Voilà une soirée qui pue l’amour à plein nez, voilà une affiche qui promet de casser des culs. L’affluence est plutôt satisfaisante en ce samedi soir du côté du Rat’s, et quand on dit début des lives 20h30 j’ai bien l’impression que ça ne prend pas de retard.

L’ouverture du bal se fait par Made Of Ashes, malheureusement étant en interview avec Benighted à ce moment là, j’arrive juste pour les deux derniers titres. Trop court pour juger mais le peu que j’ai réussi à voir me semble plutôt prometteur. Les collègues avec qui je suis venu semblent unanimes sur ce qui a été proposé : son pas mal et bon potentiel. Apparemment une date devrait être organisée sur Marseille, cela me donnera l’occasion de retourner les voir.

Blobfish Killer. C’est mon troisième show du groupe, dire que je suis fan ou un grand amateur du groupe serait un mensonge, mais la qualité a toujours été de mise avec ce groupe. On n’a pas remplacé le regretté chanteur, mais en même temps qui pourrait le faire ? Le bassiste se colle au chant et nous offre un exercice des mieux exécuté. La musique reste très bonne et le groupe y met du cœur, même si parfois on se demande comment les mecs vivent ce premier concert depuis le mois de juillet. Le groupe propose un morceau fraîchement enregistré qui, ma foi, est plutôt bien foutu. Le trio invite Julien, chanteur de Benighted, à les rejoindre sur scène pour les deux derniers titres. C’est plutôt efficace et donne une toute autre couleur à la musique. Et ça laisse également toute la liberté de se déchaîner au bassiste et de vivre pleinement cette fin de set, même si il a pas chômé avant non plus. Le son du chant est un peu faible sur cette fin de concert, on espère vivement que ce petit souci sera résolu pour le show de Benighted.

Otargos investi la scène pour 45 minutes de show. Le quatuor a revêtu ses plus beaux apparats pour nous inviter à pénétrer dans son  monde tortueux. Un son pas mauvais et en plus, champagne, les gars ayant des drapeaux de chaque côté de scène, on va pouvoir voir quelque chose et ne pas être aveuglé par les stroboscopes. L’ambiance musicale est à l’image des maquillages qu’ont les musiciens : cradingue, sale, noir. Un set très pro voire trop carré par moment. Un live qui déroule tranquillement jusqu’à la demi heure de jeu où le batteur reste de longues minutes tout seul derrière son kit de batterie à nous montrer tout ce dont il est capable. Effet volontaire ? Problème technique? Je ne sais pas trop mais ça dure trop longtemps. le reste est très bien exécuté mais ça reste définitivement pas mon style de musique. après il y a quelques chose qui m’aguiche chez eux, il va falloir que j’approfondisse ça sur album et que je rejuge plus tard sur pièce.

Et voilà !!! On va encore devoir manger des compotes de pommes après avoir perdu nos dents dans le pit de Benighted. C’est au son de l’intro de son prochain bébé « Necrobreed » que le combo débarque sur les planches. Les gars sont surboostés, la salle est pleine et le public est chaud comme la braise. La motivation des deux parties ne faiblira pas une minute pendant tout le concert. Point de vue du set, évidement il faut intégrer les nouveaux morceaux et sur ce coup on a le droit a 5 titres de « Necrobreed » dont l’éponyme qui est radical en live. Mais qui dit nouveau morceau dit passage à la trappe de certains vieux, mais bon c’est pas grave car le set est complètement fou. On pioche allègrement dans « Carnivore Sublime »,  » Icon », « Asilum Cave ».  » Versipelis » est dédié à Aposthem, dont la chanteuse viendra rejoindre le groupe sur le dernier titre du set. Les classiques du groupe font mouche à chaque coup. Le public donne de la voix et les zicos leur rendent bien. Pas de problème d’intégration scénique pour leur nouveau guitariste, celui-ci tournant régulièrement en lieu et place de Gab lorsqu’il était indisponible. Romain, lui, a l’air d’être derrière sa batterie comme si il était en train de faire du tricot dans son canapé, il fait ça de manière très facile. Le mec est une arme de destruction massive à lui tout seul. Quand au reste du groupe … c’est … fou. Les gars sont complètement possédés. Une bonne dose d’amour en plein dans les dents. On repart tous avec le sourire en se disant qu’on en aurait bien repris une petite demi-heure de plus. Ben oui, les bonnes choses ont une fin il paraît. Mais rien à foutre de la fin, nous on en veut encore. Alors vivement un retour dans le sud qu’on puisse se faire à nouveau plaisir !

 

Merci à Eric du Rat’s.

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