MUSE

Hallenstadion, Zürich – 11 Mai 2016

 

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© Andy Gaggioli

Muse retourne en tournée dans les salles et c’est tout de suite le délire. Les deux concerts planifiés à Zürich étaient-sold out en quelques minutes pour plus de 26’000 fans, qui ont rempli la plus grande salle suisse dans tous les recoins disponibles. Les Anglais de Muse sont bien connus pour leur shows spectaculaires et blindés de technologie, mais ce qu’ils ont concocté pour ce « Drones » tour amène le concept de « concert d’arène » à un niveau supérieur. Un spectacle qu’on pourrait assimiler à « The Wall » de Roger Waters ou le « Full Arsenal » de Metallica. Et comme ce dernier, la tournée est jouée « on the round », avec la scène au milieu de la salle, pour permettre aux spectateurs de jouir du spectacle au maximum, que ce soit au niveau sonore ou visuel, depuis n’importe quelle place de l’arène (et au groupe de vendre plus de tickets !) Une plateforme ronde et tournante forme la partie principale de la scène, avec batterie au centre et plusieurs micros aux bords. Depuis le centre deux énormes catwalks amènes à deux plateformes placées aux extrémités de la salle. Le tout entouré d’autant de lumières et d’effets qu’il serait difficile à compter : des balles transparentes avec des lumières qui volent au dessus de la foule comme des drones, projections de toutes sortes sur un écran rond sur la plateforme principale ainsi que sur des écrans géants qui descendent pour couvrir toute la longueur de la scène. Sans compter les hologrammes des musiciens ou le piano qui sorte depuis une des plateformes. Vous suivez? Pour faire court, magistral!

Que dire de la partie musicale? Muse sont sans doute des musiciens de haut volet le son  qui sortait des boxes de l’énorme ampli était clair et puissant, malgré les restrictions sonores en Suisse. Le plus gros problème d’un concert autant technique et précis est probablement le manque de spontanéité. Tout est calculé au milliseconde et les musiciens doivent se trouver exactement dans un endroit précis de la scène pour permettre la fluidité du show. Et pour un groupe de trois membres, une telle scène pourrait devenir trop grande et dispersive. Trop souvent, on a eu la sensation que le contact entre les musiciens manquait, comme dans les scènes des plus petit théâtres. Par exemple pendant les pauses, parfois embarrassantes, entre les morceaux. Bellamy n’est normalement pas trop bavard, mais là on a remarqué un énorme manque de communication entre le public helvétique, parfois peu enthousiaste, et le groupe. On peu discuter sur la musique, question de goût, mais cependant le trois musiciens anglais donnent une prestation irréprochable de ce côté-là. Les morceaux plus atmosphériques peuvent sembler un peu ennuyeux pour certains, mais quand le groupe décide de ‘rocker’, il le font avec brio. Leur set-list était un best-of de leur carrière avec un certain accent sur le dernier CD, ‘Drones’. Ce concert était sans doute une expérience inoubliable pour les fans du groupe, mais les curieux ont sûrement été satisfaits par un spectacle peut-être un peu pompeux et aceptisé, mais unique en son genre. 

 

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