Avec leur surf pop rêveuse, The Jamborines sait mener sa barque vers des rives musicales qui nous fait frisonner depuis 2009 !

J’adore vos titres qui oscillent entre le planant et le vibrant. Qui sont vos influences ?

J’ai grandi avec la country, le folk, la pop, le grunge et le garage donc j’ai des influences dans chacune de ces catégories. Entre autres, des artistes comme Tom Petty, Bob Dylan, The Shins, Nirvana, The Smashing Pumpkins… et ça c’est juste une toute petite sélection. Je pourrais parler pendant des heures de tous les groupes que j’aime!

Comment votre groupe s’est-il formé ?

Il a été formé en 2009 grâce à Facebook, qui est drôle à dire. J’ai mis des chansons que j’avais enregistré à la maison sur le web et c’est parti de là. Grâce à ce réseau social, j’ai rencontré des musiciennes et musiciens et on a commencé à reproduire mes démos. C’est toujours cool de voir comment les chansons changent ou évoluent avec d’autres personnalités. J’adore le feeling que l’on a quand ça « click », on se regarde et on sait qu’il y a quelque chose de spécial qui se passe. C’est la magie des bonnes mélodies.

« Suffer the Dream » est sorti l’année passée. Vous pensez que pour rêver il faut souffrir ?

Oui tout à fait ! Il faut souffrir pour que nos rêves deviennent réalité, ça serait trop facile sinon! Il faut faire le travail avant d’avoir la récompense. J’ai grandi avec cette mentalité et j’essaie de faire ça dans tout les aspects de ma vie, avec la musique aussi. On aime travailler dur et répéter avec le groupe donc c’est presque normal que ça nous mène quelque part. J’ai vraiment de la chance d’être entouré de musiciennes et musiciens fabuleux, qui pensent comme moi. C’est vraiment pas évident de trouver ses âmes soeurs musicales. Ça vient de l’intérieur, et c’est pour ça que je n’ai que du respect pour eux. Il faut rêver, c’est à dire:  mettre la barre le plus haut possible, cibler une chose ou une idée ou quelque chose qui inspire et le faire! Il n’y a pas de limite dans la vie, on peut TOUT faire, il suffit d’y croire. 


Tu trouves que c’est quelque chose d’important, de réaliser ce qu’il faut faire pour continuer à rêver ?

Oui pour moi la rencontre est cruciale entre mes rêves et la réalité. La réalité est parfois très dure à accepter et parfois c’est pas du tout ce que l’on a imaginé, autant que cela soit positif, ou que cela surpasse ce qu’on a cru possible. Sur cet album je parle des sentiments, des émotions que l’on a quand on est plus jeune, lorsque qu’on a encore plein de rêves et qu’on a pas encore expérimenté ce clash entre nos rêves et la réalité. Des fois, il est difficile de l’accepter. 

Sur quoi travaille The Jamborines en ce moment ?

Nous sommes en studio avec notre cher producteur Brad Thomas Ackley (-M-) qui travaille avec nous sur notre prochaine album et en même temps nous avons quelques concerts qui s’offrent à nous et que l’on est ravis d’honorer.

En concert le 11 février 2022 au Daily Rock Festival à la Barakason de Genève. Infos et billetterie ici !

Toute l’actualité du groupe sur www.thejamborines.com