Dust-and-Bones

En ce milieu d’année 2016, il y a décidément du monde au portillon du blues rock. Qui avait peur que la relève ne soit pas assurée ?

Il y a évidemment beaucoup de guitaristes talentueux qui connaissent les gammes majeures et autres pentatoniques sur le bout des doigts. Incontestablement, Gary Hoey en fait partie et nous le montre dans son nouvel album, Dust & Bones. Une Stratocaster au son bien épais autour du coup, Gary déroule un classic blues rock, autour de quelques grilles de 12 mesures, de rythmiques shuffle plutôt bien senties.

Pour autant, plusieurs écoutes n’auront pas suffi à me mettre la claque que j’attendais de l’homme. Car même si la palette de chansons présente une réelle diversité, les sonorités de guitares et la ligne de chant sont rébarbatives.

En effet, on discerne mal l’intérêt des grilles solos qui ne sont pas suffisamment bien mises en avant par rapport aux moments rythmiques, tant les plans de guitares se succèdent au cours des morceaux. Trop médium, sans vraie nuance, la six cordes devient lassante, ne jouant plus le rôle qu’elle devrait avoir dans l’album et dans le mix. De même, le chant manque de corps alors qu’il devrait être mis en avant au regard des textes forts portés par l’artiste.

En soi, le nouvel album de Gary Hoey n’est pas un mauvais disque. Il reste pour moi un album de blues rock honnête, mais qui manque indéniablement de dynamique sur la longueur. L’ensemble mériterait plus de brillance, avec une reconsidération de la place de la guitare qui elle, mériterait plus de nuances.

site internet de l’artiste

Mascot Label Group

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.