Après leur passage déjanté sur la scène de l’Atelier des Môles et la prestation dantesque de Lofofora, les membres de Unswabbed m’ont accordé une interview décalée, à l’image de la bonne humeur générale qui règne dans le groupe

DRF : Salut les gars, alors comment allez-vous ?

Super merci !

DRF : Allez pour ceux qui vous ne connaissent pas, pouvez-vous vous présenter ?

Seb : Nous sommes Unswabbed, on est un groupe de métal originaire de Lille. Je suis Seb, le chanteur du groupe, en face de moi c’est Charles à la guitare, à côté de moi c’est Bruno à la batterie et Tof à la basse.

On s’est rencontré au lycée et en fac. Et c’était bien cool. Et donc on s’est dit on va faire de la musique, à l’époque c’était dans des appartements au quatrième étage et tout donc ça faisait bien chier les voisins, ça nous faisait bien marrer…

DRF : Avec les flics et tout ?

Nan on n’a pas eu les flics, on a eu droit au boom boom boom « bon ça suffit maintenant ! ». Et puis de fil en aiguille, d’accord en accord, on a étoffé un truc.

DRF : Alors la formation va bientôt fêter ses vingt ans. Diriez-vous qu’un groupe est aussi difficile à entretenir qu’une relation amoureuse ?

Seb : c’est exactement la même chose !

Bruno : ouais !

Charles : c’est une bonne question ça. J’y réfléchis et je reviens vers toi ! (rires)

Tof : mais ça, ça voudrait que Charles aurait déjà joué dans 15 groupes en fait… (rires)

Seb : nan mais c’est la même chose ouai carrément !

DRF : Quand vous avez commencé à jouer, est-ce que vous aviez la prétention de vous dire que vous alliez faire ça de votre vie ?

Bruno : Je dirais que jusqu’à la sortie du premier album, on n’a jamais vraiment calculé les choses. Et quand on a sorti notre premier vrai album qui était signé sur une major avec de la promo tout ça, là on a peut être justement commencé à trop calculer les choses. Et justement le nouveau disque est vraiment un retour au source pour ça, c’est-à-dire qu’on arrête de calculer les choses, on reprend…

Charles : les fondamentaux ! Le bloc est compact ! (rires)

DRF : Il y a une réelle diversité dans votre discographie, qui semble à chaque fois être une volonté de montrer une nouvelle facette du groupe. Comment émergent ces idées ?

Seb : En fait on cherche pas forcément à montrer des facettes justement

Charles : Pour la compo et tout, on va en répète et on joue comme quand on avait 17 piges quoi…

Seb : on a toujours mis en avant le fait d’être sincères dans ce qu’on fait. Et là par exemple on est passé en anglais sur le nouvel album, et le truc c’est qu’on avait envie de le faire depuis des années, depuis les premières démos, on avait énormément envie pour le challenge artistique, pour aller se promener partout, pour faire des dates un petit peu partout…

DRF : Et du coup que vous apporte l’anglais ?

C’était avant tout l’envie artistique pour le coup ouai, et puis le challenge. Tu te retrouves, t’as vraiment envie de casser la routine. Comme dans un couple, tu peux vite tomber dans la routine avec un groupe de rock.

Bruno : Le truc c’est aussi qu’au tout début avec Unswabbed, tous les textes étaient en anglais. Il se trouve qu’après on s’est inscrit dans la scène néo métal française avec des groupes comme Mass Hystéria…

Seb : avec Lofo !

Bruno : Et que du coup on a commencé à écrire en français, que ça nous a énormément plu. Après pour la majorité du groupe, la culture elle est anglo-saxonne.

DRF : Vous avez ouvert pour des noms prestigieux de la scène Métal. Quel souvenir vous a particulièrement marqué ? Quelle rencontre ?

Charles : Moi je dirais un excellent souvenir, c’était il y a assez longtemps quand même, un moment on tournait pas mal avec Enhancer, et malgré le fait que la musique est radicalement différente, on s’est toujours très très bien entendu avec eux.

C’est plutôt un ensemble : les fêtes avec eux, les mecs se pointaient toujours avec des ghettos blaster pour foutre de la zik dans les loges… enfin c’était toujours la teuf avec eux, des mecs très très cools.

Seb : moi en français je dirais Bukowski. Ah ouai on s’est éclaté avec eux. Mais en fait le seul problème avec Bukowski, c’est qu’en fait on fait de la musique mais c’est juste un prétexte pour faire les cons (rires) et ça va recommencer on est très contents de ça. C’est pas très très sérieux, trois dates et tu as des cernes jusqu’aux genoux…

Bruno : on vient de découvrir la même chose ces dernières semaines avec The Butcher’s Rodeo !

Seb : un p*tain de groupe qu’on recommande !

Bruno : déjà musicalement c’est une tuerie et les mecs sont tops.

Seb : après dans les anecdotes, les trucs qu’on a pu vivre, y avait Max Cavalera, tu te retrouves juste face à une légende quoi. Donc ça fait juste bizarre. Et quand les mecs après la balance te disent « ils sont bien vos titres on va venir voir le début du show », que c’est pas complet et que le balcon du Bataclan est fermé, et que tu montes sur scène et que tu les vois en train de te regarder… t’as beau avoir fait de la musique pendant 15 berges, t’as quand même un petit peu les roufs (rires). Et ça, ça reste un souvenir incroyable tu te dis les mecs sont vraiment cools quoi.

DRF : Et qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour le futur ? Parce qu’il y a déjà beaucoup de choses, mais si on devait vous souhaiter quelque chose en plus ?

Charles : tourner plus !

Seb : ouai plein de dates, plein de dates

Bruno : ouai on a envie de dévorer le bitume !

DRF : Merci à vous les gars et à bientôt !

Merci à Unswabbed pour leur temps et leur gentillesse. Le groupe tient par ailleurs à remercier Rage tour, Kassandre et Elodie pour le travail. Le nouveau disque de Unswabbed est déjà disponible. Plus d’informations sur unswabbed.com !

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