L’importance de soutenir la scène émergente est fondamentale. Ce sont ces artistes qui, demain, rempliront des salles comme le Métropolis, le Beanfield ou le Capitole au Québec, et celles d’ailleurs. En allant découvrir de nouveaux artistes, on ne sait jamais le parcours qu’ils connaîtront par la suite.
Pour illustrer ce potentiel, imaginez les personnes présentes au Grosvenor Ballroom à Wallasey, en Angleterre, le 17 août 1960. Il y avait certainement des curieux, mais aussi des amis des musiciens sur la scène : John, Paul, George, Stuart et Pete, plus tard connus sous le nom de The Beatles. De mon côté, j’ai eu la chance, au cours de ma vie, de voir des groupes à leurs tout débuts qui sont devenus des artistes majeurs dans leur style, comme Gojira.
Plus récemment, c’est sur les réseaux que j’ai découvert Anyma Ora’ et Meghan Oak. J’ai eu l’occasion de les voir au Festivoix de Trois-Rivières et à Sherbrooke. La musique de Megan, pop dansante livrée seule avec ses machines à Waterloo, nous a transportés, tout comme l’univers de douceur et de bienveillance d’Anyma Ora’.
Lors de ce concert, il y avait des curieux, mais aussi des personnes s’étant déplacées spécialement pour voir l’une ou l’autre de ces artistes dans l’ancienne église de Waterloo. Tous ont écouté religieusement la musique qui nous était livrée par ces deux artistes talentueuses. Les applaudissements ont été chaleureux et spontanés, et chacun d’entre nous est reparti affronter le froid avec le sourire et le sentiment d’avoir passé une excellente soirée.
En conclusion, en étant curieux, on ne sait jamais : on peut être amené à assister aux prémices de quelque chose de grand. Qu’il s’agisse d’un futur Beatles ou d’une artiste locale qui touche un petit public, le soutien est essentiel. Et même si l’artiste ou le groupe ne perce pas au plus haut niveau, il reste crucial de les encourager le plus possible.













































