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La tournée européenne de CIRCLE OF EXECUTION – Tour report

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Les membres groupe de metalcore montheysan Circle Of Execution nous proposent un sympathique compte-rendu de leur tournée européenne débutée en novembre 2017  sous forme de lettres à leurs proches !


 

10 novembre : « Mariages, imprécisions et première fois »

Maman,

Je suis parti faire un concert avec Circle Of Execution à Turin en Italie. J’ai oublié ma brosse à dent et ma dignité à la maison. Je suis le seul à avoir oublié ma brosse à dent mais je suis pas le seul à avoir laissé ma dignité, et ça s’est ressenti hier soir. Nous avons roulé 4 heures, en abandonnant notre local aux cadavres de bières qui y ont élu domicile, pour commettre un génocide dans le milieu du houblon. Et faire un concert accessoirement.

Nous avons été accueillis avec amour dans une salle imposante. La vingtaine de spectateurs qui sont venus à la soirée n’ont pas suffi à la remplir. Mais ça ne nous a pas empêchés d’être pleins.

Notre son sur scène et en façade n’était pas des plus purs, et notre précision n’était pas. Juste, pas. Mais bien que Basile, notre nouveau batteur, faisait son premier concert avec nous, il a su tenir le rythme et nous a permis de venir au boût du set sans vomir. Il y a même eu un rappel !

Après le concert, nous avons lutté avec acharnement et assiduité pour remettre à flot notre taux d’alcoolémie dangereusement décroissant.

Nous sommes rentrés vers entre 4 et 5 heures du matin et voici ce dont je me souviens :
– J’ai marié deux personnes. Mais au moment du baiser, la mariée s’est enfuie. Maman, je fais un mauvais prêtre
– Basile est un véritable molok d’alcool. À l’odeur, il semble toujours plein mais il ne déborde jamais. En revanche il était toujours capable de faire des phrases. Puisqu’il m’a dit qu il était ivre.
– DJ n’est pas la vocation de Florent, parce qu’il ne s’amuse qu’en passant de la variété néerlandaise dans les colonnes.
– Kevin parraissait plus sobre que la moyenne, mais c’était sans compter sur son élocution hasardeuse. Il me donnait l’impression d’avoir une patate chaude dans la bouche.
– Cédric a offert de la Tequila à la moitié de la salle et la moitié dans la salle doit lui en vouloir ce matin. Il s’est ensuite brièvement endormi sur un banc. Il a, par contre, eu le bon sens de se réveiller avant que Florent ne dépose délicatement ses testicules sur son front.

Nous sommes rentrés sains et saufs à l’hôtel, grâce à notre sobre Mani, pour nous faire réveiller par les femmes de ménage que nous empêchions de travailler.

Je suis curieux de voir le résultat du concert de ce soir.

Maman, ne t’inquiètes pas. J’ai acheté des bouteilles d’eau et je n’achète pas de drogues aux inconnus.

Bisous.

11 novembre : « Fin du périple transalpin »

Papa,

J’espère que tu vas bien, parce que nous pas. Quand je bois de l’eau, j’ai l’impression de faire un massage cardiaque à mon foie. Mais il est déjà mort. Il a démissionné à vrai dire, il m’a dit de me démerder avec mes reins.

Tout a commencé hier, après que nous ayons émergé de nos comas respectifs. Les choses reprenaient un cours normal. Basile recommençait à utiliser d’autres mots que « ivre » et « je suis », Kevin avait repris son teint naturel violacé et je n’avais toujours pas de brosse à dent. J’ai de moins en moins de dents entre les caries.

Étant dans un pays connu pour ces célèbres mets de qualité nous prîmes la route en quête d’une pizza. À vrai dire, nous nous sommes égarés dans la périphérie de Turin à la recherche d’un petit restaurant familial. Nous n’avons pas trouvé notre bonheur. Mais papa, savais-tu que des dames sont payées pour attendre au bord des champs? Moi non plus, quel pays fantastique.

La recherche de notre dîner de 16 heures fût agrémenté par de délicates odeurs (quasiment visibles à l’oeil nu), des blagues géologiques et climatiques (étronnage, arrivéedaircho etc..) de Cédric ou encore par des citations de la cité de la peur.

Lorsque tout le monde se fût sustenté puis purgé, nous sommes passé dans une grande surface. J’ai oublié d’acheter une brosse à dent. J’ai développé le pouvoir de faire tomber les gens dans les pommes en leur parlant trop près du visage. J’ai donc décidé de rester à l’arrière du bus pour ne torturer que Cédric.

Nous atteignîmes le Vecchia Scuola Pub de Palazzolo après avoir fait deux fois le tour de l’Italie à contre sens. Au grand dam de la qualité de notre prestation et de nos organes vitaux, le pub offrait un large choix de bière et d’alcools douteux. Sachant que nous étions les derniers à jouer, la soirée s’annonçait fructueuse.

Les musiciens de cette soirée étaient tous talentueux, mais celui qui se distingua le plus était l’ingénieur son qui jouait du larsen. J’avais jamais entendu une telle variété de cris de griffon qu’on encule. Sa sono a plus souffert plus que nos foies, c’est dire.

