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Est-ce que vous pouvez nous expliquer vite fait qui est Dance Laury Dance ?

Max : Dance Laury Dance, c’est un band de Hard Rock qui vient du Québec et de la ville de Québec. On a commencé en 2007 et en 2011, on a sorti « Living For The Roll » et là, en 2014, « Hallelujah ». On a fait plusieurs tournées canadiennes et là, on fait notre première tournée européenne.

Harry : Tout d’abord, c’est un collectif de personnes qui voulait faire de la musique pour changer de travail, prendre du plaisir dans ce que l’on fait. Certains avaient d’autres groupes et ça ne fonctionnait juste pas, on c’est dit « on se met ensemble, on s’amuse et on verra bien ce que ça dit » et ça fait 7 ans que ça dure et je pense que ça se passe plutôt bien.

C’est qui laury d’ailleurs ? Non parce que chez nous, c’est l’ancienne copine à Garou et, si elle danse aussi bien qu’elle chante, on est mal barré !

Max : Pour nous aussi (rire général) mais ça n’a rien à voir.

Vous existez depuis 2007. Après la sortie de votre premier album, on voit deux de vos guitaristes partir. Vos deux nouveaux grateux ont donc complètement intégré votre démarche de composition et d’enregistrement qu’ont apporté les deux guitaristes dans la musique de DLD ?

Phil : Des solos de guitares peut-être. Ce côté un peu plus métal plus méchant qu’avant, la joie de vivre aussi (rire). Y’a quelque chose qu’il n’y avait pas avant. Il y avait moins le « skills », moins de techniques.

Max : Là les deux nouveaux guitaristes envoient des solos beaucoup plus impressionnants que les guitaristes d’avant. Ensemble ils font de belles choses.

Quand j’ai écouté vos albums, je me suis dis « tiens on dirait que Lemmy a été copulé avec Airbourne » (rire général,) est-ce que ça vous choque ?

Harry: C’est exactement ça. On a pris les musiques avec lesquelles on a grandi et on a essayé de faire un mélange de tous ces bands : Motörhead, Mötley Crüe, du Métal aussi Métallica, Megadeth. Y’avait aussi Lorie, Céline Dion, Garou, Superbus (rire général).

Comment s’est passé le processus d’écriture de votre deuxième album «  Hellalujah » ? Quels sont les thèmes abordés et qu’est ce que vous avez voulu faire de mieux  que sur le précédent ?

Max : ça été un long processus étant donné que les deux guitaristes sont partis à un an d’intervalle. Donc, ça a pris du temps, on a du composé une bonne vingtaine de morceaux et on a choisi juste ceux qui avait le plus de sens à nos yeux. Y’a pas vraiment de thème hormis être du rock. Point de vue de la composition, ça varie d’un morceau à l’autre : y’a des morceaux qui sont plus sombres, d’autres plus festifs.

Harry : Avec ces départs de guitaristes, on a quand même ressenti de la frustration de devoir recommencer à chaque fois certains processus. On venait de faire 4 ou 5 pièces et là, y’en a un qui décide de partir. On repart, puis ça arrive une deuxième fois 12 mois plus tard. Là, on avait certaines pièces qui ne passaient plus et d’autres, dans lesquels on était installé, où on était bien.

Comment se monte le featuring avec le chanteur de Cancer Bats, groupe très apprécié du public français et peu présent sur nos terres ? Comment s’est monté ce guest ?

Max : On a fait une tournée avec eux au mois de février. Le courant est super bien passé, on est resté bon amis. On a proposé au chanteur de venir nous rejoindre pour enregistrer, il a accepté et pris sa moto depuis Toronto jusqu’à Québec pour venir enregistrer ses parties. Il a fait 22 heures de moto pour 20 minutes de chant et le résultat est probant.

Pour la pochette comment s’est établi votre collaboration avec Félix Rancourt qui travaille également avec Despised Icon et Beneath The massacre pour ne citer qu’eux ?

Alex : Félix est un ami de longue date. Il vient du même coin que Max et il a collaboré avec beaucoup de groupes qu’on connaît. Je crois qu’à un moment donné, autour d’une bière, on a parlé de faire un collaboration. Il a fait un skateboard pour nous, on a aimé ce qu’il a fait et on lui a donné carte blanche pour la pochette.

Quand vous venez en France, vous préférez quoi ? Le vin, la bouffe, les femmes ?

Le mélange des trois, l’association des deux premiers emmène au troisième.

On a lu dans la presse française dernièrement qu’un programmateur de festival s’insurgeait contre les artistes qui ont parfois des demandes hallucinantes pour venir jouer. Vous constatez la même chose dans votre pays ?

Max : Ca doit certainement se produire, surtout avec les gros groupes mais on ne le voit pas. En ce qui nous concerne, nous on demande ce qu’il est possible d’avoir, on n’a aucune exigence particulière, on n’a jamais demandé de jouer avant ou après tel ou tel groupe.

Quelques festivals européens cet été ?

Max : On est nouveau, ce n’est pas facile. On a monté cette tournée européenne pour voir si quelqu’un nous repère mais on y travail.

Il va se passer quoi maintenant ?

Max : On rentre dans quelques jours. On va se faire une tournée avec Get The Shot et après, on va composer notre prochain album. On va lui donner une autre teneur, il sera beaucoup plus festif maintenant que la bonne humeur est installée. On l’enregistrera début 2015 et après, on verra pour une tournée européenne en 2015.

Merci à Dance Laury Dance ainsi qu’à Sebastien Tacheron de Daily Rock Québec.

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