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Formé en 2012 en Australie, Palace of the King a sorti deux albums résolument modernes, tout en puisant son inspiration dans les terres fertiles du classic rock. Admirant autant Led Zeppelin que les Rival Sons, le groupe prouve la vitalité d’une scène qui se nourrit désormais aussi de ses propres expérimentations.

Seulement voilà, malgré le plaisir évident que procurait l’écoute de ‘Valles Marineris’, le groupe manquait encore de maturité pour devenir incontournable. Deux ans plus tard, nous voilà donc face au successeur du très bon Valles Marineris, avec une seule question en tête : avons-nous affaire à la consécration tant attendue ?

Placé en ouverture de l’album, « I Am The Storm » semble montrer un groupe campant sur ces acquis. Comme sur l’album précédent, le clavier purplelien est un peu trop présent, et Tim Henwood part dans un chant très tendu, et proche des gimmicks d’Axl Rose. Le résultat est loin d’être déplaisant mais donne l’impression que le groupe reproduit le même schéma depuis le début de sa carrière.

Heureusement, la suite dément cette affirmation. « I Am The Storm » n’était qu’un trait d’union entre Get Right With Your Maker et Valles Marineris. Une fois le décor posé, Palace of the King passe aux choses sérieuses, emmenant son public dans une multitude de contrées musicales, tel un Led Zeppelin en quête d’expérimentations.

Omniprésent sur le morceau d’ouverture, le clavier se fait plus discret sur le reste de l’album et la guitare prend une place centrale. Le riff pachydermique de « The Serpent » ressemble à une version ultra moderne de « Whole Lotta Love », le boogie futuriste « Sold Me Down The River » est parcouru de solos fulgurants, et « Move Through the Fire » vient concurrencer Rivals Sons avec son blues-rock plombé.

Du côté du chant, Tim Henwood est plus modéré, et force moins sa voix. Sa performance s’adapte aux variations d’un hard-rock qui a acquis plus de relief. Plus mûr, son chant ajoute une touche d’originalité à sa musique, et on ne peut que saluer cette réussite.

Plus discret, le clavier n’est pas mort pour autant, et reste important dans l’ambiance générale de l’album. Mais ses notes complètent désormais les riffs. Le plus souvent, ses sonorités futuristes soulignent la modernité des compositions. Sur « Back on my Feet Again », il part dans des sonorités spatiales, qui flirtent avec l’originalité ultra-moderne d’Emerson Lake and Palmer. On pourrait juste regretter les secondes de blancs au milieu du morceau, surtout quand elles débouchent sur une ballade assez moyenne.

Mais ce défaut est minime tant Get Right With Your Maker est un album solide, riche et puissant, qui confirme tout le bien que l’on pensait des Australiens.

https://www.facebook.com/palaceofthekingmusic/

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