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Sorti le 27 Janvier, le nouvel album de Kampfar sonne pour moi comme une découverte. Non pas que le black metal soit pour moi un total inconnu, mais mes connaissances paraissent bien maigres. Faisons donc une petite remontée dans le temps pour connaître ces norvégiens.

20 ans d’existence déjà …  Fondé comme un duo, ils resteront dans cette configuration jusqu’en 2003 à l’arrivée de II(13) leur batteur. Ils avaient déjà sous le coude plusieurs EP’s et deux albums. Pouvant désormais se produire en live, ils continuèrent ainsi avec les sorties de « Kvass », «Heimgang » et «Mare ». Malgré le départ de l’un des fondateurs, Thomas, le groupe n’a en rien perdu de sa volonté d’aller de l’avant, et s’est donc mis à composer durant la première moitié de 2013 son nouvel album.

Qu’est-ce que Kampfar ? Quelle est leur musique ? Autant de questions que je me suis posé juste avant de lancer cet album. Autant le dire tout de suite, sans rentrer dans les subtilités d’un genre quasi inconnu (pardonnez-moi les fans et les inconditionnels), j’ai aimé ce black teinté de pagan. Là où pas mal de groupes m’ennuient et me font reculer d’un pas, Kampfar par cette galette a su me transporter ailleurs, par ces ambiances aériennes et pourtant tranchantes. « Mylder » en ouverture a parfaitement su m’embarquer dans ce voyage, que « Our Hounds, Our Legion » et son intro acoustique a su me faire atterrir ailleurs. « Mylder » et son côté très … black’n’roll que j’ai trouvé intéressant, « Swarm Norvegicus » et ce côté épique amené par des samples qu’on pourrait croire tout droit sortis des drakkars envahissant la Normandie, subtilement complété par le chant agressif de Dolk.

Chaque titre apporte un petit plus, une ambiance, une violence ou une douceur. Là où d’après certains chroniqueurs leurs précédentes sorties s’essoufflaient en milieu d’album, je n’ai pas ressenti cela pour « Djevelmakt ». Tiens, en écrivant ce passage de ma chronique, c’est le titre qui clôture l’album qui passe « Our Hounds, Our Legions », l’ambiance est épique, sombre et puissante. Pourtant la toute fin du morceau semble plus mélancolique, comme si l’on arrivait à la fin d’un voyage, au moment de se dire au revoir. Belle conclusion pour une chronique ? NON !

Car je me devait de parler de la pochette, peinture à l’huile de 1981 de l’artiste Polonais Zdzisław Beksiński, elle a été sélectionnée par le groupe avant de commencer l’enregistrement de l’album, et les aurait influencé sur les paroles et l’ambiance à parcourir à travers les 8 pistes de l’album. Je terminerai sur une citation de Dolk à propos de cette peinture, qui résume bien ce que je peux penser de cet album (non traduite dans le texte) :

« The cover art sums up the lyrical content of the album. This is not a concept album per se, but there is a strong lyrical theme running through the album. The theme is condemnation. It’s anti-religion and not anti-human. What is reality, what is a dream , where do we end up? Are we free individuals, do we decide our own path and faith? »

http://www.indierecordings.no/

www.kampfar.com/‎

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