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DRF: Présente nous un peu qui compose l’équipe de « Crève » s’il te plaît ?

Pierre: J’ai créé «Crève» il y a un an. Je suis indépendant donc je prends l’intégralité des décisions. J’ai la chance d’avoir une vraie troupe de copains qui soutiennent le projet et qui m’apportent leur aide à chaque événement.

Je me suis entouré de graphistes indépendants pour les visuels. Il y a Julien Lemoine (l’Apache), Tintin (La Main occulte), Arthur (Vonleg), Hp mon guitariste (Fat Dead Shit), etc…

Pour la production des textiles, nous faisons appel à des ateliers de sérigraphie indépendants en France.

Pour les vendeurs, c’est que des amis.

DRF: Comment vous est venue cette idée de monter une marque de fringues ?

Pierre : J’étais agent immobilier (et oui…) à la base. J’ai toujours eu un projet plus ou moins clair d’être dans le textile. Mon cercle amical a toujours été dans le milieu de la musique, de l’art, du tatouage, dans l’underground, etc…

Lorsque j’ai pu avoir les ressources financières pour mon projet, j’ai stoppé mon ancien travail et je me suis plongé dans cette nouvelle aventure. C’était un rêve de gosse que je mettais en application.

DRF: L’un d’entre vous avait une quelconque expérience dans le marketing, la création d’entreprise textile ou le monde de la musique, ou c’est votre première expérience ?

Pierre : Pas vraiment haha. J’avais plusieurs contacts dans mon milieu personnel. Je suis aussi chanteur dans le groupe Fat Dead Shit. Je ne savais pas vraiment par où commencer mais j’ai fait les choses par étapes, appris de mes erreurs et je continue toujours à apprendre.

J’écoute les critiques, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, et je mélange tout ça pour améliorer la marque.

C’était un pari un peu risqué mais tout cela semble plutôt bien fonctionner.

DRF: Pourquoi le choix de ce mot qui peut peut-être titiller les oreilles des plus puritains ? « Crève » c’est quand même direct comme message…

Pierre: En effet et c’est complètement assumé. «Crève» est un mot fort, c’est provocateur mais surtout revendicateur. Cela résonne comme un bon gros doigt d’honneur ! Et c’est assumé.

Il n’y a rien de violent dans la marque. Ce n’est en rien un message de haine, mais un message d’indépendance. Nous sommes dans un monde ou nous subissons les diktats de la mode, où l’on doit se normaliser, où l’on veut, à mon sens, beaucoup trop modeler les gens.

Crève est un refus de tout cela. C’est dire non ! Je suis comme je suis et si tu n’es pas content : «Crève».

J’ose croire que toutes les personnes qui le portent ont vraiment envie de faire passer ce message.

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DRF: Comment vous choisissez les motifs de vos tee shirts, et qui s’occupe de les dessiner ?

Pierre: Disons que c’est réellement un échange d’idées. Je suis fan de cinéma, de musique (du Hip hop au rock’n’roll), d’art, etc….

J’appelle donc mes graphistes, je leur en parle et donne les grandes lignes et je les laisse dessiner. Ensuite, on échange. On arrive à avoir des motifs qui leur ressemblent et qui correspondent à la marque.

Mais parfois, ils m’envoient un dessin fini qu’ils ont pensé pour la marque, j’en deviens amoureux et on les sort.

DRF: On parle souvent de la mutualisation des savoir-faire, est-ce que vous passez par des entreprises locales pour tout ce qui est impression de vos textiles ou c’est vous qui gérez cela en interne ?

Pierre: Nous mettons un point d’honneur à faire la production des tee shirts par des ateliers indépendants français. Si nous voulons être raccord avec le message de «Crève», c’est aussi en faisant travailler des personnes qui sont indépendantes et qui ont monté leurs structures.

DRF: Hormis des tee shirts, vous allez bientôt sortir une nouvelle collection et également des choses en édition limitée, qu’est-ce que vous allez proposer ?

