Salut messieurs de Mudbath, pour commencer, quelle est la question à laquelle vous en avez marre de répondre ?

(réflexion) Marco: D’où on vient et quels sont nos influences. Ce qu’on écoute n’a pas grand chose à voir avec ce qu’on fait, donc on ne sait jamais quoi répondre.

Que retenir de ces 7 années pour Mudbath ?

Luc:  Que ça fait 7 ans déjà, je n’avais pas l’impression …

Flo: Que retenir ? Trois cds, ce qui est pas mal. On a fait peut -être trois ou quatre tournées. Un line-up qui se retrouve puisqu’on n’avait pas Luc à la batterie pendant un an, il était en formation. On avait un autre batteur avec qui on a tourné en Espagne et au Portugal. Là Luc revient, ça fait depuis septembre 2016 qu’on n’a pas joué avec lui. Oui, en 7 ans il y a eu pas mal de monde qui est passé dans Mudbath, mais au final je trouve qu’on a une bonne formule tous les 4 depuis le départ de Félix en 2012. Et ça a bien évolué car maintenant on chante tous les 3. Luc a commencé, Micka a vite pris le relais, et quand Luc n’était pas là pour la dernière tournée  j’ai rejoint Micka au chant. Ça c’est vraiment l’évolution importante dans Mudbath. Sur scène je trouve que ça envoie plus en braillant tous les 3. Quand tu gueules, tu as toujours envie d’envoyer un peu plus, enfin c’est mon avis. J’aimerais qu’on tourne plus mais il y a la vie et le boulot de chacun donc on fait comme on peut.

Luc: Quand je suis arrivé dans le groupe 6 mois après les autres,  on montait ça pour faire un groupe entre potes. On ne pensait pas faire tout ce qu’on a fait. On a tourné, on a sorti trois albums, on arrive à tourner sans perdre d’argent, bon on en gagne pas, mais on arrive à pas en perdre et du coup on arrive à avoir un truc qui s’auto-finance un petit peu. On continue à découvrir de nouveau endroits où jouer, à produire la musique qu’on aime jouer. On est hyper content de ce qu’on a fait jusqu’à présent et on espère que ça durera encore longtemps.

Marco: Pour faire le pont avec la question précédente, on nous demande souvent d’où on vient. A Avignon il n’y a pas grand chose point de vue du circuit culturel alternatif, tourner nous permet de rencontrer des gens qui ont la même motivation, la même dynamique, les mêmes valeurs, c’est ça qui est aussi intéressant.

Poisseuse cradingue, dégoulinante, malsaine; pour vous quel est le qualificatif le plus proche de votre musique ?

Micka: Boueuse, crasseuse, je trouve ça cool. Souvent on nous qualifie en disant  » malsain » ou certains disent  » ça sort des méandres » alors qu’au final ce n’est pas du tout ce qu’on veut mettre derrière notre musique. On fait ce qu’on aime en fait. Après c’est vrai que ça tombe souvent dans du poisseux , dans du doom, dans du crade un petit peu, mais dans le fond c’est pas le but premier, on veut vraiment faire ce qui nous plait.

Flo: Parfois les gens pensent qu’on est un groupe super énervé, ou nous qualifie de groupe ultra occulte, on a déjà vu ça sur des reviews, alors que ce n’est absolument pas qui on est,  même s’il est vrai que la musique l’est. Dégoulinant, des trucs comme ça moi ça me va, moi ce qui m’énerve c’est quand je lis qu’on est qualifié de groupe de Post-Metal et nous ça nous emmerde un peu car ce n’est pas du tout ce qu’on veut faire. Je ne dis pas qu’on aime pas le post-metal mais ce n’est pas du tout ce qu’on a en tête quand on compose. Mais l’étiquette post-metal ça fait un peu … fourre tout!

Il est vrai que sur votre Facebook vous avez marqué « sludge », « doom », « black », « hardcore », enfin ce que vous voulez … (rire général)

Flo : Oui ça résume bien la chose. Quand on a sorti « Brine Pool » on était dans la mouvance où les groupes faisaient du post- black avec un peu de Sludge. Mais comme dit Marco, à l’origine nous on vient du Sludge et du Doom, même si on reste à mon goût un groupe de Sludge après on ne sait pas du tout comment sonnera le prochain album, autant il n’y aura pas du tout de passage Black.