Une fois le sound check terminé et le taux de malentendant augmenté, nous nous acharnâmes sur le bar, comme à notre habitude. Les concerts étaient bons, tout le monde passa un bon moment.

Nous jouâmes comme convenu après minuit. Basile joua encore mieux qu’hier et nous aussi. Nous sentons que le feeling s’installe et que le show se rôde rapidement.

Après une demi-heure de show, nous atterrâmes à nouveau dans le bar qui nous accueillit tel un chaleureux feu de cheminée. À vrai dire, nous tombâmes dessus comme on tombe d’un arbre. Et à partir de ce moment les évènements se déroulèrent à une vitesse affolante. Une quantité industrielle de bière fût consommée, des testicules furent exposées, j’ai appris toutes sortes d’insultes italiennes.

Florent prit contrôle de la sono, ça devait finalement être sa vocation. Mani, lui, prit contrôle de la tireuse à bière, il ne fait aucun doute que c’est sa vocation. Le patron, lui, était un figurant dans son propre bar.

Vers 4 heures et demi, nous apprîmes qu’un Burger King devait fermer à 5 heures à seulement 500 mètres du Pub. Nous avions une mission. Un but. Nous étions la communauté de l’anus et le Burger King était notre Mordor. Nous n’avons pas trouvé l’entrée du drive-in, alors nous avons parqué le bus dans un espace-vert comme on parque un 4×4 au milieu de nulle part. La communauté a titubé jusqu’au drive-in ou nous avons commandé douze menus Whopper sans le moindre scrupules. Après avoir marchandé, l’employée nous a donné nos couronnes et a accepté de faire une selfie avec nous. Des appendices furent exposés et nous reprîmes le chemin du bar pour distribuer des menus aux derniers survivants de la soirée.

Nous avons remercié notre barman pour sa patience et rentrâmes à cheval à l’hôtel. Basile rampa et le bus tituba, tout le monde tomba dans son coma. Non sans oublier de dévoiler des appendices à la sécurité dans les couloirs de l’hôtel. Le bus, lui, s’est parqué dans le jardin de l’hôtel.

Notre périple touche maintenant à sa fin, nous sommes sur le chemin du retour et l’odeur de distillation a fait fondre les sièges. Kevin est passé du violet au bleu, mon haleine me fait maintenant tomber dans les pommes et le pull de Basile, autrefois blanc, indique maintenant à quels endroits il a rampé. Ce week-end n’était que le prélude d’une tournée qui s’annonce hydratée.

Papa, en dehors de la tournée, je reste un bon garçon, promis. Alors si tu ne me déshérites pas après ça, je t’invite en boire une.

Bisous, ton fils.

16 et 17 novembre « Pilosité australienne et vocations »

Mon adjudant major chef,

Veuillez recevoir, ci-dessous, un rapport détaillé des actes perpétrés au nom de la débauche lors de la soirée de jeudi 16 novembre dans le lieu dit « Tattoo Bar ».

18:30 – Le détachement australien (nom de code « Copia ») arrive au point de rendez-vous. Première constatation : leur batteur est poilu. Mais genre vachement poilu. Style divinité portugaise. On pouvait distinguer ses yeux lorsqu’il recevait le vent de face.
Le détachement de l’exécution (si vous trouvez un meilleur nom pour ces incapables, veuillez le suggérer dans les commentaires ci-dessous) a immédiatement commencé à installer le matériel. C est alors que j’ai pu noter quelques dysfonctionnements. La recrue Villalon et sa jambe de bois sont parfaitement inutiles. La recrue Chenorkian, et sa dispense de charge de plus d’un litre, n’est bonne qu’à boire des verres. Mener notre mission à bien s’annonce être une tâche délicate

20:00 – le détachement de l’exécution a fini son soundcheck tant bien que mal. Il a fallu confisquer les bières pour que le travail se fasse. Toujours pareil avec ceux-là.
Copia, eux, se rendent compte à ce moment là que les prises européennes ne fonctionnent pas en Suisse. Comment se fait-il qu’ils ne se soient pas renseignés? C’est comme si personne ne leur avait dit que la Suisse était le centre du monde. Scandaleux.

20:45 – Le concert de Rond of Sacrifice démarre. Quelques personnes se sont égarées dans la cave où se déroule l’exercice. Celui-ci s’avère être un succès, malgré les bruits de flûte de pan produits par l’amplificateur de la recrue Berra. La recrue Molock a interprété un morceau qu’il n’avait encore jamais joué avec le reste du détachement, avec brio ! Faut dire qu’il n’était pas encore ivre.

22:00 – Le concert de Copia est impressionnant. On sent que le détachement est expérimenté. Ils manient leurs armes comme des tueurs et ne ratent pas leur cible. C’était l’avant-dernier concert de leur tournée et on sentait que le show était rôdé.

