vogue aux USA mais plus que surchargé en production de qualité très inégale, pas sûr que le groupe y trouvera son bonheur. Affaire à suivre.

sleepingwithsirens.net

epitaph.com

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