Salut messieurs et merci de prendre le temps de répondre aux questions de Daily Rock France. Perso, je vous remercie aussi pour cette magnifique découverte au Sylak et ce pure fucking concert au Fimu à Belfort, c’était énorme ! D’ailleurs vous revenez quand dans le coin ?

Hello ! Merci à toi pour l’interview et pour ces supers retours sur le groupe ! On ne sait pas encore quand on va revenir du côté de Belfort mais bientôt, on espère !

Bon, ça c’était la question perso, passons aux choses plus sérieuses maintenant. Comment va le duo Bottle Next depuis la sortie de Drift, et même avant car vous avez eu quelques soucis au printemps dernier ?

Comme tu l’as dit, on a fait face à quelques soucis au printemps 2019 qui nous ont fait repousser la sortie d’album à 2020, mais rien de grave et tout est résolu, donc de ce côté là, tout va bien. On est super contents de l’album donc on va dire que Bottle Next va plutôt pas mal !

Alors déjà Drift… Concrètement, je n’ai pas l’impression que votre son soit customisé, comme je n’ai pas l’impression que vous ayez changé votre ligne de conduite musicale, alors pourquoi ce choix de nom ?

C’est plus pour la signification du mot. Drift, c’est la notion de dériver, de s’écarter d’une route prédéfinie, de se laisser porter et aller là où le vent nous mène. Simplement pour souligner que la vie est telle qu’elle est, et qu’on ne peut pas forcément lutter contre ce phénomène.

Après, expliquez-moi ce paquet de nœuds sur l’artwork, ça représente quoi et qui en est à l’origine ?

Déjà, un gros clin d’œil à notre ami Julien Fréchuret qui, comme sur le premier album, a brillamment œuvré sur l’artwork de ce deuxième opus. Je ne sais pas si on a trop envie de donner des infos sur ce paquet de nœuds, comme tu l’as désigné, parce que la réponse est un peu dans la question. En gros, on voulait une image avec un élément un peu étrange, qui symbolise un peu le décalage et l’aspect dérangeant de certaines choses qui font pourtant partie de notre monde contemporain.

En quoi cet album est-il plus abouti que le déjà très bon Bad Horses ?

Parce qu’on est plus vieux, donc on a plus d’expérience et que le temps a fait que dans les choix de sons et d’écriture, il y’a quelque chose de plus direct dans notre manière d’aborder les chansons sur cet album.

Concrètement on retrouve quoi comme thèmes dans les chansons de Bottle Next ?

Les thèmes sont plutôt variés, mais sur le deuxième il y’a quelque chose d’un peu axé sur la condition humaine. Ça parle des troubles obsessionnels compulsifs, de la folie, de l’homosexualité, des comportements moutonniers, de la solitude, de la mort, des relations de dualité… entre autres. Disons que c’est un peu plus ciblé que sur le premier.

Perso, j’ai envie de dire la rencontre avec « No One » et la collaboration je m’en tape un peu même si cela doit être intéressant, mais la rencontre avec Snarky « fucking » Puppy, là je dis oui ! Racontez-moi tout, la rencontre l’approche, l’apport musical, la collaboration, je veux tout savoir !!!

Haha. Alors, ça a été assez spontané en fait. Il se trouve que Pierre est batteur et a fait des vidéos en lien avec Mark Lettieri via Instagram, et l’approche était déjà faite, en quelque sorte. On voulait un solo de guitare sur un des titres et son nom est tombé assez spontanément du coup. Tout s’est fait à distance, en s’échangeant quelques mails, la musique lui a plu, il a enregistré le solo chez lui, nous l’a envoyé, et voilà !

A qui avez-vous confié l’enregistrement, le mixage et tout le travail de son de votre album et pourquoi ?

