RUSH OF ADRENALINE – Pinky Bar – 10/04/2013

DR : Présentation du groupe et des membres, historique et nom du groupe

Arnaud bassiste

Daroche guitariste

Yann batteur

Almir (Amiral) chanteur

Pierre-Jo bassiste

ARNAUD : le projet est né entre 3 copains qui faisaient de la musique pour se faire plaisir et les choses ont gentillement pris forme puisqu’à force de répétitions, des morceaux sont venus et ces 3 amis sont devenus 4 car j’ai fait le quatrième et on a commencé à chercher un chanteur. C’est là où le truc a démarré.

ALMIR : le nom du groupe vient d’un T-shirt que les 4 premiers membres du groupe ont porté (cadeau de la mère du batteur de l’époque) et sur lequel il y avait marqué Rush Of Adrenaline d’une couleur différente sur chaque t-shirt. Ça faisait vachement Bioman ! Ils l’ont porté jusqu’à ce que j’arrive et j’ai mis mon droit de veto (rires).

DR : vous composez en groupe ou de manière individuelle ?

YANN : ça vient d’un peu partout, un jour par exemple, Arnaud va apporter une ligne de basse qui va beaucoup nous intéresser. On fonctionne aussi beaucoup avec les impros. En répète on va se chauffer, Pierre-Jo lance lance un riff de basse, Daroche suit, moi j’embraye dessus. Comme ça enregistre continuellement, des fois il y a des trucs qui nous plaisent et on commence à travailler sur cette base.

ALMIR : il y a des fois, ils commencent à faire des trucs et moi si je ne le sens pas je leur dit tout de suite.

DR : donc c’est toi le leader ?

ROA : IL N’Y A PAS DE LEADER !!!

ALMIR : on essaie d’avoir une certaine démocratie dans le groupe. Mais il faut dire ce qui est. C’est à moi d’apporter les textes. Si leur musique ne me dit rien (eux n’ont pas envie de faire de musique sans texte), ça ne sert à rien d’aller plus loin. Ça arrive rarement mais ça arrive. Ça a été souvent le cas où on buffait et le texte est venu en 5 minutes mais il y a des fois où il fallait attendre longtemps. Il y a même des morceaux qui ont été fait au début quand je n’étais encore pas là et les textes ne sont encore pas là non plus.

DR : tu composes donc ton texte par rapport à la musique. Ça vient de tes ressentis ?

ALMIR : ça vient d’un point de vue émotionnel, ça vient de l’actualité, ça peut venir un peu de partout. Ça dépend de mon humeur ! Je suis très éclectique, je peux ainsi écrire tout et n’importe quoi sur tout et n’importe quoi mais faut que ça vienne. Je ne travaille pas mes textes (ça c’est dit) car je suis très spontané avec l’écriture.

ARNAUD : en fait il n’ose pas le dire mais il s’inspire des gens. Il s’inspire de nous, de toi en ce moment…. (rires)

DR : inversement vous avez un droit de veto sur ces textes si ça ne vous plaît pas ?

ROA : oui bien sûr !

YANN : surtout pour le titre des chansons (rires)

ALMIR : les titres n’ont souvent aucun rapport avec le texte, je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça. Il y a aussi des titres mystères comme Genkope par exemple. On est tous au courant de ce que veut dire Genkope sauf Daroche parce qu’il n’était pas là quand on l’a fait et il peut toujours chercher…

DAROCHE : justement je suis en train de monter un plan machiavélique pour ça !

DR : avez vous un engagement quelconque ?

YANN : je ne me sens pas le porte parole de quoi que ce soit, ça s’est trop fait depuis trop longtemps et ça ne veut plus rien dire.

DAROCHE : et à partir du moment où on n’est pas tous d’accord…

ALMIR : il n’y a pas de thème précis mais celui qui ressort souvent est lié à l’injustice sous toutes ses formes.

DR : parlez-moi un peu de votre démo 3 titres

YANN : on l’a fait surtout pour avoir un support et vu qu’on s’est dit on va faire ça autant le faire bien. Donc on est parti enregistré en studio et là on réfléchit doucement à l’album mais il nous manque encore les fonds.

DR : la démo date de 2011, votre musique a-t-elle évoluée beaucoup ou non ?

YANN : on a gagné pas mal en patate : Daroche est venu avec sa guitare avec un son vachement plus « gras », plus « sale » ce qui nous convient très bien à tous. Du coup, les dernières compos ont pas mal tendance à tourner vers le punk, ce qu’on a tous aimé à un moment. C’est vrai que ça a un petit peu changé, on est moins lisse.

ARNAUD : c’est-à-dire qu’au bout de 7 ans, on ne fait plus l’amour de la même façon. Au début il y a la fougue évidemment, on va dans tous les sens, on ne manie pas très bien son engin et forcément on explore un peu tous les domaines. Après on réussit, grâce à l’expérience, à se recentrer sur l’essentiel et (plus sérieusement), il y a eu 5 line-up depuis la naissance du groupe. Daroche est le dernier à nous avoir rejoint (en espérant que ça s’arrête là) car nous sommes satisfaits de ce que l’on fait.

DR : quels sont vos projets ?

ARNAUD : avant nous faisions les choses par nous-même que ce soit la recherche de dates, la prise de contact, le partage de scène avec d’autres groupes… Maintenant, nous sommes en train de nous constituer en association. Rush Of Adrenaline est une association avec son président, son trésorier ainsi que ces membres et on espère au travers de ce projet pouvoir développer le groupe en jouant sur des scènes de plus en plus importantes et sortir un album.

DR : avez-vous un message pour nos lecteurs ?

DAROCHE : venez nous voir !!!

YANN : éteignez la télé et écoutez de la musique !

ROA : merci !

DR : Merci à vous pour cette bonne humeur.