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ALTER BRIDGE -MYLES KENNEDY (chant – guitare)

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DRF: Salut Myles ! Tu es de retour dans Alter Bridge avec un nouvel album, au moment où Slash s’apprête à repartir en tournée avec Guns N’ Roses. Vas-tu donc te concentrer sur Alter Bridge pour un certain temps ?

Myles Kennedy : Oui, nous avons beaucoup de projets en cours actuellement, surtout une grosse tournée en perspective !

DRF: La thématique de l’héroïsme, du leader, a-t-elle un rapport avec les événements politiques d’aujourd’hui ?

Myles Kennedy : Absolument, surtout avec des chansons comme « Show Me A Leader ». Je n’y chante pas ce que je pense de toute cette situation actuelle, mais je me place plutôt du point de vue des gens autour de moi qui se sentent perdus par rapport aux décisions à prendre.

DRF: J’avais vu une vidéo où tu mentionnes le fait que tu avais, pour un temps, comme perdu la flamme de la musique, juste avant d’être contacté par Slash. Et vous voilà de retour avec un nouvel album. Où trouves-tu le courage et la motivation de continuer ?

Myles Kennedy: C’est toujours la musique qui me motive à me lever le matin. C’est la passion que j’éprouve qui me permet de faire tout ce que je fais. Je suis conscient que c’est une chance de pouvoir le faire, car il y a tellement d’excellents musiciens partout dans le monde qui n’ont pas forcément l’opportunité de vivre ce que je vis. Je considère donc tout cela comme un cadeau, de pouvoir jouer à travers le monde, etc.

DRF: Il y a tellement de styles de musique différents aujourd’hui, et tellement de groupes qui se forment chaque jour. Penses-tu qu’il est toujours possible de produire quelque chose d’original ? Est-ce que vous recherchez l’originalité en premier lieu ?

Myles Kennedy: Je dirais qu’avec Alter Bridge, on concentre plutôt nos efforts à écrire de bonnes chansons. C’est notre goal premier. Au final, tu fais de ton mieux, c’est juste du rock n’roll, et de toute façon tu n’as que 12 notes comme choix dans la musique occidentale. Donc tu peux finir par créer quelque chose qui sonnera un peu comme une autre chanson, ou alors tu approcheras peut-être ton jeu de guitare de la même façon qu’un autre, par exemple. Mais au final, l’important est toujours d’avoir écrit une bonne chanson.

DRF:Tu es à la fois un excellent guitariste et chanteur. Pratiques-tu davantage ta technique vocale ou ton jeu de guitare ?

Myles Kennedy: Merci ! Je me concentre plus sur la guitare. Je pratique le chant quand je chante pour de vrai. J’ai appris énormément pendant les 6 dernières années pendant les tournées, mais je retrouve toujours le plaisir de juste m’asseoir avec ma guitare et de simplement jouer.

DRF: En tant que musicien professionnel, arrives-tu toujours à approcher la pratique de la musique comme un plaisir ?

Myles Kennedy: Pour moi, tout ce que je fais n’est que du plaisir ! (rires) Faire de la musique me calme, ça m’aide en cas d’anxiété, j’aime ça tout simplement.

DRF: Que signifie l’artwork de l’album ?

Myles Kennedy: C’est le même principe que les posters de propagande qu’on a pu voir dans le passé, avec une imagerie assez forte. C’est assez libre d’interprétation. Et si tu regardes de plus près, tu peux reconnaître des éléments qui apparaissent dans certaines chansons de l’album. Par exemple, le visage fait référence au morceau « Crows On A Wire ».

DRF: Quelle est ta chanson préférée sur l’album ?

Myles Kennedy: « The Last Hero » est ma préférée. J’aime le ressenti qu’elle apporte à l’auditeur, autant du point de vue des paroles que de la musique.

DRF: Penses-tu que ce soit votre meilleur album jusqu’ici ?

Myles Kennedy: Je ne sais pas, c’est difficile à juger de mon point de vue, c’est assez subjectif. Mais c’est en tout cas l’un de mes préférés, avec « Blackbird ». Je suis très content du rendu final, tu ne peux jamais savoir comment ça va sonner quand tu commences ! C’est un disque dont je suis fier.

DRF: Pour finir, quels conseils donnerais-tu aux jeunes groupes dans l’industrie musicale, très sélective de nos jours ?

Myles Kennedy: C’est vraiment difficile aujourd’hui, mais il y a quelque chose dont je me suis rendu compte, non seulement dans la musique mais dans la vie en général, c’est que les gens qui sont tenaces réussissent. Je sais que ça sonne cliché, mais si tu crois en toi-même et dans le potentiel de ta musique, ne laisse personne t’empêcher de faire ce que tu veux. Bien sûr, croire en soi-même ne suffit pas, il faut fournir un travail constant en tant qu’artiste. Tu sais, il y a ce concept des 10’000 heures. J’ai lu un livre qui parle de ça, tu as besoin de 10’000 heures de pratique pour exceller dans n’importe quel domaine.

DRF: Voilà, on a terminé ! Merci beaucoup ! Je te revois à Londres en Novembre !

Myles Kennedy: Super, merci à toi !

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