Ho Clisson, tais-toi tu cries trop fort ! Tu parles Charles, c’est pas cette année qu’il va falloir compter sur le festival Clissonnais pour entendre crier. Hein ? Quoi ? Qui ? Stinky ?? Haaaaa ben oui va, fada que je suis ! En juin, l’été n’arrivera pas seul. Le combo de la région nantaise nous offre le digne successeur de « From Dead End Street », l’excellent « Of Lost Things ».

Bon, déjà concrètement, qu’est ce qui change ? On a un nouveau musicien. Bon, ça ne change pas grand-chose dans la musique du groupe, c’est toujours efficace, toujours aussi tonitruant, ravageur. Clairement, Claire nous propose un chant toujours aussi abouti et de très haute teneur. On pourrait facilement rapprocher celui-ci à celui d’autres chanteuse du même style mais, en définitive, ce qui la différencie des autres c’est qu’elle ne faiblit pas avec le temps, je dirais même plus que c’est un peu comme le bon vin, ça se bonifie. Clairement, cet album est quand même plus mélodique que ses prédécesseurs, le vocal est quasiment tout le temps doublé de chants clairs, ça plait, ça plait pas à vous de juger. Perso, à la première écoute je n’ai pas été conquis, mais le temps a fait son travail et cet album a rejoint mon poste CD dans la voiture très rapidement. Du point de vue du songwriting c’est toujours aussi abouti : moshparts ravageurs, gros breaks à te déglinguer le cou, quelques pauses pour revenir encore plus te botter le cul derrière, des plans réfléchis aboutis et très bien exécutés… Du point de vue de l’artwork, c’est juste magique, mais ça c’est un truc constant avec ce groupe, les visuels ont toujours beaucoup de cachet. La seule chose moi qui me titille dans cet album c’est ces fins en piano ou en guitare sèche. C’est chiant, mais ça c’est mon avis. Et à mon sens il y avait un bel exercice avec la reprise acoustique d’un titre de leur précédent album, mais ce morceau est tellement un hymne de base que c’est une connerie. Je suis désolé, perso je n’écoute pas Stinky pour avoir des chansons, je veux de la violence, je veux de la sueur (oui, je sais, on en a avant) et puis non mais pas ce morceau quoi ! Rough Diamond, putain tout d’un coup je sens un diamant un peu terne, alors que la puissance de ce morceau c’est ça qui nous disait qu’on était grand, là je me sens petit (même en disant tout ça j’en ai mal au doigts d’écrire ça). Alors, comme je l’ai dit, l’exercice aurait pu être concluant mais avec une nouvelle compo, pas avec la réinterprétation d’un morceau qui dans le temps s’est inscrit comme l’hymne d’un groupe.

Dans sa globalité, cet album est quand même une tuerie. Le groupe quitte notre cher Finisterian Dead End pour s’en aller voguer avec d’autres labels, j’espère que cela leur ouvrira encore plus de portes. On devait se faire une idée de la teneur de cet album en live pendant leur passage à la Guerre du Son mais c’est mort, alors on va ronger notre frein et on va attendre tranquillement que le groupe monte dans son camion et vienne nous expliquer les choses en nous bottant proprement le cul !

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