Luc:  Pour revenir brièvement sur le qualificatif. Avant « Brine pool » on n’avait jamais sorti les paroles avec l’album, car on ne voulait pas donner de connotation, on ne voulait pas l’attacher à une idéologie, à un message quelqu’il soit, on voulait vraiment que ce soit la musique, que chacun y trouve ce qu’il veut et que la voix soit considérée comme un instrument de musique avant tout. Mais il y a eu tellement de gens qui nous ont demandé les paroles qu’on a pas eu le choix ,on a fini par vraiment faire quelques chose de construit au niveau des paroles par rapport à avant, et si tu lis les paroles tu verras qu’il n’y a pas de messages que ça reste super flou et qu’il n’y en a pas vraiment, c’est libre à l’interprétation de chacun, donc chacun des adjectifs que tu présentes là, peu importe à qui tu demandes tu auras différentes réponses.

Flo: et puis c’était important pour les labels d’avoir des paroles. Certains nous on fait la réflexion alors vu que ça leur tient à coeur on a fait des paroles.

Avec le recul comment vous voyez  »Brine Pool »?

Flo: » Brine pool » je pense que c’est l’album qu’on a le plus abouti en terme de composition. Comme tous les autres d’ailleurs mais le premier  » Red Desert » il sort comme ça. On a 20 ans, on est trop content d’avoir un groupe, tu as un album c’est génial,  » Corrado » c’est le Doom et  » le dernier on s’est vraiment fait chier d’où le côté un peu prog, post-métal que les gens ont pu trouver … Je suis très content de cet album perso, après comme je le disais, c’est qu’on est tombé au moment où pleins de groupes faisaient du post-black, un peu sludge, qui peuvent avoir des sonorités communes à « Brine Pool ». On a été un peu associé à ce mouvement qu’on ne suivait pas nécessairement. Pour moi ces mecs ils viennent du Black ou du screamo et qui sont partis sur le post black hyper tendance. Après comme tu l’a dis tout à l’heure il y a aussi des petites touches de screamo. Si tu écoutes que le  morceau par exemple comme font pleins de gens quand ils écoutent un nouvel album, tu as du Black, du screamo à fond, mais si tu vas après tu te rends compte qu’il n’y a pas que ça . Et on a vraiment eu l’impression qu’il s’est fondu dans une masse alors que nous on avait vraiment l’impression d’avoir faire un truc cool…

Luc: Il a été globalement moins bien reçu entre guillemet que « Corrado »  alors que c’est un album pour lequel on avait été en studio de manière précipitée, on n’avait moins travaillé et il y a même des choses qu’on a fait à la dernière minute et au final on a eu un super retour des médias. Et pour « Brine Pool », c’est l’album d’après, c’est le deuxième album, celui sur lequel on se casse souvent la gueule, celui qui est toujours plus difficile à réussir. Nous on avait plus travaillé pour amortir cet effet là et en définitive j’ai l’impression que les gens nous ont découverts sur cet album là….

Flo: Et les fans de doom qui se sont barrés (rire )…

Luc: Il y a donc des gens qui ont moins vu le passé du groupe et qui ont pris ça comme une entité à part entière et qui ont dit  » y’a du post Métal, y’a du truc du machin , ils ne savent pas trop ce qu’ils font » alors qu’en définitive c’était ça le but, la pluralité de la chose.

Changement dans le mode composition entre « Corrado Zeller » et « Brine Pool » , les morceaux sont passés d’une durée comprise entre 10 et 18 minutes et là ils ne dépassent que très peu les 7 minutes qu’est-ce qui motive ce changement ?

Micka: Rien. Ça n’a pas été conscient. Quand on a composé les morceaux, on les a trouvé aboutis au bout de 7 minutes et il n’y avait pas besoin de rajouter des minutes juste pour faire comme avant. Non vraiment on s’est dit qu’ils étaient très bien comme ça, il n’y a pas réellement à chercher une explication.