23:30 – Les concerts sont terminés. Les recrues sont toutes accoudées au bar. Si la vocation de Mani est de servir des bières, celle du batteur de Copia est de les boire. Grosse barbe, grosse tignasse, grosse soif et grosse descente. Si le détachement de l’exécution n’était pas censé partir le lendemain matin, la fête aurait battu son plein. Cependant tout le monde est rentré chez soi plus ou moins sobre, sauf les australiens qui sont rentrés chez la recrue Mini boire ce qu’il lui restait.

Mon adjudant major chef, je ne sais pas ce que vous m’avez donné pour une équipe de jambes cassées, mais si je dois instruire ces troufions à la vie militaire, je risque fort de me pendre avec mes lacets.

Caporal Fistulin

17 novembre  : « Trou à rat et autochtones »

Boubi,

T’es un brave toutou, c’est pour ça que je t’écris une lettre. Même si tu sais pas lire parce que les chiens vont pas encore à l’école. En fait, pour le bien de cette review, on va faire comme si t’étais aussi intelligent que notre bassiste. Ce qui devrait plus ou moins suffire.

Hier, après 8 heures de route dans le méthane et la bonne humeur, on est arrivés à Herdorf. On aurait pu faire 7 heures mais on a été pris dans des bouchons au dernier moment. C’était l’heure la plus longue et odorante de ma vie.

Le bar où on a joué s’appelle Rattenloch. Ce qui veut dire « trou à rat ». Le bar était grand, la scène aussi. Pour un trou à rat, c’est un endroit accueillant ! Si on oublie la flaque de sang séché aux toilettes, bien entendu.

Par la même occasion, on a rencontré From Void To Abyss! Le groupe avec lequel nous allons tourner lors des dix prochains jours! Leur bassiste parle français, on est donc obligés de rester polis pour une fois. Leur batteur est un tas de muscles avec une tête dessus et leur guitariste est le sosie de Mini ! Ils ont le même petit goitre mignon, plus ou moins la même coupe de cheveux et ont les même mimiques! Ils avaient peut-être le même facteur !

En général, on peut s’énerver avec le gars qui fait le son quand ça va pas. Mais notre ingénieur son était aussi le bar man. C’était donc hors de question de s’énerver avec lui. Le soundcheck fût difficile. Je me suis rendu compte que j’ai oublié mon accordeur et Cédric l’alimentation de son pédalier. On commence bien. Je m’attends à oublier une basse quelque part à un moment où un autre.

Malgré le peu de monde présent, il y avait beaucoup d’ambiance. Les concerts se sont donc bien passés! Il semblerait même que le patron ait aimé puisqu’il nous a demandé de lui signer et donner un album. Il a pas souri une seule fois avant le show mais il avait l’air heureux à la fin (peut-être parce que c’était fini). Il a même bu avec nous ! Faut dire qu’on a lancé l’équivalent d’un 13ème salaire derrière le bar.

Aux alentours de 23 heures, les tchèques sont rentrés dormir à l’hôtel. Parce qu’il y a école demain. Florent, Kevin, Cédric, Mani et Basile sont partis chercher un kebab, sans succès. Pendant ce temps là, je gisais abandonné dans le bar. Il m’a fallu faire connaissance avec les autochtones. Je les ai amicalement approchés avec des shots de Jägermeister et ils m’ont accueilli avec des shots de vodka au nougat. Voilà un breuvage qu’il est magnifique ! On a l’impression de boire du nutella, jusqu’à ce qu’on heurte le bar avec les dents.

Après avoir constaté que tous les commerces du coin avaient fermé, la communauté du kebab s’est enfilée dans un bar pour demander à manger. Et le pire, c’est qu’ils ont eu des boulettes de viande. Ils ont même pris le contrôle de la sono pour passer du Circle. Quel manque de goût.

Pendant ce temps là, j’ai convaincu le boss de mettre du Lamb of God et j’ai fait copain-copain avec le reste du bar. Ils étaient tous sympathiques, même celui qui me postillonnait dans les yeux ! Lorsque le détachement boulettes de viande est revenu, j’avais plus soif.

Je sais pas tout à fait combien de temps on est restés dans le bar, ni ce qui s’y est passé. Mais quand on est rentrés, c’était le schéma habituel. Des pédoncules fûrent exposés, vrillés. Basile a cherché la sortie de l’hôtel pour aller prendre à manger dans le bus, mais il l’a jamais trouvée. Il a même pas retrouvé sa chambre, alors il est venu dormir avec Cédric et moi. J’ai le vague souvenir qu’on se soit retrouvés à 5 dans la chambre à se faire des confessions sur l’oreiller. Mais pour une fois, personne n’a sorti son pédoncule.

Boubi, sois un bon chien et arrête de manger le facteur. Papa sera bientôt de retour à la maison, sûrement avec le même nombre de neurones que toi. Et t’approches pas du restaurant au bout de la rue, ils font pas que des sushis.

Papouilles et léchouilles.

