Le Dynamo Werk 21 ; un caveau taillé dans la pierre naturelle aménagé en salle de concert. Ce soir-là, il devrait faire le plein avec la venue de Corroded, ou quatre vikings à la barbe sauvage et aux triceps saillants venus tout droit d’Ånge, bourgade suédoise où errent moins de 3’000 âmes. Ces bikers, qui ont plus de bagues que de doigts, ne font pas dans la déco. Le hygge ? Pas tous les soirs. Leur truc à eux, c’est un rock abrasif, corrosif, et une approche musicale qui diffère légèrement de celle de leurs congénères de Roxette. Loin d’être de nouveaux venus, ils sont aguerris à la (sainte) scène et excellents dans leur statut underground. Quatre livraisons sonores à leur actif. Leur singularité ? Un chant guttural et rageur auquel succèdent des harmonies inattendues sur les refrains, le tout serti sur des riffs syncopés et très heavy. Entre rage et apaisement, Corroded ne choisit pas et se fraie, de force, un passage à travers les conventions. Machine Head ou Clutch, un autre groupement de barbus énervés, ne sont jamais très loin. Une fois n’est pas coutume, le concert débutera à l’heure du téléjournal, lundi soir oblige.  [PV]

 

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