La Halle 622 est une relativement nouvelle venue dans le paysage des salles de concerts en Suisse. Elle est belle et grande (elle peut accueillir jusqu’à 3’500 spectateurs), et est située juste à côté de la gare de Oerlikon (donc à 10 minutes à pied du Hallenstadion). Et c’est dans ce bel écrin que Steven Wilson, le pape de la prog, a posé ses valises le temps d’une soirée unique en Suisse en ce 7 février. Dans ces dernières, il avait emmené la jeune Romande (oui !) Donna Zed afin d’assurer sa première partie. De prime abord, on a été étonné de voir un groupe si « complexe » être précédé d’une performance aussi dépouillée : Donna Zed était en effet seule sur scène avec son clavier, avec une unique lumière fixée sur elle durant toute sa performance. Mais force est de constater que la mayonnaise a pris avec un public certainement réceptif à ce double talent autant vocal qu’instrumental. Bravo à elle. Après Donna Zed, c’est donc Steven Wilson et son groupe qui ont pris possession de la scène pour une performance éclectique, passant allégrement (oui, le bonhomme était plutôt enjoué) des titres à l’orientation plus pop de son dernier album (‘To The Bone’) au prog le plus ‘exigeant’ de sa discographie précédente. Avec, comme Steven Wilson l’a annoncé en début de concert, une majorité de titres jamais joués en live auparavant. De quoi manifestement ravir le public venu en masse pour l’applaudir. Retour en images (qui ne sont pas forcément toutes de bonne qualité puisque, sur trois chansons à disposition des photographes, Steven Wilson a eu la bonne idée de jouer les deux premières derrière une sorte de ‘moustiquaire’ où étaient projetées des images, puis d’envoyer les photographes dans le public pour la troisième…).

www.stevenwilsonhq.com
www.donnazed.com
www.goodnews.ch

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