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Caliban

Le festival qui porte le nom le plus chouette d’Helvétie se tiendra à la fin de l’été (ou presque). Avec une soirée de plus que lors des précédentes éditions, le douxième Tohu-Bohu ravira un public éclectique, encore faut-il viser la (les) bonne(s) soirée(s).

Cette année, quelques changements pour Tohu-Bohu qui réaménage son site. Il sera pourvu uniquement d’une grande scène, pouvant tout de même toujours accueillir 3’500 personnes à ses pieds. La petite scène, dédiée jusqu’ici aux groupes valaisans, a en effet été supprimée pour rendre à l’espace « restauration » sa place d’origine. Néanmoins, les groupes locaux seront toujours mis en avant par le festival puisque ce sont eux qui ouvriront chaque soir les festivités, mais sur la grande scène. L’autre évolution concerne la mise en place d’une troisième soirée. En effet, le comité du Tohu-Bohu a choisi d’ajouter un soir en raison notamment du temps conséquent consacré au montage/démontage du festival sur un site pas simple à organiser.

Le Tohu-Bohu débutera donc le jeudi 1er septembre. Ce sont les amateurs de pop et de chanson française qui se déplaceront pour applaudir Patrick Bruel qu’il me semble bien inutile de vous présenter. Avant ‘Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiick’, vous aurez l’occasion d’écouter Macaô, un groupe suisse qui a remporté plusieurs tremplins musicaux et qui présente son dernier EP avec des titres pop/rock en français ou encore Capsul, eux aussi valaisans. Le Tohu-Bohu souhaite vous faire découvrir leur chanson francophone de qualité.

Impression

Vendredi soir, c’est punk, c’est ska et c’est rock, avec pour débuter le groupe Worry Blast déjà bien connu hors des frontières valaisannes. En effet, lui aussi a remporté plusieurs concours musicaux et a fait des premières parties d’artistes tels que les Wampas, Scorpions ou même récemment un autre monstre de la scène française, Johnny Hallyday. Lui succéderont sur la grande scène The Interrupters, des potes de Tim Armstrong (Rancid/The Transplants – excusez du peu) qui joue de temps en temps avec eux. Après ce groupe de Los Angeles, place aux Espagnols The Locos, side-project de Pipi, chanteur à crête amuseur public au sein de Ska-P. Pour clore cette soirée, rien de moins que Millencolin, figure suédoise du punk-rock 90’s. Il paraît que maintenant le groupe verse plutôt dans le rock « agressif ». N’empêche que c’est avec nostalgie qu’on se rappelle que c’est grâce à eux – ainsi que The Hives ou Refused pour ne citer qu’eux – que Burning Heart est devenu l’un des plus grands labels indépendants européens.

Je me suis tellement étalée sur la soirée du vendredi (et un peu celle du jeudi, certes) que j’ai presque plus de place pour celle du samedi. Une phrase donc pour vous présenter la soirée electro (ça tombe bien, j’y connais que dalle) avec deux live, ceux de Thylacine et Breakbot, et deux DJ set proposés par Etienne de Crécy et 2ManyDJ’s. Comme dit plus haut, il y en aura décemment pour tous les goûts.

www.tohu-bohu.ch

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