vu_pour_vous_Nordic_Giants
© Laure Noverraz

En entrant dans le cocon feutré du lantern, un parterre clairsemé mais néanmoins impatients découvre le confort de la moquette immaculée.
Apparaît sous des lumières un peu trop fortes un gamin en habits de travail soutenu par un batteur et un guitariste. Armé d’une acoustique,  le jeune homme échevelé s’amuse à transformer les petits coupures sur son coeur en paroles déchirantes. Oscillant entre une folk sombre et des rythmiques lourdes, Athousandfurs conquiert maladroitement le public par ses manières brutes et authentiques.

Un autre rideau se lève,  laissant place à une armée de staffs en noir installant méthodiquement batteries, claviers et écrans. Ce soir sera poétique, et les instruments disparaissent sous d’épaisses volutes de fumée.
La séance commence tandis que deux humanoïdes tout de plumes vêtus nous présentent leurs ‘dark delusions’. Dans un monde post apocalyptique où s’entremêlent musique et images,  Nordic Giants tiendront en haleine durant une heure dix la salle désormais bien remplie. Un silence religieux s’installe et les spectateurs se galvanisent des images sombres et visuellement irréprochables du duo. Face à face, les humanoïdes transforment les instruments en medium d’émotion. Il fait froid, les frissons nous parcourent l’échine tandis que défilent devant nos yeux une pléthore de songes et rêveries. En guise de rappel,  Nordic giants fusionne avec Athousandfurs pour quelques suppliques mélancoliques. Un subtil mélange entre musique,  image et frissons.

http://www.colstonhall.org/venue/the-lantern/

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