La fois où Québec et Montréal étaient unies par un bonheur commun.
Centre Vidéotron 27 avril: Quand on est sur la 20, on a dû tous se dire au moins une fois que la route était longue à n’en plus finir et là, j’avais en plus un bout de la 55, quand on a une passion, on ne compte plus les kilomètres. Cette fois, pas de grands barbus et chevelus, mais un concentré d’énergie et de bonne humeur le tout contenu dans à peine 1m60 et un petit nom composé de 3 lettres qui ferais fureur au scrabble, ZAZ.
La soirée débute avec Pépé et sa guitare pis aussi son ukulélé et avec Pépé on a toujours du fun, la preuve, Tout le monde veut jouer avec Pépé. Ça a pris quelques secondes et il avait le public dans sa poche, lui chantait Hawaï et nous on tapait des mains en faisant le bruit des vagues. Il nous a fait l’amour avec passion et nous a servi une cerveza. Il nous a parlé du mariage, de tatoo pour finir par une chanson d’amitié. Trop peu, trop court et quant à moi, un show de Pépé se vit dans une petite salle où l’on se tient collé serré donc, allez sur son site pour des dates de shows et courez le voir.
Après une longue attente, elle arrive tranquillement suivie de ses musiciens, le show peut commencer. Pour moi qui suis peu habitué à ce genre de show, je trouve que le monde est bien calme à par la madame à côté de moi qui frappe sans retenue sur la table ou j’écris ces mots. La musique est pourtant entraînante, la suite du concert devrait réchauffer la foule. Dès la deuxième chanson, le party était pogné, des cris et du tape dans tes mains bref toute la panoplie des gens heureux étaient enfin de sortie. ZAZ, elle est comme ça, elle t’entraine de gré ou de force dans dans son univers folk, parfumé de rythmes manouches et, elle se fait un devoir de te mettre un sourire sur ton visage.
Le temps de m’absenter quelques minutes et là, le monde était debout, ZAZ était à peu près de tous les côtés de la scène en même temps. Avec une telle dose d’énergie, ZAZ sait aussi nous offrir de beaux moments de douceur et d’émotions, car un show de ZAZ, c’est se retrouver dans une discothèque et le moment d’après dans un trocson enfumé de Paris dans les années trente en passant par une énorme bulle de ouate. Entre les chansons, elle a le sourire qui se voit de loin, elle nous partage ses petits bonheurs ou les moments fous de sa vie en nous incitant nous aussi à avoir des moments fous.
Merci ZAZ pour ce moment passé avec toi, le Québec t’aime et je pense que c’est réciproque, reviens quand tu veux, la porte t’est toujours ouverte et de toute façon ne dit on pas que le Québec est une terre d’accueil.
Arrivé à la croisée de la 20 et la 55 je me dis une nouvelle fois que la route n’en finit plus de finir.
Texte: Sébastien Tacheron
Photos: Sunny Gagnon
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