Flo: Il y a quand même un petit truc. On avait plus d’idée pour composer, plus que pour l’album d’avant. On a plus segmenté les choses. On voulait également sortir le truc en format vinyle, on ne partait pas sur un format double, on avait donc max 40 minutes, donc on a fait plus de morceaux, 6, alors que sur « Corrado » on en a 3. On aurait pu segmenter les morceaux sur  » Corrado » notamment sur le dernier morceau de 18 minutes mais ça ne marcherait pas, comme si on avait associé les morceaux sur  » Brine pool » ça ne l’aurait pas fait.

Est-ce qu’il n’y a que Collin Jordan pour capter toute l’essence du son Mudbath ?

Luc: Jusqu’à présent oui mais ça a déjà été une interrogation sur « Brine Pool » à savoir si on poursuivait avec lui. On avait collaboré avec lui sur  » Corrado » ça a donc été un automatisme de se tourner vers lui. On avait envisagé d’autres gens, mais par facilité on a été vers lui, mais je ne dis pas qu’on va travailler qu’avec lui. Après le plus gros du travail se fait quand même avec Mouffi de Verdun au niveau de l’enregistrement, du mixage, depuis le début de nos productions. Voilà mais avec Collin il vient juste de peaufiner le son derrière, ce n’est pas lui qui fait la majorité du travail, il gonfle juste le son. Mais on n’est pas du tout fermé à travailler avec d’autres personnes.

Marco: Moi ce qui m’a séduit chez Collin Jordan c’est qu’il a bossé sur des albums de Kenny West et Jay Z . Mais au-delà de ceux-ci, il avait pas mal de références qui nous parlaient et notamment Bongripper. Mais c’est vrai que Mathieu Croux, il fait quand même le gros oeuvre, c’est le maçon, Collin Jordan, c’est le carreleur, le peintre.

D’ailleurs hormis le mixage de l’album qu’est-ce qui fait le son Mudbath, l’accordage, le matériel ?

Flo: Je pense que c’est le fait qu’à chaque album on a changé complètement notre son. Tu n’as pas de linéarité entre les albums. On a changé les grattes, les amplis, les pédalles. Tu vois Marco pour « Red Deezer » il est arrivé avec une boite à sucre qu’on a sonorisé à la basse, pour « Corrado » il est arrivé avec un pire truc. Du coup Muffy il joue avec ce que l’on a aussi. On n’est pas des monstres en terme de matos par contre ce qui a changé je pense c’est les effets au niveau des guitares et de la basse. Avant on était simple on avait une pédale on mettait « on » et c’était parti, mais sur « Brine pool » on a vraiment travaillé , comme nos albums évoluent notre son évolue en fait.

Marco: On n’est pas dans la course à l’équipement, je pense que les gens seraient surpris de voir avec quoi on a enregistré notre premier album.

Luc: Flo le dira pas mais moi je peux le dire car je ne compose pas les parties mélodiques du groupe, mais Flo et Micka ont toujours travaillé ensemble. Ils ont une façon assez à part de composer, et ça s’entend dans le son car ils ont une façon mélodique d’enchainer les accords et le riffs qui ajoute une touche au son je pense.

 7 maisons de distributions …. Vous trouvez pas quelqu’un qui peut étendre son champ d’action et qui ferait que vous travaillez qu’avec une seule personne ?

Micka: Ben si t’as 3000 balles sur toi on veut bien essayer. (rires )

Flo: Marco t’en diras plus que moi, mais vite fait. On a aussi un petit label Saka Cost avec lequel on a sorti aussi des groupes. Alors en plus d’avoir un réseau dans les squattes et compagnies qui fait qu’on trouve des dates et qu’on rencontre des gens qui ont des labels, on a nous aussi sorti des trucs.. Nous on est quand même bien dans l’underground, c’est assez habituel qu’un groupe de notre carrure, pas hyper connu mais qui a quand même un petit nom dans le milieu, demande à des potes de produire leur album car personne n’a 1500 balles à sortir pour sortir son album …

Luc: A chaque fois il faut sortir 200 balles,200 balles, et tu arrives à trouver de quoi financer un album mais personne ou pas grand monde dans le milieu a de quoi financer un album à lui tout seul.