18 novembre : « République Tchèque : 1 – Circle of Execution : 0 »

Cher voisin du dessous,

T’auras peut-être pu remarquer que je suis plus à la maison parce que tu ne m’entends plus clopiner dans l’appart’ avec mes béquilles. C’est parce que je suis parti avec mon super groupe pour faire des super concerts, et c’est super ! Mais maintenant j’ai une super gueule de bois et c’est super pas cool. J’ai cogité un bon bout de temps pour remonter le fil des évènements, donc je vais te raconter ce que je me rappelle.

Hier soir, on a échoué (le verbe arriver convenait pas) à Budejovice vers 18 heures dans un bar appelé le MC Fabrika. Première constatation, il y a un magasin de cartes Magic dans le bar même. J’ai dépensé la moitié de mes couronnes sans boire une bière, c’est la première fois que ça m’arrive.

Après avoir fait un peu de repérage et s’être rendus compte qu’on était en avance (oui, il a neigé) on est partis à l’hôtel pour la prise de la chambrée. Le lieu ressemblait à un bloc communiste, mais c’était rien comparé aux chambres.

Alors normalement, j’essaie d’éviter d’être inutilement grossier. Mais là, et je préviens les âmes délicates, ça peut pas sortir autrement. L’hôtel a été construit avec le cul et les chambres ont été meublées par des aveugles. Au vu de la propreté, j’imagine que le personnel de ménage s’est pendu il y a déjà quelques mois. Il y avait des troupeaux de moutons sous le lit, mon tiroir était sans fond et la porte des toilettes ne fermait pas… Parce que les toilettes bloquait la porte. Je rigole à l’idée du moment ou les ouvriers ont installé la porte, ils ont dû bien rire eux aussi ! Les architectes étaient sûrement encore plus saouls que nous quelques heures plus tard. Et les matelas étaient faits en cailloux, mais ça nous a pas empêché de dormir comme il faut. Je me demande bien pourquoi on dort toujours si bien…

On est retournés à la salle après ça et on a retrouvé nos copains de From Void To Abyss, bien plus frais que nous ! Et on aussi retrouvé ces amours d’Attack The Hero avec un line-up tout neuf ! C’est avec plaisir qu’on s’est rendus compte que les nouveaux membres n’ont strictement rien à envier aux derniers. Ils jouent comme des brutes, mettent beaucoup d’énergie et pètent beaucoup moins que nous.

Pour le premier groupe de la soirée (Poppyhead, qui faisait son premier concert) la salle était pleine. Pour un premier concert, y avait du niveau technique. Peu de feeling entre les musiciens et des écarts de justesse du chanteur mais un bilan tout de même positif !

Attack The Hero ont joué en deuxième et on avait tous les tétons bien durs. Leur nouveau chanteur a du charisme et chante bien plus juste que le précédent ! Le bassiste a des cheveux si longs et soyeux qu’Head and Shoulders devrait pas tarder à le kidnapper pour faire leurs pubs. Il m’a confié avoir joué du Black Metal pendant des années. J’étais donc surpris de voir qu’il gérait parfaitement le style de son nouveau groupe. Ferdinand aurait rendu fier le batteur de Lamb Of God et Jan était propre et remonté à bloque comme toujours. Mignon comme un tas de petits chats qui seraient pas encore passés dans le mixeur.

Nous avons joué en troisième. On s’est donnés comme si on voulait se casser les genoux. Les samples étaient trois fois trop forts, mais le public a fait comme si de rien n’était. Ils sont trop polis. Basile est de plus en plus propre, et le reste de l’équipe aussi. Jouer des concerts chaque jours aide vraiment à améliorer la propreté. Mais ça améliore pas du tout le foie.

Suite à ça, From Void to Abyss sont montés sur scène pour envoyer la patate, motivés et efficaces ! On sent que leurs morceaux deviennent de plus en plus propre également. Ils ont même accepté de nous faire un rappel !

Après les concerts, ça devient flou. Mais bien, bien flou. Je me rappelle que… Ah non. Je m’en rappelle pas. Donc je crois qu’on a bu quelques bières et qu’on est partis faire l’after ailleurs.

On est arrivés dans un bar qui avait déjà bien souffert de clients comme nous. Le sol était plus glissant que le caleçon de Cédric, je me suis retrouvé deux fois le cul par terre.

Deux heures plus tard, Mani était derrière le bar en train de servir des bières, et Kevin de les boire. Vers 4 heures, nous sommes rentrés avec Cédric et Basile. Ce que je sais du reste de la soirée m’a été conté par Florent et les photos qu’il a pris. Sur celles-ci, on peut admirer le bar vide avec deux poivrots endormis par terre. C’était Kevin et Mani qui, pour une fois, avaient été vaincus par la soirée ! Y a que la Tchéquie pour nous mettre dans des états pareils.

Nanar (c’est ainsi que se nomme mon voisin du dessous), j’espère que mes collocs sont gentils avec toi. Tu sais que tu peux venir chercher des bières dans notre frigo si t’as soif au milieu de la nuit, comme d’hab’. Prépare ta machine à tatouer pour mon retour parce que j’aimerais que tu rajoutes un trait sous mon pied.

Je te fais pleins de bisous dans les yeux ! Et à bientôt !

