Au Québec, nous n’avons pas l’habitude des bands hard rock. Nous avons bien sur l’habitude des artistes qui se disent rocker, mais dans les faits ne font de la musique que pour plaire au plus grand nombre de personnes possible, même si pour cela, ils doivent piler sur leur orgueil et faire de la musique qu’ils n’apprécient guère.
Mais nous avons quand même des groupes rock qui brassent la cage, qui en donnent….et qui surtout, font de la musique qu’ils aiment. C’est le cas du groupe de Québec Dance Laury Dance qui nous revient le 4 février 2014 avec leur tout nouvel opus Hellalujah. Pour l’histoire, le groupe Dance Laury Dance est un groupe de hard rock composé de Max Lemire (voix), d’Alex Lap, (batterie), de Harry (basse), de Savage Phil (guitare) et de Tom Bouchard (guitare). Pour ceux qui sont des habitués du Festival d’Été de Québec, c’est bel et bien Dance Laury Dance qui a eu l’insigne honneur de faire la première partie du légendaire groupe Metallica. Tout un honneur en effet, devant une foule de près de 150 mille personnes.
Ils nous reviennent donc avec un disque fort attendu par leurs nombreux fans. J’ai eu la chance d’écouter le disque avant tout le monde. Et j’ai été très surpris de sa qualité. Étant un grand amateur de hard, je dois avouer bien franchement que c’est un disque excellent. Sur mon statut Facebook, en écrivant cette chronique j’ai inscrit : IT FUCKING ROCKS. Ce sont les bons mots à employer.
Hellalujah commence sur les chapeaux de roues avec Eternal Death & Brain Caviar. Chanson instrumentale comme je les aime. Qui nous rentre dedans comme un train. Avec des solos bien ficelés et qui fonctionnent à merveille.
The Hammer and the Nail est la suivante. C’est le premier single du disque, et c’est un choix qui sera payant pour eux. Excellente chanson, avec une bonne ligne de voix, et des guitares qui torchent. Tout pour plaire. It’s a real bitch….and a real whore!
S’ensuit une chanson pas mal plus rapide, avec une voix totalement différente. Qui donne pas mal plus dans les aigus. Mais qui est encore meilleure que The Hammer and the Nail (dans mes goûts à moi évidemment) Un peu dans les tonalités LA Guns. J’adore Wilder than I am. Hâte d’entendre ça au Cercle le 7 février!
Ride you to Hell est plus heavy, avec ligne de basse du tonnerre. La voix est plus basse, un peu à la Motörhead. Encore une excellente toune à entendre live. Ça va sérieusement brasser sur une scène.
Pain est un peu moins dans mes cordes. Plus tranquille, avec un son très pesant, mais lent. J’aime moins, mais saura plaire à certains j’en suis sûr.
No One Left To Blame repart le disque en grand. Très lourd, très rapide, avec d’excellents riffs de guitare. Liam Cormier (Cancer Bats) est invité sur la chanson. Ce qui me fait penser un peu à du Bullet for My Valentine. Ce qui n’est pas une insulte du tout, loin de là.
Stranded In Swifty est dans le ton un peu plus Ac-D-èsque. Des riffs simples, mais très efficaces. Le refrain est très accrocheur, et me fait penser aux bonnes années du hard rock de la fin 80, début 90. Excellente pièce!
Righ Up The Bracket est l’enfant pauvre du disque selon moi. Peut-être qu’en concert elle prendra une nouvelle tournure, et sera mieux perçut, mais en disque, c’est celle que je préfère le moins.
In The End You Die est une excellente pièce. Rien à redire. Les riffs, la basse, la batterie, la voix, tout y est. Une toune qui vous fera lever le son du système de son à « 11 » et faire monter le volume de votre iPod pour vous défoncer le tympan.
Le band revient ensuite à un son un peu plus hard rock, délaissant la sonorité beaucoup plus heavy de la pièce précédente avec We Don’t Fuck Around. Un peu de guitares et un beat à la Skid Row. Rien à redire.
Pour terminer Hellalujah, le groupe nous sert une chanson très accrocheuse, avec un refrain qui vous restera dans la tête assurément. Austin TX est le dessert d’un disque qui comblera les fans, et les nouveaux amateurs de ce band qui fera tourner bien des têtes, j’en suis convaincu. Les fansqui attendent ce disque en auront pour leur argent. Garanti!
Daily-Rock Québec lui donne la note de 8.5 / 10
Texte : Laurent Lépine