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Un dimanche matin parmi tant d’autres. Dehors, il fait environ 5°C, il pleut et la journée s’annonce bien triste. Personne à contacter pour aller boire un bon cappuccino et je commence doucement à déprimer en regardant par la fenêtre. Du coup, je me décide à ouvrir le CD que m’a offert la veille un ami musicien.

Le groupe s’appelle Octane, est originaire de Laval et vient tout juste de sortir un nouvel EP. Et là, en trois morceaux : miracle ! La pluie me parait moins froide et le thermomètre a l’air de remonter de quelques degrés.

Principal composé de l’essence, l’Octane est la molécule de référence de combustion des moteurs. Serait-ce l’unique explication à ce changement de température ? Pas seulement !

Dans un genre pourtant fortement emprunté, les mayennais se payent le luxe de nous délivrer trois bons titres placés sous le signe de la haute tension et qui font preuve d’une belle homogénéité. Enrobée d’une prise de son chaleureuse et puissante, sans que celle-ci ne vienne étouffer une authenticité bienvenue, la musique que nous propose ici le combo est celle que l’on aime.

Binaire, énergique, efficace…voici quelques-uns des adjectifs qui peuvent être retenus parmi les nombreux qui découlent des écoutes successives. Sans pour autant révolutionner le style, ils ne se privent cependant pas de nous ravir les tympans d’une manière lourde et nostalgique mais sans être obligatoirement passéiste. Dans ces conditions, il me parait bien difficile de ne pas se laisser emporter par l’enthousiasme procuré par ce disque.

Chaque titre mérite une attention toute particulière, aussi bien au niveau de l’habillage sonore que du groove qui s’en dégage. Les riffs sont velus et les refrains accrocheurs même s’ils ne sont pas immédiatement mémorisables. La rythmique est épaisse comme il se doit, l’ambiance caniculaire et la voix féminine apporte le petit plus que d’autres formations un peu trop bourrines ne possèdent pas.

Ce hard rock carré et simple porté par un chant vaguement éraillé n’est jamais racoleur même si tout cela manque peut-être parfois d’envergure. Le talent est là, tout comme l’envie, et on ne peut qu’encourager cette formation à persévérer et à élargir son champ d’action.

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