Voici la valeure montante du Stoner Français. Les voilà les fameux 7 Weeks dont tout le monde me parle. Et la moindre des choses que je peux dire c’est : « mais putain ! J’ai fait quoi pendant tout ce temps, je n’habitais pas dans une caverne !! ». En écoutant un peu leur discographie, on remarque que le groupe s’est ouvert une plus large palette stylistique après la sortie de «7 Weeks plays Dead of Night» en 2011. Après cela, les Limougeauds nous ont offert tout simplement un sublime album « carnivora » tout en subtilité, en mélodicité proposant vraiment quelque chose de propre au combo. J’ai bien l’impression qu’avec ce mini-cd les gars étaient attendus au tournant.
Loin de venir innover ou révolutionner leur ligne de conduite, le groupe nous propose 20 minutes très agréables. On n’a pas vraiment de changement dans l’écriture, le groupe alternant passage en distorsion, moments plus pesants, moments plus soft mais avec une qualité d’exécution, une pertinence dans les riffs proposés … oui, on en a déjà entendu mais, faut-il encore que ce soit bien fait et là, par exemple, le refrain du titre éponyme flirte presque avec le prog. On remarque tout de même que le groupe met un peu plus en avant les samples et le clavier de Manuel Costa. L’arrivée au poste de guitariste de Nicolas Aigrot n’apporte pas vraiment de renouveau pour l’instant dans la musique du groupe mais apporte tout de même une qualité d’exécution indéniable.
C’est bien ficelé, ça nous montre l’étendue de ce que peut faire le groupe car ça balaie quand même pas mal de trucs. Ce qu’il va falloir faire, c’est attendre encore un peu. Attendre un album avec plus de matière qu’on puisse se faire encore plus plaisir. Du très bon travail et une affaire à suivre donc.