Agnes Obel allait-elle passer le test du festival ? Celle qu’on plutôt l’habitude de voir dans l’intimité d’une salle ne s’est pourtant pas laissée déconcentrée et a déroulé sa seltist avec précision et application si ce n’est un ratage de la toute première intro plutôt rigolo. Mise à part ce petit accro, la team féminine internationale a assuré les cordes et percussions de main de maître comme à son habitude, laissant refléter la jolie esthétique de l’écran géant sur leurs habits immaculés. Une rythmique de feu a fait particulièrement décoller certains morceaux (‘Island of Doom’, ‘Familiar’, ‘The Curse’) avec une je-ne-sais-quoi de plus que d’habitude. Si on peut reprocher à la Danoise de ne pas être ultra démonstrative, elle s’investit pleinement dans son art, même si la performance ne laisse que peu de place à l’improvisation. Le public moins interactif qu’à Lausanne a pourtant eu l’air d’apprécier la performance en s’enthousiasmant à la fin de chaque chanson et c’est une ovation qui a accueilli la troupe à la fin du concert. Une bien belle soirée sous les étoiles neuchâteloises. Petit clin d’oeil aussi aux Biennois de Waldskin qui ont attiré mon oreille avec leur electro dark stylé aux rythmiques marquées et obsédantes, synthés 80’s plutôt intense. A suivre de près !
[Photo d’illustration tirée de son concert de Lausanne la même année]