10 ans après un inoubliable concert au stade de Genève, nous avions le plaisir de retrouver The Boss sur scène en une magnifique soirée de printemps. Public bigarré, intergénérationnel, venu en couple ou en famille, tous les ingrédients étaient réunis pour célébrer un rock diablement efficace et sans artifices.


19h15, les musiciens arrivent l’un après l’autre sur scène sur les première mesures de « My Love Will Not Let You Down » – titre énergique et idéal pour allumer la mèche – Bruce Springsteen arrivant en dernier, tout sourire, sous les vivats du public du Letzi. Pas le temps de reprendre son souffle, le groupe enchaîne avec le jouissif « No Surrender » . Le casse-tête, pour The Boss et ses musiciens, doit être le choix de titres pour composer leur setlist… 50 ans de carrière, une pléiade de tubes et d’hymnes, le panel est très large. Mais fidèle à ses habitudes et généreux envers son pubiic, Bruce satisfait à quelques demande de ses fans qui brandissent des cartons avec des noms de chansons. Ainsi, pour le concert de Zurich, nous avons été gâtés avec « Darlington County » et « My Hometown » qui a donné ls chair de poule à tout le stade à n’en pas douter. Extrait de « Only The Strong Survive », dernier album du Boss composé de covers de soul, « Nightshift » des Commodores est impeccable, mettant en exergue les talentueux musiciens et amis du E Street Band. Depuis toujours, Max Weinberg (impressionnant à la batterie), Roy Bittan (claviers), Steve Van Zandt (guitares), Nils Lofgren (guitares), et bien sûr Patti Scialfa, l’épouse de Bruce (guitares, claviers, voix) sont des visages familiers, faisant croître notre sentiment d’appartenir à leur famille.
N’en déplaise à quelques esprits chagrins qui prétendent voir le Boss se reposer sur ses lauriers et laisser faire le job à ses musiciens et au public, je peux vous assurer qu’il a une fois de plus tout donné, sans compter, au concert de Zurich. A relever même son jeu de guitare particulièrement efficace et imposant. Son titre acoustique en solo pour clore le concert, « I’ll See You In My Dreams » – une fois de plus à dresser les poils d’émotion – était un magnifique cœur à cœur avec le public, les yeux dans les yeux, sans artifice.
Pêle-mêle, nous avons adoré la cover du Patti Smith Group devenue un classique, « Because The Night », « Badlands », « Thunder Road » et la série imparable de classiques en rappels (« Born In The USA », « Born To Run », « Bobby Jean » et j’en passe).
Léger bémol, quelques signes de faiblesse dans la justesse de la voix de Bruce sur l’un ou l’autre titre. On ne va toutefois pas bouder notre plaisir à avoir vibré trois heures durant à la prestation hors normes de ce géant du rock de près de 74 ans.

Jean-Blaise « jb » Bétrisey

www.brucespringsteen.net

www.gadget.ch

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.