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Un an après la sortie de son très bon album ‘Square Eyes’, Yodelice fait enfin un crochet aux Docks de Lausanne. Ayant pris une énorme claque lors de son concert au FestiNeuch en juin dernier, on ne pouvait que se réjouir de le voir dans une salle plus intimiste pour un show d’une heure et demi.

Mais ce dernier n’est pas venu seul. La jeune chanteuse française Jain assure la première partie en nous proposant un voyage entre pop-folk-blues et electro. Quelque chose de très intéressant se dégage de sa musique et de sa présence scénique. Accompagnée de sa guitare, d’une loop-station (tu sais le truc qui répète ce que tu enregistres) et de machines aux bruitages electro, Jain chauffe parfaitement les Docks et arrive même à faire sauter la salle entière. “J’aimerais que vous me fassiez ressentir l’ambiance virile d’un match de foot”, pari réussi.

21h30. L’arbre ténébreux et bien là, les instruments sont en place, les lumières créent une ambiance sombre. Ca y’est, Maxim Nucci débarque avec ses trois musiciens. Veste de costume, barbe de quelques jours déjà, et coiffé d’un chapeau, c’est désormais Yodelice qui s’empare de sa guitare pour chauffer le public. Tempo lent, basse pesante, guitare graveleuse… On est directement plongé dans l’univers du musicien avec le rock sombre et progressif de ‘Like a Million Dreams’. Et oui, pour ceux qui en seraient résté au premier album folk-pop ‘Tree of life’, sachez que le français a pris un virage bien rock ces dernières années, notamment depuis son dernier album. C’est donc des riffs rocailleux qui s’installent de titre en titre avant que les solos bluesy du frontman ne transportent totalement la foule. “Lausanne, ça fait plaisir de te revoir après ces quatre longues années”. Maxim Nucci semble ravi d’être ici et très en forme à l’entente de sa voix et de ses solos de guitare. La foule ne tardera d’ailleurs pas à chanter d’elle même sur ‘The Answer’ ou ‘Haystack’. Il ne faut effectivement pas longtemps à Yodelice pour faire monter la température d’un cran, les sons de guitare sont tellement prenants que le public ne quittera pas les yeux de la scène. S’ensuivent alors les excellents titres ‘Breathe In’ et ‘My Blood is Burning’ du précédent album ‘Cardioid’ ainsi que ‘Time’, aux rythmiques bien appuyées et au synthé digne des années 70, qui mettra tout le monde d’accord.

Le chanteur n’oublie pas pour autant de combler ses fans de la première heure et les gratifie de ses chansons plus pop ‘Sunday with a Flu’, ‘Free’ et même la ballade ‘Talk to Me’, écrite pour le film de Guillaume Canet ‘Les Petits Mouchoirs’, qu’il interpretera sur sa fameuse guitare acoustique en forme de tête de mort. On revient ensuite au rock et aux solos aériens avec ‘More than Meets the Eye’, ‘I Worship You’ et le tube ‘Fade Away’. Mais c’est le final à n’en plus finir de ‘Wake Me Up’ qui fera trembler les Docks grâce à la dimension innatendue que le groupe fait prendre à la chanson. Les applaudissements sont immenses et mérités, Yodelice revient pour un rappel d’un titre avec ‘Familiar Fire’.

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