Necrowretch-Putrid-Death-Sorcery

Necrowretch est un groupe de Death Metal français venant de Valence, créé en 2008. Ils ont à leur actif plusieurs EP et démos sous forme de cassettes audio et disques vinyle (si si, WTF ?!?) ainsi qu’une multitude de concerts à travers l’Europe. Ce groupe est composé de deux membres : Vlad au chant/guitare et Amphycion à la basse. Desecrator vient les rejoindre pour les lives à la batterie.

Leur premier album « Putrid Death Sorcery » m’a mis une claque et je ne savais pas trop quoi en penser. Effectivement au bout de plusieurs écoutes, j’ai enfin compris ce qui m’a paru étrange : cette sensation bizarre que j’ai ressentie l’année de mes 17 ans quand j’ai découvert le metal extrême avec Deicide. Je me suis dit : « Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Ça sort d’où ?? Pourquoi ??? » À ce moment précis, ma vie change radicalement pour m’orienter de plus en plus vers ce style musical si particulier. Et donc, en écoutant le premier album de Necrowretch, tous ces souvenirs sont remontés à la surface pour mon plus grand plaisir.

Mais revenons plutôt à ce qui nous intéresse. Ce premier opus comporte 11 titres pour une durée totale d’environ 36 minutes. Après les 10 petites secondes d’introduction, ça arrache direct jusqu’à la fin, ils ne nous laissent aucun répit. Je n’ai pas eu l’occasion d’écouter leurs différentes démos mais en tout cas, je peux dire haut et fort que ce disque est très prometteur pour la scène underground. Les compos sont bien pensées et musicalement il n’y a pas à avoir honte. Le seul hic qui pourrait faire décrocher, c’est le chant. Vlad vocifère comme les chanteurs de Black Metal et on aime ou pas. Pour ma part, j’ai eu du mal au début car le Black ce n’est pas trop mon truc mais au final, je m’y suis fait et le tout donne un résultat plus que correct. Le seul réel point noir de cet album est au niveau du mixage car par moment, on a l’impression de perdre la batterie ou alors c’est la basse qui devient trop présente et ça fait un peu capharnaüm : on n’arrive plus à bien distinguer les instruments. Pour certains, je chipote mais bon, il fallait bien trouver quelque chose.

Pour conclure, comme je l’ai dit précédemment, tout ceci est très prometteur et j’ai la nette impression que Necrowretch n’a pas fini de faire couler l’encre et de décrasser les oreilles de metalleux de l’extrême.

 http://www.centurymedia.com/

http://necrowretch.net/

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