19-20 novembre : « Aventures bohémiennes nocturnes »

Chers lecteurs,

Vous aurez pu le remarquer, il n’y pas eu de review hier pour parler du concert de dimanche. À vrai dire, il s’est passé tellement de choses que je n’ai pas eu le temps de l’écrire. Mais je vais pas m’excuser, hier c’était notre day off et il y avait beaucoup, beaucoup à faire/boire. Mais je me rattrape maintenant.

Nous avons quitté notre bloc communiste d’hôtel dimanche matin pour partir à Prague. J’ai essayé de m’endormir pendant les trajets parce que c’est plus agréable que quand l’odeur me met des coup de boules. Croyez-moi, vous voudriez pas être conscients lorsqu’un des membres de l’équipe se retourne avec un petit sourire vicieux.

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi à l’auberge et sommes partis en direction de la salle après le check-in, bien que le lit essayait de me séduire. Lui et moi, on avait pas mal de choses à se dire, mais ca allait attendre.

Étant un peu en avance, nous avons décidé d’aller changer quelques euros en couronnes près de la place centrale. Je pense honnêtement qu’on aurait eu meilleur temps d’aller au marché noir. On s’est faits arnaquer. On a pris l’équivalent de huit cônes dans la raie. On peut même pas se consoler en se disant qu’on a donné de l’argent à des gens sympathiques.

Nous avons bu une bière et sommes retournés au Chapeau Rouge pour retrouver nos copains d’Attack The Hero et From Void to Flaveveskesmes (c’est ainsi qu’on le prononcerait quelques heures plus tard). Là, on a su que la soirée allait être spécialement stimulante. Dans les backstage, il y avait : une magnifique gulash, deux palettes de bières Kozel et 15 types bien remontés. Il était évident qu’on allait tous se casser la nuque sur scène et pendant les concerts les uns des autres.

FVTA ont ouvert la soirée. Il y avait beaucoup de monde. Ils étaient tellement propres et précis qu’un playback aurait sonné plus brouillon. Les types étaient au top de leur forme. Bordel, j’ai l’impression de me répéter mais c’est sincère, les types sont un peu meilleurs à chaque fois. Et je dis pas ça parce que ce vilain Carl me lit et balance tout aux autres membres du groupe ! J’explique : leur bassiste est français (et roux, il faut le dire, il y en a un sur mille) dans un groupe de Tchèques. Donc quand j’ai dit que leur batteur était une montagne de muscles avec une tête dessus, c’est pas tombé que dans des oreilles francophones ! Mais il l’a bien pris, parce qu’il a autant d’humour que de muscles.

Nous avons joué en deuxième. Nous étions motivé mais aussi pâteux du soir d’avant, si ce n’est pas pire. J’ai commencé l’intro en loupant une mesure, Kevin a cassé une corde pour la deuxième fois en trois jours, Basile a eu un black out pendant le concert et est mal parti sur deux chansons, dans la confusion. Nous nous sommes donc excusés et avons fait en sorte de finir le set avec plus de professionnalisme. Nous n’étions pas contents de nous même, mais le publique était très réceptif ! Il y avait de l’ambiance et finalement, c’est ce qui compte. Il y a quand même eu 3 stage dives !

Attack The Hero ont enchaîné et on a senti qu’ils étaient à la maison avec leurs copains comme lorsque nous avons fait notre vernissage au Pont Rouge. Les gars envoient toujours la patate, le bassiste a un véritable moteur de ventilateur à la place du cou et le batteur nous a gratifié d’un magnifique solo de flûte. Non je déconne, il nous a offert un solo de batterie digne d’une machine industrielle sous amphètes.

Nous sommes restés boire dans la salle avec toute l’équipe jusqu’à ce qu’on nous jette dehors. Mais, au Chapeau Rouge, ce qui est bien (et mal en même temps), c’est que lorsque la salle de concert ferme au 2ème sous-sol, il reste un club ouvert au 1er sous-sol. Je sais pas combien de bière nous y avons bu. Mais de toute façon j’ai pas assez de doigts pour les compter.

Comme toutes mauvaises choses ont une fin, nous avons décidé de partir… Pour aller dans un autre Club à 100 mètres de là. Celui-ci s’appelait « L’atelier ». Et c’était bien vu, parce qu’on allait continuer à y travailler.

Je me souviens qu’on ait joué à la pièce (le jeu où on se casse les phalanges avec une pièce), que le DJ mixait avec le cul, qu’on s’est fait des lapdances parmi et qu’on a dû se faire regarder un peu de travers. Mais de toute façon, avec ma tête de djihadiste et nos odeurs de fond de bouteilles, on a l’habitude .

