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Légèrement déjantés, tatoués et amateurs de boissons alcoolisées, les américains de Biters débarquent avec leur premier album et sont visiblement décidés à nous en faire voir de toutes les couleurs. Leur recette est simple : du rock énergique avec de gros riffs bien percutants.

Malheureusement et comme une boisson énergisante dont la digestion n’est pas évidente pour tout le monde, ils n’arrivent pas à s’éloigner d’une certaine zone de confort et proposent un album composé (inconsciemment sans doute) en mode pilotage automatique.

Electric Blood est bien sympathique à écouter mais ne surprend à aucun moment. Il ne faut cependant pas retirer au groupe son savoir-faire, mais difficile quand même de ne pas se rendre compte que cette galette ne marquera pas les esprits.

Tout d’abord par l’extrême simplicité de la plupart des titres qui évoquent au mieux les exploits d’un groupe de rock amateur et ensuite par un manque flagrant d’inspiration. L’énergie semble suffisante mais reste cadrée dans les limites d’une certaine nonchalance. Aucune liberté n’est prise par rapport aux structures de base et les riffs sont tout bonnement passe partout.

Quelques chansons sont tout de même intéressantes dans leur élaboration et on peut y déceler un certain bon sens dans l’enchaînement des accords, mais c’est largement insuffisant. Ces quatre garçons se retrouvent confronté aux mêmes problèmes que connaissent la plupart des groupes, celui de ne pas parvenir à se renouveler après avoir plus ou moins fait le tour de la question.

Une première offrande synonyme de léger faux pas, qui n’a bien entendu rien de catastrophique soyons clair mais qui appelle au renouveau à l’avenir.

www.earache.com

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