Pierre: Oui, on finalise la nouvelle collection que nous allons proposer au Hellfest. Dès la rentrée, nous mettons en place des éditions limitées. Un textile tiré entre 30 et 50 pièces. Cela permet aussi d’avoir un produit assez unique qui ne sera jamais réédité.

Je trouve ça vraiment intéressant d’avoir un tee shirt que vous êtes (quasi) certain de ne pas croiser sur quelqu’un d’autre dans la rue. J’aime cette idée d’exclusivité.

Pour le reste : surprise !

DRF: On sait le metalleux exigeant, quels sont les produits dérivés que vous allez mettre en avant dans les prochains mois ?

Pierre: Haha. Je ne peux pas tout vous dire mais déjà on se lance aussi dans une partie bijoux qui devrait en ravir plus d’un !

DRF: Dites-nous un peu comment on fait pour donner plus de visibilité à sa marque en 2016, hormis le net ?

Pierre: C’est vraiment les rencontres. C’est être toujours dans de nouveaux événements, des concerts, des festivals, des conventions de tatouage. C’est la que j’ai le plus appris, et l’accueil des gens est vraiment extraordinaire.

C’est les gens qui portent du «Crève» qui sont les vrais ambassadeurs de la marque.

DRF: Certains passent par le sponsoring de groupes ou de musiciens, est-ce une pratique que vous allez mettre en place ?

Pierre: Disons que j’ai un gros cercle d’amis musiciens. Ils portent les tee shirts en concert. J’ai fait déjà quelques sponsorings et je compte continuer tant que le message des groupes de musique sont en accord avec les idéaux de la marque .

Il y a aussi des groupes qui m’appellent et me demandent des tee shirts pour leur clips ou photos car ils aiment le message de la marque, ce que je trouve assez surréaliste. C’est ce qui me pousse à croire toujours plus en cette marque !

DRF: Certains et certaines se posent peut être la question de savoir comment on fait pour prendre des photos pour vous et présenter vos articles sur votre site, comment vous choisissez vos modèles et comment on fait pour le devenir ?

Pierre: Encore une fois, ce sont des amis ou des rencontres. J’aime avoir des modèles qui sont «vrais», pas des modèles de magazine lambda.

J’aime voir nos articles portés sur des personnes réelles, sans retoucher des pseudo «défauts», et qui ont leur personnalité et leur aura naturelles.

Si des personnes sont intéressées pour des projets, pour être modèle, ou qu’ils ont une idée, il suffit de venir en parler avec nous directement sur les réseaux sociaux.

De plus, et si ils le souhaitent, on dit à nos clients de se prendre en photos et de nous les envoyer. On partage sur nos réseaux sociaux.

DRF: Motocultor, Mad Ink Tattoo, aujourd’hui Hellfest, j’ai l’impression que ça ne marche pas trop mal votre histoire ?

Pierre: Eh bien OUI, et je touche du bois haha. L’accueil des gens a été fabuleux. Et encore une fois, c’est grâce à des rencontres que la marque en est là aujourd’hui.

Des professionnels ou non, que nous avons rencontrés, qui ont cru en ce projet et qui nous ont accompagnés pour arriver sur des gros festivals comme le «Hellfest».

DRF: Bon concrètement, où peut-on acheter du «Crève» ?

Pierre: On en achète partout en France où «Crève» se trouve haha. Vous pouvez suivre où nous nous déplaçons sur le site et acheter les produits sur celui-ci. Vous trouverez aussi nos partenaires.

Pour le reste : www.creveclothing.com

DRF: Allez, je te laisse le mot de la fin et je te remercie beaucoup du temps que tu as pris  pour répondre à mes questions.

Pierre: C’est nous qui vous remercions. Disons que «Crève» n’est pas près de mourir !

Et un énorme MERCI aux gens qui nous soutiennent, à nos clients, à ces rencontres. C’est eux qui nous poussent à aller toujours plus loin avec «Crève».

MERCI.

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