Vers 6 heures, Cédric avait déja dormi une heure et Mani commençait juste à s’tomber dans le coma. Nous avons décidé qu’il était temps de ramper jusqu’à l’hôtel. Mais nous n’étions que cinq. Kevin avait disparu. Et vu l’état dans lequel il était la dernière fois que nous l’avions vu, il fallait le retrouver. Nous avons fait deux fois le tour des deux salles qui composaient le club, puis les toilettes des garçons et des filles (c’était pas grave, il y avait deux filles dans le club et elles bossaient derrière le bar, c’était le festival de la saucisse). Aucune trace de l’ivrogne. Nous avons commencé à paniquer en voyant que nous le trouvions nulle part. Puis, Florent a eu l’idée d’ouvrir une des cabines qui était restée verrouillée depuis un moment déjà. Il a glissé la clé dans la fente du verrou, a tourné, et là… Mais là. Je pense que le Vietnam m’aurait moins marqué que cette image. Kevin, pantalon et caleçon en bas, le menton sur le torse et la main sur le zgeg en train de ronfler comme un bébé. Je crois que c’est là que j’ai perdu la voix, on a tellement ri. Ça ne sert à rien de demander des photos, il s’est assuré qu’il y en ait plus. Et honnêtement je lui suis entièrement reconnaissant de me laisser le conter dans cette review, et j’espère que vous suffira aussi !

Nous sommes rentrés de travers à l’hôtel. Ça ressemblait plus à des moonwalk qu’à des pas. Mais nous sommes tout de même arrivés, tant bien que mal, pour aller dormir aux alentours de 7 heures du matin. Nous avons ri du fait que nous nous considérions comme des ébénistes, parce qu’on s’est façonnés de belles gueules de bois. À cette heure-ci, on aurait ri de n’importe quoi.

Je vous conterai les aventures du lendemain dès je le pourrai, parce qu’il y a quelques jolies anecdotes qui en valent la peine. Dans tous les cas, j’espère que vous aimez toujours autant ces petits pâtés, parce que moi j’aime bien vous les écrire.

Je vous souhaite de passer une bonne bière et de pas boire trop de soirées. À demain !

21 novembre : « Je t’aime, moi non plus »

Chère Prague,

On t’aime et on te déteste en même temps. Avec toi, ça se passe toujours bien au début, puis ça part en steak. C’est un peu comme quand on prête un jouet à un cousin et qu’il vous le rend cassé. Sauf que là, le cousin c’est Prague. Et les jouets cassés, c’est nous.

C’était lundi à 13 heures du matin. Une des femmes de ménage est entrée dans la chambre pour voir si elle pouvait faire son travail. Alors, non seulement elle pouvait pas, mais en plus elle est sortie de la chambre avec des larmes aux yeux, à cause de l’odeur.

Nous avons rampé hors de l’hôtel dans un taxi pour aller au centre manger un Irish Breakfast dans un restaurant que nous avions testé et approuvé l’année passée. Puis nous sommes allés nous balader, avec quelques arrêts bières par-ci par là. Kevin avait oublié sa veste dans le bar où nous l’avions égaré le soir d’avant. Il est donc rentré dans le premier magasin de souvenir qu’il a vu pour acheter le pull le plus stupide qu’il puisse trouver. Il est ressorti avec un « I <3 Prague ».

Nous avons retrouvé Jan d’ATH et sa copine au Hard Rock Café parce qu’on avait besoin de leur aide pour la suite du programme. Nous sommes allés dans un magasin de musique en métro. Depuis le début de la tournée, j’ai égaré la moitié de mon matériel. J’ai laissé mon accordeur au Tattoo Bar jeudi, puis j’ai perdu une de mes boules quiès et dimanche, j’ai oublié deux jacks au Chapeau Rouge. Si je pouvais oublier mes testicules, ça ferait longtemps que je serais eunuque.

Jan avait prévu de nous montrer son bar favori, et on y serait rejoints par les membres de From Void to Abyss. Pour ça il fallait prendre le bus. Et là, Prague, il y a un truc pour lequel t’es un peu débile. Je le dis pour tous les lecteurs qui risqueraient d’aller prendre un bus à Prague un jour. Les distributeurs de tickets de bus se trouvent dans les kiosques, dans les métros, mais pas aux arrêts de bus. Prague, des fois t’as vraiment l’air bourrée.

Nous sommes montés dans un bus plein et j’ai demandé à une jeune dame si je pouvais poser une fesse sur son siège. Elle m’a fait une place et a dû le regretter aussitôt. Je tiens à rappeler que nous avions beaucoup trop bu les trois soirs précédents. Je n’étais donc pas surpris de la voir froncer les sourcils.

Nous sommes arrivés 20 minutes plus tard. Si on avait dû faire un arrêt de plus Cédric aurait laché une abomination dans le bus et Kevin aurait vomi sur le pare-brise. Pendant le trajet, j’ai appris à dire « Hloppi Touristi ». Ce qui veut dire stupide touriste. Je jugeais important de le dire puisque c’était ce qui nous définissait le mieux. Enfin, surtout Kevin avec son pull.

Le bar ne ressemblait pas à grand chose vu de dehors, mais le contenu n’était pas négligeable. Premièrement parce que nous n’avons pas pu venir à boût du stock de bières, mais aussi parce qu’il y avait un billard, un baby-foot, un juke-box et… Un puits. Un puits de 32 mètres de long. Va piger pourquoi il y avait un puit dans ce bar mais ça lui donnait définitivement quelque chose d’unique.

