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Bon ben donc c’est à bibi que revient la joie de se confronter au grand débat de la rédaction du moment. Mais où vont donc les Shaka Ponk ?
Groupe révélé par le Live après avoir été le symbole de la scène underground snobée par les méchantes maisons de disques françaises (les frenchies ayant dû émigrer en Allemagne pour percer) avant de devenir l’égérie des radios mainstreams adorant remettre des statuettes à des stars américaines en mal de notoriété ou à la jeune génération française issue de radio-crochets poubello-connectés.

Revenons à nos moutons, nos singes en l’occurrence. Pour beaucoup de fans, le temps fort du groupe, leur apogée musicale reste et restera Bad Porn Movie Trax (NDLR : les commentaires sont accessibles pour brûler en place publique le chroniqueur), la suite de la discographie étant plutôt en pente descendante avec notamment le dernier, l’album blanc, sorti il y a tout juste quelques mois et rempli de morceaux tendant plutôt à la monotonie, à la facilité voire à la mièvrerie. Mais le groupe ne s’en est jamais caché « attendez le black, plus rock, vous ne serez pas déçus ! ». Bien, wait and see donc jusqu’à l’arrivée de ce nouvel opus, dont certains titres tournent déjà en Live.

Bon déjà la référence est osée tant le terme de Black album colle à l’image d’un groupe mythique, Metallica, habitué aux succès et aux chasses à l’ours. Galette enclenchée, ça commence bien ça sonne comme du bon Shaka. Enlevé, roots à souhait, On the Ro’ place l’auditeur sur les bons rails. Ouf. Come on Cama, The Way Out, Yell, Frag Dog, la reprise débridée de Dalida « Morir Cantando », autant de titres faisant honneur à la discographie du groupe qui pour la plupart sont chantés par Frah qu’on retrouve enfin un peu plus au micro.

Mais, car il y a un mais, si ce nouvel album est clairement supérieur au précédent, les Shaka s’aventurent toujours dans des titres d’une platitude désespérante (ne cherchez pas les singles plus loin). La gentillette « Lucky Boy », « The Shell Maid freak » et son côté rock anglais des années Beatles, « Time has come » ritournelle quasi photocopiée de « My name is Stain »…

Au final il en reste le sentiment que les Shaka Ponk en ont encore sous le pied désormais bien molletonné. Mais il laisse également la même sensation qu’en live ou la setlist hésite entre la facilité des titres grand public et l’impact des grands classiques plus anciens mais nettement plus accrocheurs. Un seul album réunissant une sélection de 14 titres aurait largement suffit. Mais le commercial est passé par là….

Un singe qui a donc le cul entre deux sièges. Espérons pour lui de ne pas tomber à trop vouloir s’accrocher aux deux côtés….

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