Il semble que je sois devenu le spécialiste « John Butler » du Daily Rock, puisque à l’Alhambra de Genève mercredi c’était la 3ème fois que je photographiais l’australien pour votre journal préféré. La toute première je l’avais vu en trio en 2010 au Paléo et c’était une énorme claque parce que je ne connaissais pas du tout le bonhomme. Je l’ai ensuite revu aux Docks en 2018, dans une formule « trio+ » (en fait 5) qui ne m’avait pas totalement convaincu : les chansons et la finesse du jeu de guitare de Butler se perdaient un peu trop au milieu de trop d’instruments. En 2019 à Guitare en Scène, toujours en trio+ (à 4) j’ai retrouvé le John Butler qui me plaisait, plus centré sur le chant et la guitare.

Je n’avais donc pas trop d’appréhension à la venue de John Butler en solo: il a d’excellentes chansons folk/pop/rock et son jeu de guitare varié et expressif n’a définitivement besoin d’aucun autre support pour s’exprimer. De plus, dans une plus petit salle John Butler a eu le temps de créer une ambiance très intime, se confiant plus que d’habitude sur ses opinions, ses engagements, sur lui-même et sur sa psychothérapie 🙂 , qui lui convient assez bien puisqu’il semblait très serein, paisible et souriant sur scène. Le concert nous a baladé à travers de multiples émotions et ambiances et tout le monde s’est félicité d’avoir gardé ses billets achetés 2 ans plus tôt, le concert étant initialement prévu pour mai 2020.

En première partie Elana Stone nous a gratifié de ses propres chansons, pop tranquille et très agréable à écouter, seule à ses claviers. Ce n’était pas un complet hasard qu’elle assurait la première partie de John Butler, puisqu’elle fait partie du « + » dans John Butler trio+ et nous avions déjà eu l’occasion de voir avec lui à Guitare en Scène.