Marco: En fait ces coprod c’est une dynamique plutôt habituelle dans les milieux qu’on fréquente. On peut avoir des touches avec des labels qui sont prêts à investir plus, sauf qu’eux ont déjà un planning de publication, un catalogue, qui ne correspond pas forcément à notre chronologie. Par exemple pour « Brine Pool » on avait déjà une tournée de prévue que l’on ne pouvait pas reculer à cause de nos obligations, donc la meilleure solution pour nous, pour avoir notre album en temps, c’était de passer par des coprods et par des gens qu’on a rencontré sur la route, à qui ont fait confiance, qui aiment notre son et qui sauront distribuer notre son à qui il faut.

Flo: Cela dit on a quand même réfléchi pour essayer de trouver une boite plus grosse, mais les gars te le disent, c’est pas avant 6 mois et mon catalogue est plein sur 9 …

Luc: Oui et puis ils ont des exigences sur les tournées, nous on a des planning personnels assez contraignants donc c’est compliqué.

Est-ce que le fait que le Hellfest est démocratisé, si je puis dire les scène Stoner, Doom et Sludge permettent aux groupes dans votre genre de se produire plus facilement ?

Luc: Non je ne pense pas

Flo: Non, je pense que le principal du public se tourne vers les Mainstage et sur ces scènes là tu n’as pas de Doom, ça reste sous la Valley où dans tous les cas ce sont des passionnés qui vont sous cette scène, tu dois certainement chopper du monde qui viennent découvrir des groupes mais on n’a jamais eu ce genre d’impression.

Luc: Après tu vois on parle souvent de la fraternité du Métal mais en définitive il y a quand même des clans et les mecs qui écoutent du Black écoutent très peu de Hardcore, les gars qui écoutent du Néo n’iront pas forcément écouter du Sludge. après il y a quand même des gens éclectiques.

Pas trop de concerts dans une année, à côté de la musique vous faites quoi dans la vie ?

Marco: Je bosse dans l’agro-alimentaire

Flo: Moi je finis mon doctorat et je monte ma micro-entreprise.

Micka: Moi je suis ex-aide soignant en psychiatrie et je me ré-oriente vers l’éducation,

Luc: Moi je suis commercial dans l’automobile

Quel est l’endroit le plus anodin dans lequel vous vous êtes produit?

Marco: On a joué dans un hôpital psychiatrique, un projet monté par Vivian Grezzini à Bourg En Bresse mais je  nesais pas si il est toujours là-bas.

Flo: Il est à Louans maintenant.

Marco: Il est infirmier psychiatrique et à côté il fait de la Harch Noise sous le nom de  » écoute la merde ». Il travaille sur des projets autour de musiques amplifiées, très bruitistes pour les patients. Il organise des espèces de festivals entre guillemets, avec plusieurs groupes de punk, de noise, de sludge.

Luc: Ouvert à l’extérieur, mais principalement à destination des patients, la majorité du public étant eux. Et ils prennent vraiment vraiment leur pied, on sent que cette musique c’est un vrai défouloir et que ça les aide.

Flo: Si tu veux ce sont des patients à des stades de maladies très avancées, lui ce qu’il recherche c’est que le patient ressente la vibration, une énergie plus, que la mélodie, même si certains doivent certainement avoir des mélodies énormes dans leur têtes. Mais j’ai joué il y a 15 jours  avec lui, pour faire du Noïse il a ramené sur scène une disqueuse et a coupé une barre en fer énorme, je pense que c’était un des trucs les plus ouf que j’ai fais sur scène.

Marco: Pour finir avec Vivian il n’y a pas d’articles sur internet , notamment sur Libération, à ce sujet et c’est extrêmement passionnant, je vous invite donc à aller lire ces articles sur le travail qui est fait avec ce public là car c’est vraiment impressionnant et c’est très très noble.

Qu’est-ce qui fait la force de Mudbath ?