Pour ce qui est de l’enregistrement, c’est Bruno Preynat qui s’en est chargé, au studio E à Montbrison, ainsi que Hugo Bringuier qui s’est chargé d’enregistrer les voix, et concernant le mix on a fait appel à Charles De Schutter. Jusqu’à présent on a fait la plupart des enregistrements nous-mêmes, ou en tous cas avec nos compagnons de route avec qui on avait déjà l’habitude de travailler. Le fait de confier cette tâche à une oreille extérieure dans un contexte différent paraissait évident, et permettait au groupe de prendre du galon, si on peut le dire comme ça. Pour le Bad Horses, on avait fait appel à Daniel Bergstrand, qui est aussi un gros bonhomme dans le monde de la production, surtout du côté des musiques un peu extrêmes. Du coup, faire appel à Charles pour le mix était un peu une suite logique à notre démarche : faire appel à une personnalité de ce domaine, qui ait une couleur artistique qui colle avec notre projet et qui puisse transcender ça sur un mix d’album.

Parlez -nous un peu de cette longue piste de clôture, qui pourrait paraître à certains indigeste, mais qui ne l’est pas du tout.

On a voulu essayer quelque chose, clore l’album sur quelque chose de très progressif et qui en même temps cultive cette notion de transe qu’on retrouve dans la musique. C’est dur à décrire parce qu’il y’avait une réelle volonté de faire de ce morceau la fin de ce disque dès le début de l’écriture de tout l’album. On s’est dit « allez on tente », une longue plage de dix minutes contemplative et progressive qui passe par les différentes choses qu’on veut raconter depuis les débuts du groupe.

Vous avez clipé deux morceaux : déjà pourquoi le choix de ces titres et pourquoi pas les autres ?

Parce qu’ils nous semblaient assez accrocheurs dès la première écoute, et qu’ils sont en même temps l’un et l’autre assez différents.

Après, avec qui et pourquoi ?

On a travaillé avec Florent De Gaudemard, Jean Copmbier, Jake Russel et Max Kieken parce que ce sont des amis, qu’on adore leur travail et qu’on a travaillé avec eux quasiment à chaque fois sur nos clips et que c’est un vrai bonheur de se retrouver et de bosser ensemble.

Vous avez gardé quelques morceaux sous le coude, comme pour les faces B de Bad Horses, ou vous avez d’autres projets à développer en parallèle de cet album ?

Il y a effectivement un titre à paraître pour un peu plus tard, qui ne figure pas sur l’album. L’objectif principal, pour l’instant, est de tourner.

Bottle Next a de la place pour un autre musicien ou une section cuivre, ou c’est une formule duo définitive ?

La question est difficile parce qu’on ne sait pas de quoi l’avenir est fait. Pour l’instant c’est un duo.

On va revenir en arrière, alors Cuba ?

Une expérience assez incroyable qu’il est très difficile de décrire en quelques lignes. Il y a des images de cette tournée sur YouTube où on peut voir quelques bribes de ce voyage, c’était assez exceptionnel.

Moralité, les projets ?

Jouer, jouer, jouer. La musique quoi.

Dans vos vies, vous ne faites pas que Bottle Next … c’est quoi vos métiers ?

En ce qui concerne Pierre, il est batteur dans différents groupes et donne également des cours de batterie et quelques cours de saxophone. Martin est également technicien du spectacle.

Quelle est la question que vous auriez aimé que je vous pose ?

Il y’a plutôt des questions qu’on n’a plus très envie d’entendre, mais là tu ne les a pas posées, donc c’est parfait.

OK, alors je vais vous laisser tranquille et vous remercier grandement pour le temps que vous avez pris. J’espère vivement vous revoir dans le coin de Belfort, et si tel est le cas apéro à la maison messieurs !

Merci à toi, et on viendra boire l’apéro avec plaisir !

Merci et bonne continuation à vous deux!!

Merci beaucoup ! A très bientôt !

Merci à Bottle Next et Lydie (Le Cri du Charbon) photo : Anne-Laure Etienne

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