Samedi soir, Shaka Ponk faisaient le dernier arrêt du MonkAdelicTour à l’Arena de Genève. Retour sur une soirée qui n’a laissé personne indemne.


Le duo Alb a ouvert la cérémonie. Leur rock agrémenté de sons de jeux vidéo et de lourdes basses a su motiver le public qui les découvrait. Ils ont profité de chaque seconde passée avec le public pour cette dernière date, n’hésitant pas à dépasser le périmètre de leur matériel pour aller à son encontre. A peine de temps de dévoiler une bâche pour promouvoir leur pages Facebook et Instagram qu’il est déjà temps de quitter la scène, à contre-cœur.

L’excitation devient de plus en plus palpable au fil des vingt minutes d’attente qui suivent. Il faut dire que ça faisait presque trois ans que nous n’avions pas revu les sept singes en terres helvétiques. Alors quand les lumières s’éteignent, on entre dans un état second.

Lors de notre entrevue en novembre dernier, Sam et Frah nous avaient promis un décor post-apocalyptique réel et des visuels comme ils n’en avaient jamais créés, et ils n’avaient pas menti. Des tours de pierres mobiles, des arbres, un écran encore plus grand qu’auparavant se dévoilent petit à petit. Le groupe donnent le coup d’envoi avec ‘Killing Halleluja’, et c’est parti pour deux heures de show.

Le set fait presque un sans-faute. Le dernier album, ‘The Evol’, est mis en avant avec presque que les meilleurs titres. Mais c’est surtout le retour de ‘Palabra Mi Amor’ qui a rendu la foule complétement hystérique. Mention spéciale à ‘Share A Line’, qui, comme Sam nous l’avait confié, a gagné la bataille contre ‘French Touch’, et qui est certainement responsable du 80% des bleus qu’on s’est découvert en rentrant chez soi.

Ce qui n’a pas changé, c’est l’énergie des monkeys. De vraies piles électriques ! Pour faire profiter tout le monde, ils ont décidé de créer un couloir dans la foule afin d’amener une scène de fortune au milieu de la salle. Bon, on va pas se mentir, Frah ne se donnerait pas tant de mal pour rester planté là et chanter son couplet. Et en deux temps trois mouvements, voilà que toute la salle se met à courir autour de lui. Il a ravi le balcon en allant se promener parmi les sièges, laissant sa place dans la foule à Samaha. On peut dire Frah a pratiquement passé plus de temps sur les bras du public que sur scène, allant jusqu’à se jeter des gradins car c’est « le moyen le plus rapide pour retourner à la scène ».

Mais la cerise sur le gâteau, c’était bien les visuels. L’écran fait plus que jamais partie du groupe, avec énormément de parties interactives, notamment lorsque les deux chanteurs sont aux commandes d’une armée de squelettes et que tous dansent en parfaite synchronisation. Le clou du spectacle : la maintenant traditionnelle battle de batterie entre Ion et un singe. Cette scène a pris une toute autre dimension. Le gorille géant se bat contre Ion, qui bénéficie de l’aide de ses acolytes pour détruire l’instrument du primate. Puis la bête fait, tour à tour, revenir parmi nous Kurt Cobain, Prince, David Bowie et Lemmy. Ils se battent contre chaque musicien de Shaka Ponk, à la guitare, à la basse et à la danse, et ils triomphent haut la main. Un bel hommage qui en plus est porté par un graphisme magnifique.

On pourrait en parler encore pendant des pages et des pages, mais le plus simple est d’aller les voir en festival cet été, et de découvrir ce nouveau show qui est simplement fou. Pensez tout de même à prendre des genouillères.

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