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DRF : Novelists, vous êtes un tout jeune groupe dans le paysage musical français, pouvez- vous nous dire un peu qui vous êtes et comment vous en êtes venus à monter ce groupe ?
Florestan: Amaël et moi sommes frères, nés dans une famille de musiciens professionnels. Nous avons donc commencé très tôt la musique et avons souvent joué ensemble, mais c’est devenu vraiment sérieux quand Amaël s’est mis à la batterie, il y a environ 8 ans. A cette époque on écoutait pas mal de métal et on a commencé à faire des reprises de groupes comme Metallica, Bullet for my Valentine, etc avec des amis du lycée. Nous avons ensuite acquis du matériel pour nous enregistrer et avons commencé à composer, et c’était vraiment nul ! Mais à force, nos compos ont commencé à ressembler à quelque chose et nous avons commencé à chercher un chanteur en postant des annonces sur audiofanzine et zikinf. Et c’est comme ça que nous avons rencontré Mattéo ! Nous avons tout de suite accroché musicalement comme personnellement et nous sommes mis à enregistrer des maquettes. La première fut Twenty years ! Mattéo l’a fit écouter à Nicolas (bassiste), le guitariste de son ancien groupe : A Call To Sincerity, qui fut tout de suite séduit par le projet. Nico proposa ensuite à Charly, également guitariste de ACTS, de nous rejoindre. Et deux ou trois semaines après, on sortait Twenty Years !

DRF : Novelists ça veut dire quoi, ça représente quoi ?
Florestan : Nous avons choisi ce nom car il illustrait bien le fait que notre musique raconte des histoires. Nous utilisons beaucoup de sons ambiants dans l’écriture de la musique, et essayons de les varier pour faire ressentir différentes émotions dans chaque chanson et raconter ainsi des choses différentes. Nous apprécions également la sonorité du mot.

DRF : Vous avez sorti un premier Ep en 2014 quels enseignements avez-vous tiré de cet enregistrement pour produire « Souvenirs » ?
Florestan: Je pense que nous n’en avons pas réellement tiré d’enseignements, car cet album a vraiment été écrit dans la continuité de l’EP qui n’en est pas vraiment un d’ailleurs, mais plutôt un recueil de singles. Avant de sortir Twenty Years nous avions pas mal d’ébauches de chansons. Après la sortie de ce premier titre, Nicolas nous a proposé de sortir un single tous les deux mois afin de maintenir de l’actualité. Du coup, après chaque sortie, nous nous mettions à retravailler l’ébauche qui nous paraissait la plus convaincante et en faisions un nouveau titre. Il n’y a donc pas vraiment eu de temps de répit entre l’EP et l’album où nous aurions pu nous poser et réfléchir sur ce que nous voulions faire et la manière de le réaliser. Je pense que le gros de l’enseignement sera tiré à la suite de la sortie de notre premier album.

DRF : Pouvez-vous nous dire un peu le concept de cet album qui va sortir ?
Florestan: Ma réponse rejoint celle de la deuxième question dans la mesure où la musique de l’album exprime différentes émotions selon les chansons, qui vont ensuite diriger Mattéo dans l’écriture de ses textes.

DRF : Mettre des étiquettes c’est un peu sectoriser les groupes, certains vous qualifient de Hardcore d’autres de Metalcore, vous vous situez où ?
Florestan: On se considère juste comme un groupe de métal. Nos influences sont assez diverses : elles peuvent aller de groupes de rock comme Lower Than Atlantis, Paramore, de metalcore comme I, The Breather, Memphis May Fire, de groupes plus progressif comme Periphery, Tesseract, Monuments et ça va parfois jusqu’à l’electro et Katy Perry ! Du coup c’est probablement un mélange de tout ça.

Mais on n’a jamais vraiment cherché à définir un style particulier au groupe, car ça ne nous intéresse pas vraiment.

DRF : Vous pouvez nous parler un peu des Guests présents sur cet album.
Florestan: Le premier est Pierre Danel, ami, guitariste et compositeur du groupe Kadinja dont j’ai fait parti quelques temps.
Le second est Plini. Nous apprécions tous beaucoup sa musique, son originalité et son touché et trouvions qu’il conviendrait parfaitement à la chanson sur laquelle il a écrit son solo !
La dernière est Lotti Holz, une chanteuse allemande. Nicolas l’a découverte sur une chanson de Burning Down Alaska, sur laquelle elle était également en guest. Il a été conquis par sa voix et nous a proposé de l’inviter à chanter sur l’une de nos chansons.

DRF : Le fait de prendre en guest un tout jeune groupe parisien c’est leur offrir un tremplin pour l’avenir ou c’est juste pour la musique que vous vous êtes rapprochés d’eux ?
Florestan: C’est vraiment pour la musique. Pierre est un très bon ami et un super guitariste, il devait figurer sur cet album ! Et si cela peut lui profiter, à lui comme à son groupe, c’est encore mieux !

DRF : Vous êtes passés d’amateurs si je puis dire à professionnels en signant avec un label allemand affilié à Nuclear Blast, comment s’est produit le rapprochement et qu’on-t-il apprécié chez vous ?
Florestan: Au départ, on comptait sortir l’album seul juste après la sortie de Gravity. Mais nous avons reçu un message de Markus Staiger, le président et fondateur de Nuclear Blast, qui manifestait beaucoup d’intérêt pour notre musique. Nous lui avons envoyé l’album qu’il a beaucoup aimé et il nous a, à la suite de cela, proposé de travailler ensemble.

DRF : Vous avez sorti un clip pour le morceau « Gravity » pourquoi le choix de ce titre et pas un autre ?
Florestan: Le choix de Gravity nous a paru évident, car elle représente bien l’atmosphère de l’album et c’est un bon lien entre les deux facettes de celui-ci, c’est aussi une de nos musiques préférées de l’album et nous tenions à ce qu’elle soit bien mise en valeur!

DRF : A l’heure actuelle quelles sont les choses dont vous voulez vous souvenir?
Florestan: Je dirais la soirée où l’on a fini la prépod de Twenty Years avec Amaël et Mattéo : on l’a écouté en boucle pendant 4 heures ! Le premier concert à Paris avec nos amis et nos familles. Nos premiers gros concerts comme le 6k à liège ou le Summer break down à Genève où le chanteur de Texas in July est monté sur scène avec nous pour Twenty Years ! Notre première tournée avec I, The Breather.
Notre premier concert en tête d’affiche, il y a un mois en Hollande. Et ensuite on verra ! La sortie de l’album et les tournées qui arrivent risquent d’être mémorable.

DRF : Comment vous voyez l’avenir du groupe et de cet album « Souvenirs » ?
Florestan: On espère qu’on aura l’occasion de voyager et partager notre musique en concert un peu partout dans le monde et si en plus on peut rentrer sans qu’il y ait un trou dans la caisse, voir avec de quoi se payer un grec chacun on sera au top !

DRF : Un dernier mot ?
Florestan: Pas de pâtes, pas de Novelists, F.A.D. !!

Merci à Markus et Florestan

https://www.facebook.com/NovelistsMusic

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