Devant la salle, il y a du monde, beaucoup de monde, qui attend pour rentrer. Affluence record ? Non, de loin pas. En réalité, il n’y a pas foule mais les contrôles d’identité, rendus nécessaires par le jeune âge du public, ralentissent les entrées.

A l’intérieur, l’affluence est moindre et c’est d’autant plus visible que les personnes présentes sont toutes comprimées contre la scène pour être le plus près possible de leurs idoles.

La première partie est confiée à Chasing Atlantic, un groupe australien qui joue une pop rock très décontractée. La voix du chanteur est sympa et ils sont plein de bonne volonté, mais en revanche, on a l’impression d’avoir entendu 6 ou 7 fois le même morceau pendant la demi-heure qui leur était accordée.

L’écoute avant le concert de quelques titres de Chapel m’avait laissé une bonne impression et j’étais curieux de voir ce que cela allait donner sur scène. Je n’ai pas été déçu car leur pop électro sortie tout droit des années 80s était vraiment rafraîchissante. Un chanteur guitariste qui tient la baraque avec pour seul accompagnement une batteuse poids plume mais efficace, et surtout un lot de chansons sympas, une communication adéquate et un jeu de scène hilarant, voilà le bon cocktail pour réveiller le public. On a eu droit à une reprise bien faite de Lana Del Rey à moins que ce ne soit de Radiohead, on ne sait plus, et bien sûr à leur tube du moment ‘Dont You Love Me ?’.

Le temps d’évacuer la batterie et d’attendre un peu en compagnie de Tupac, millésime 1996, dans la sono, voici que débarquent les musiciens de Sleeping With Sirens. Personnellement, j’en avais entendu quelques titres il y a plusieurs années lors de leur participation au Warped Tour, mais je connaissais très mal. Malgré un set énergique et une grosse présence scénique, je trouve cela vraiment indigeste. Le chanteur se la joue Joey Ramone dans l’attitude et le look, mais c’est bien le seul point commun. Sa voix est vraiment pénible et les chansons sont beaucoup trop pop. Je comprends mieux la présence d’un public exclusivement adolescent venu vivre un moment de nostalgie en revoyant le groupe emo de sa pas si lointaine jeunesse. Malgré encore un passage acoustique joué à deux par Kellin Quinn et Nick Martin, la sauce ne prend pas. Enfin chez moi, car le public lui semble satisfait et manifeste sa joie sans retenue. ‘We can be legends after all’ pour reprendre le refrain du dernier single ? Non faut pas déconner.

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