Flo : Qu’on se marre. Comme tu disais on ne peut pas tourner beaucoup à cause de nos jobs c’est arrivé qu’on ait des phases longues sans jouer, mais quand on se retrouve c’est toujours fun et on se marre comme des gros cons. Et la musique évidemment, on s’éclate à jouer ensemble on ne fait pas que se marrer. Chaque foid qu’on se retrouve même après 6 mois sans répéter, il y a une pure osmose musicale qui se créée tout le temps.

Luc: On a fait une résidence la semaine dernière tout le week end. On a fait 8 heures de répètes, on est monté boire des coups, et on est redescendu jammer encore car on s’éclate vraiment à jouer ensemble, on a vraiment une superbe entente à ce niveau-là.

Flo: Je me souviens d’une soirée au KTS en Allemagne, où on a fini le concert à minuit, on jouait avec  » Haut et Court » et on a continué après à jammer avec eux jusqu’à trois heures du mat et après on est parti dans un local de répète sous la salle jouer avec des jazzeux. On adore jouer, on aimerait jouer plus mais ce n’est pas possible.

Luc : Humainement on s’entend super bien. On a beaucoup de collègues qui nous disent qu’ils partent en tournée ensemble, même si c’est des bons potes en temps normal, ils finissent par se prendre la tête. Nous il y a toujours une superbe entente, on est toujours autant pote malgré les années qui passent.

Marco: Nous ce qui nous unit aussi c’est notre Q.I négatif. (rire). Il y a des orgas qui nous programment pour la première fois qui ont été assez étonnées par notre joie de vivre par rapport à la musique qu’on joue. Ça en a étonné quelques-uns ce qui est cool. Et en after on ne passe pas du Doom, on aime l’Eurodance.

Et maintenant c’est quoi les projets de mudbath ?

Flo: Déjà une tournée, on ne va pas trop encore trop en parler mais on va jouer avec un groupe qu’on aime beaucoup. On réfléchit à ré-enregistrer, alors on ne sait pas le format que ce sera, mais on va essayer d’enregistrer en 2019. Le but c’est de faire des dates, essayer de retourner un peu, d’ici fin 2018. Et fin 2019 on va essayer de partir en tournée au Japon.

Quelle est la question que vous auriez aimé que je vous pose ?

Micka: Quel est notre groupe d’eurodance préféré ? (rires)

Alors c’est lequel ?

Marco: Il y a débat

Flo: 666 alarma, Thunderdome les compils entre autre ….

Quel est votre plus vieux souvenir musical ou sonore ?

Flo: Je vais faire un peu l’intello mais c’est vrai ( rire)

Marco: tu ne bluffes personne

Flo : Quand j’étais gamin, j’habitais au Burundi (rire général) non mais je déconne pas les mecs, et à 3 ans j’ai vu les Tambourinaires du Burundi. C’est 30 gars en cercle avec des énormes tambours et en jettent.

Micka: Le Best of de Police et en particulier  » WAlking on the Moon »

Marco: Moi ce sont deux choses: le son de la bétonnière, car mon père est maçon. Et en vinyle, c »est le morceau le  » You Can’t Always Get What You Want' » des Rolling Stone. Je suis persuadé que j’ai entendu ces deux choses avant ma naissance et aussi après.  Et  »The Wall » des Floyd aussi.

Luc: J‘ai grandi en Angleterre, et mes parents grands passionnés de musique, on regardait les Proms de BBC, c’est des concerts où on réunit des grands orchestres de musique classique, des orchestres philarmoniques et ça joue pendant plusieurs jours. Nous on regardait ça avec mes parents c’est mon plus vieux souvenir.

Marco: Est-ce qu’il y a des gens qui t’ont déjà répondu, le bruit des couilles de ton père sur le cul de ta mère ? (rire général)

Non pas du tout. Le dernier mot ?

Flo: Merci. C’est une des plus grosses dates qu’on a cette année, donc merci à Volume Brutal de nous avoir convié.

Marco: S’il y a des gens de la douane volante qui nous lisent, ça ne sert à rien de fouiller notre camion à chaque fois, on a arrêté la drogue.

Merci à Stephane ( Volume Brutal association ) à Flo, Luc, Micka, Marco

Crédit photos : Luke Morisson – Olivier Tresson

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