Les copains de From Void nous ont rejoints là bas et nous y avons passé 3 ou 4 heures à boire comme des veaux. Après un moment à voir le patron ramener des bières et encore des bières mais jamais d’addition, je me suis interrogé sur le fonctionnement du système. Il s’avérait que la facture se réglerait à la fin de la soirée et que ceux qui partaient plus tôt allaient payer ce qu’ils estimaient avoir bu. Il aurait été donc plutôt habile de ne pas partir en dernier. Mais c’était sans compter sur le fait que nous sommes de Hloppy Touristi. Nous avons donc payé 39 bières, 8 whiskys, 6 jameson et quelques thés et nespresso (on a gardé la quittance pour l’encadrer). Mais vous savez ce qui est tout de même génial ? C’est que même avec un mauvais taux de change, ça nous a coûté moins de 100 francs.

Nous sommes rentrés en taxi austère au centre parce que nous voulions aller voir un club connu dont on nous avait parlé. De toute façon, personne n’était motivé à faire toute la nuit et nous n’avions plus beaucoup d’argent.

Pour finir on est rentrés se coucher à 5 heures du matin, les porte-monnaie vide, après s’être démerdés pour que le DJ passe un de nos morceaux.

Prague tu nous as dépouillés de notre sobriété et de notre argent, mais t’auras pas notre dignité. On l’a pas prise avec nous de toute façon. Et même si tu peux être une vraie salope avec tes hloppy touristi et que t’as pleins de junkies dans les rues, tu regorges également de gens incroyables et de lieux magnifiques. On ne se lasse pas de venir nous faire arnaquer chez toi. Et quitte à nous faire arnaquer, autant que ça soit par toi. À bientôt j’espère !

Pas de bisous et léchouilles par contre, t’es un peu sale, on t’a pissé partout.

22 novembre : « La vengeance est un plat qui se mange froid »

Monsieur Van Damm,

Mercredi soir vers 4h30, j’ai commencé à écrire cette review complètement ivre. À la base, je l’avais dédiée à Micheline Calmy-Rey. Ne me demandez pas pourquoi j’ai changé, je suis encore saoul au moment où j’écris.

On s’est réveillés dans une chambre dévastée, remplie de cadavres de bière, de vin et d’humains. Nous sommes arrivés en Slovaquie en début d’après-midi parce que nous étions près de la frontière. Nous avons dû faire 4 ou 5 heures de trajet pour arriver à Kosice.

Nous sommes arrivés avec une heure d’avance devant la salle, alors nous nous sommes parqués dans un bar pour boire une bière et ne pas perdre notre temps en attendant. Ce bar puait ! Je sais pas si c’était le seul client ou si c’était l’endroit qui sentait comme ça, mais nous n’avons rien arrangé. Nous avons investi les toilettes aussi vite que nous avons commandé nos bières. À 18h, nous sommes retournés à la salle.

Depuis l’extérieur, ça ne ressemblait à rien. Il n’y avait pas de panneau, aucune indication. Juste une porte noire pleine de stickers avec des barreaux. Mais lorsque l’on passe cette porte et que l’on traverse le couloir, on arrive dans une salle énorme.

Quelqu’un m’a expliqué que le lieu était une référence pour les fans de metal des environs, et ça se comprenait. Cependant, nous avons joué sur une petite scène à l’étage, mais c’était pas si grave. Nous étions en petit comité avec une bonne ambiance. Le concert de From Void s’est déroulé sans accrocs. Ça fait plaisir de voir que, même en traînant une belle gueule de bois, ils sont toujours efficaces.

Nous avons suivi et, pour rester au niveau de FVTA, nous nous sommes donnés. Après avoir inondé la scène de sueur, nous avons paqueté notre matériel et l’avons mis sous clé dans un local dans la salle pour pouvoir boire tranquille.

Aurais-je oublié de préciser que la salle fournissait des appartements ? Je pense que c’est important. Parce que ça justifie un peu la suite des évènements, même si ça ne les excuse pas. Le fait que nous étions à proximité de nos lits, nous a bien pourris.

Après les concerts, nous nous sommes assis tous ensemble pour boire des bières et commander des cochonneries. Nous étions tous d’accord pour dire que la fatigue se ressentait et qu’on avait envie de se coucher tôt. Donc on a misé sur une descente efficace d’alcools forts. Cédric a demandé 10 shots de Tatratea, le barman lui a conseillé de carrément acheter la bouteille parce qu’il allait vider la moitié dans les 10 shots. Ça semblait logique, alors il l’a payée (18 euros et quelques). Il ne se doutait pas que ça serait le début de notre fin. L’allumette dans la station essence.

Les premiers shots fûrent difficiles mais ceux qui suivirent descendaient tout seuls. Nous avons fini le Tatratea, avons pris des Jäger et de la Becherovka. Paradoxalement, c’était la première fois que nous allions nous coucher aussi tôt (3 heures du matin/début de soirée). Je n’avais encore pas été aussi ivre de toute la tournée, mais c’était rien comparé à Florent.

