Si un jour le groupe a pu être qualifié de groupe southern rock, il n’en est aujourd’hui plus rien. Les sept albums précédents ont permis au combo de bien mûrir leur musique jusqu’à atteindre aujourd’hui un album presque parfait. On va commencer par parler un peu des petits moins comme certains morceaux un peu mou du genou, qui parfois nous feraient penser à un groupe de pop un peu énervé. Passées ces quelques broutilles, l’ensemble de l’album n’est que succession de coups de pied dans le derrière. Prenons par exemple « Religion of speed » : putain, quel morceau, il a tout pour vous faire bander comme un chameau : des plans qui défoncent, des breaks de malade, des guitares dantesques, un chant mixte pas dégueulasse du tout, et j’en passe. Derrière, la bombe atomique qu’est « Just as real ….. » ne vous laisse que très peu de temps pour vous permettre de refaire surface. « 1977 » vient enfoncer le clou. Il est tout de même dommage que le dernier morceau plombe, pour moi, un peu l’ambiance avec ses plans de chant plus clair, malgré un très bon mélange avec ce chant dévastateur. Et en définitive, quand tu mets ton lecteur en mode répétition de l’album, tu ne trouves pas le temps long et l’ensemble passe plutôt bien.
Bref, vous l’aurez compris, certains passages de chant viennent altérer le tout, mais sur la durée de l’album cela n’est que minime. Un album de très bonne tenue qui promet aux fans du groupe de se faire plaisir après un « From past to Unknow » qui n’avait pas laissé de marbre.
http://epitaph.com/artists/every-time-i-die/release/low-teens
