Après avoir été Big in China, le groupe sort son véritable deuxième album. Il commence à faire noir, on file sur le périph’ début 80’s. Avec Alain B. certes et surtout une jolie brune (Gina ?) sur le siège passager. C’est léger, légèrement existentialiste désabusé actuel. Au moment de l’emballer sur la chanson de promo cruelle Ligue B, une odeur de souvlaki chère à Slowdive te rappellera tes périodes de Solitaire volontaire. Dans l’urgence des couplets Coupe les gaz. Chez elle, tu parcoures sa bibliothèque, du Gary bien sûr, Fante, même la solitude du coureur de fond… Elle n’est pas juste jolie mais lettrée et plus complexe, grave, qu’elle n’y paraît. Comme cet album bien qu’immédiatement efficace, s’apprivoise au gré des écoutes. Le remettre sur la platine n’est pas facultatif. [Frederic Saenger]

adieugarycooper.ch
3.5/5

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