Pour ceux qui nous connaissent un peu, vous saurez peut-être que Flo ne s’endort pas en soirée. Nous nous sommes tous endormis, au moins plusieurs fois, au cours des nombreuses soirées que nous avons passé ensemble. Notre chanteur, lui, ne s’est jamais endormi. Presque toujours ivre, toujours en train de faire durer la soirée, mais jamais endormi.

Vous aurez peut-être entendu qu’il s’est souvent amuser à punir les dormeurs. Et c’est vrai. J’ai moi même eu ses testicules sur le front après m’être assoupi par le passé. Donc, hier, lorsqu’il s’est endormi à côté de son lit, ça m’a ému.

Je me suis tout d’abord assuré que son coeur battait correctement et qu’il respirait comme il faut. C’était vraiment inédit de l’observer sous forme de déchet. Il était donc normal que cela nous inquiète dans un premier temps. Mais dans un deuxième temps, je me suis empressé de défaire mon pantalon. J’ai un peu honte d’avoir commis cet acte que j’ai si souvent qualifié de puéril et irrespectueux. Mais là… Là ! Là, c’était une douce revanche, une pure Vendetta. J’ai cru que ce jour ne viendrait jamais.

C’était en suite au tour de Cédric de faire ce qu’il avait à faire. Puis, Carl s’est proposé. Quel volontariat ! Mais je pense que les testicules françaises étaient de trop, puisque Flo a violé la gravité en se relevant sans les mains pour s’envoyer dans le mur d’en face. Après ça, il a essayé de viser son lit, mais a mis une Zidane dans une vitre. Après ce dessert, nous nous sommes tous endormis plus ou moins dans nos lits.

Ce soir, nous jouerons en Hongrie, à Budapest. J’espère sincèrement que la soirée sera moins riche en alcool qu’hier, mais ça fait plusieurs jours que je l’espère sans que ça arrive.

Jean-Claude. J’ai une pensée pour toi qui adore l’eau, parce que moi aussi en ce moment. Je suis content qu’il y en ait encore, sinon la tournée aurait fini le deuxième soir.

High kick et bisous tout pleins.

23-25 novembre : « Hommage »

Jan, Ferdi, Akira and Meph,

Je vous dédie cette review pour tout ce que vous avez fait pour nous. L’accueil, l’aide, les concerts, l’ivresse, tout ! Vous êtes un groupe magnifique et j’espère sincèrement qu’on se reverra aussi vite que possible. J’espère aussi que vous trouverez quelqu’un qui pourra mieux traduire ce texte que Facebook !

Mardi soir, pour notre dernier show avec Attack The Hero, nous nous sommes rendus dans un lieu perdu au milieu d’un bois qui semblait dépeuplé par un accident nucléaire.

La salle, comme souvent par ici, semblait peu attrayante vu de l’extérieur, mais était spacieuse et bien équipée à l’intérieur. J’avais perdu ma voix deux jours avant. J’ai donc commencé la soirée par un thé et me suis fait regarder comme un traître.

Le premier groupe, Moisani, avaient un très bon son, mais surtout, d’évidentes influences de Meshuggah. J’ai malheureusement dû apprécier le concert depuis l’extérieur parce que c’était à nous de gérer les entrées. Mais lorsque ceux-ci feront des concerts plus près de la Suisse, je m’assurerai de ne pas les louper et je conseille aux lecteurs de faire de même !

From Void to Abyss ont suivi et, comme toujours, c’était un bon concert. Je suis tombé amoureux de leur chanson Souleater. Je trouve que c’est une perle.

Nous avons continué et envoyé ce que nous pouvions. Les copains de FVTA ont eu la gentillesse de prendre un tabouret avec eux pour que j’ai un endroit ou poser mon derche et reposer ma jambe si besoin. Ce qui était extrêmement bienvenu!

Attack The Hero ont conclu la soirée en mettant tout le monde d’accord. Nous nous sommes même invités sur scène après avoir demandé un rappel. Sur Toxicity, Ferdi a donné la batterie à Florent pour le fun. Nous avons détruit nos nuques et ri comme des baleines. C’était un bon début de soirée.

Pour la suite, nous sommes partis avec les bus en direction de l’hôtel. Nous nous sommes retrouvés à 16 dans la chambre à boire tout ce qu’il restait. Pour notre dernière soirée avec ATH, nous avions prévu deux bouteilles de rouge et ramené la bouteille de champagne que nous n’avions pas pu boire pendant l’after du vernissage. Ça, plus les bières importées du bar en quantité respectable, ont suffi à avoir raison de nous.

Aussi surprenant soit-il, des pédoncules ont été généreusement agités, Florent m’a arrosé quand je suis venu l’emmerder dans la douche et on s’est tapés des théories dans un anglais approximatif.

Attack The Hero, on veut vous remercier encore pour tout ce que vous avez fait pour nous. Les moments qu’on a passé avec vous étaient vraiment mémorables, comme toujours !

On vous envoie pleins de bisous avec la langue dans la bouche, le nez, les oreilles et le pédoncule ! À tout bientôt !

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