« De toutes ses forces, notre âme tente alors de trouver la paix, un centre…. Un phare. J’ai trouvé mon phare… une balise qui tourbillonne dans l’obscurité avec sa chaleur et ses promesses de soins, d’amour, de rire et de tout ce qui est vrai. Sois mon phare, donne-moi de la lumière et ramène-moi à la maison ».
C’est avec ces mots que Duff McKagan présente son nouvel album « Lighthouse ». Quatrième album solo et une direction musicale qui peut rancher avec l’idée que l’on se fait de ce rockeur star des années 80/90. Mais Duff McKagan c’est bien plus que le bassiste de Guns n’Roses : c’est avant tout 40 ans de tournées, d’albums, de collaborations, d’apparition en guest ou encore de composition. Un bagage bien rempli, mais surtout une deuxième vie. Cette vie qu’il nous fait mieux connaitre à travers ses albums solos, beaucoup plus personnels. « Lighthouse » c’est un peu la suite de « Tenderness » sorti en 2019. En collaboration avec Martin Feveyear, il reprend là où il en était resté de ses inspirations. Plus de soixante titres couchés sur le papier, pour n’en choisir qu’onze parmi les meilleurs. Duff se livre avec pudeur, ce qui donne à cet album plein de fragilité, de moments particuliers, touchants comme sur « Fallen » ou « Forgiveness ». Ne nous y trompons pas, le rock fait partit intégrante de « Lighthouse » mais il est traité de différentes manières un peu comme un tour d’horizon de ses influences, avec à la fois du punk rock sur « I saw God on the 10th Str », ou du son plus jazzy sur « Longfeather ». Un album confession, l’album d’une vie, d’une carrière avec des amis croisés sur la route, qui font partie intégrante de cet album. Il y a Slash, Jerry Cantrell ou encore Iggy Pop. Une belle réussite, un moment plutôt émouvant et qui prouve toute l’étendue du talent de Duff McKagan en tant qu’auteur compositeur. [MD]
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Note : 4/5
