MÖTLEY CRÜE | ALICE COOPER

St. Jakobshalle, Basel

09.11.2015

copyright 2015 by Andy Gaggioli
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Pour paraphraser le titre d’un morceau pop d’il y a quelques années, ‘All bad things come to an end’. Et c’est exactement celui-ci le slogan de la toute dernière tournée de Mötley Crüe. Les quatre rockeurs de West Hollywood, après presque 35 ans de carrière et plus de 100 millions d’albums vendus, ont decidé de partir en retraite. Du moins, d’arrêter les tournées sous le nom de Mötley Crüe. Même avec un partie de tristesse, c’est dans une atmosphère de fête que près de 5’000 fans du groupe se rassemblent dans le St. Jakobshalle de Bâle. Certaines ont recuperés les anciennes fringues d’une époque glam mais pleine de fun, d’autres la coiffure de l’époque. Le gros cirque ! Le groupe a annoncé un concert avec leur plus gros spectacle, et plus d’un spectateur était aussi là pour voir le nouveau roller-coaster de Tommy Lee !

Les bad boys de L.A. sont accompagnés pour l’occasion d’un special guest qui n’a pas besoin de présentation. Alice Cooper est depuis 40 ans une icône du rock et l’archétype du shock-rock. Accompagné par une back-up band de très haut niveau, Alice nous livre un set intense et plain de hits comme ‘No More Mr. Nice Guy’, ‘I’m Eighteen’, ‘Billion Dollar Babies’, ‘Poison’ ou la finale ‘School’s Out’. Les trouvailles scéniques de toutes sortes ne pouvaient manquer ainsi que l’immanquable guillotine sur ‘I Love the Dead’. Toujours un plaisir à voir, The Coop !

copyright 2015 by Andy Gaggioli
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Il n’ont pas peur de griller les hits Mötley Crüe! Ils démarrent plein gaz avec ‘Girls, Girls, Girls’ et ‘Wild Side’ ! Il y a beaucoup de groupes qui aimeraient avoir de morceux comme ça pour terminer leur concerts ! Une scène énorme avec plein de jeux de lumières, feux, flammes et deux choristes qui sortent directement de la page centrale de Play Boy, laissent le public pantois ! Le son par contre n’est pas au top. Dommage…
Le show continue, comme on aurait bien pu prévoir avec les highlights de leur carrière ‘Same Ol’Situation’, ‘Looks That Kill’ ou ‘Shout at the Devil’ entre autres, ainsi que le reprises de ‘Smokin’in the Boys’Room’ et ‘Anarchy in UK’ des Pistols qui trouvent leur place dans le set-list. Les californiens ne sont pas connus pour être des monstres de techniques, sauf Tommy, mais ils ont quand même un bon groove. Tommy Lee frappe ses fûts avec puissance et précision et c’est toujours un plaisir de le voir prendre son pied en live. Vince Neil de son côté montre ses capacités de bête de scène ainsi que ses grosses limites comme chanteur (sa voix nasillarde peut parfois se montrer irritante !) mais il faut dire qu’il a rattrapé une bonne soirée comparée à certaines prestations du passé. Du côté visuel, le concert est sans doute de haut vol et c’est toujours sympa de se retrouver à respirer un peu d’atmosphère des année quatre-vingt, quand la musique avait encore une attitude fun et décomplexée. Introduite par la bien connue ‘O Fortuna’ depuis les ‘Carmina Burana’ de Carl Orff, Tommy Lee commence son très attendu solo de batterie. Malgré qu’il s’agisse d’une combinaison sympa de rythmes sur des sampling de muisique electronique, ainsi que des interactions avec le public (Tommy, en qualité de choriste, a toujours un micro), ce n’est trien de techniquement incroyable et l’attention est plus capturé par l’enorme roller-coaster suspendu au toit de la salle, qui part de son drum-riser sur scène pour terminer au milieu de la salle derrière la table de mixage ! Tommy et sa batterie pivotent à droite et à gauche, fait des saut périlleux et de temps en temps il s’arrête à l’envers, continue à jouer et parle avec la foule. Un truc de tarré typiquement de Mr. Lee, mais sympa à voir. On laisse respirer le batteur en donnant un peut d’espace à Mick Mars, personnage parfois secondaire dans le show du groupe et guitariste un peu sous-estimé, pour un solo, avant de repartir avec le suivant vagon de hits : ‘Saint of Los Angeles’, l’ancienne ‘Live Wire’ et pour terminer en climax avec ‘Dr. Feelgood’ et ‘Kickstart My Heart’ où Nikky Sixx et Vince Neal sont transportés sur le public avec deux enormes bras méchaniques entre une orgie de feux d’artifice pour le grand final. Les Crüe prennent congé sur les notes de la ballade ‘Home Sweet Home’ dans une atmosphère nostalgique : pour tous les fans présents, il est clair qu’il s’agit de la toute dernière fois que le groupe joue en Suisse. Mais on ne sait jamais, l’histoire du rock est pleine de groupes qui se sont lassés de leur retraite. [Andy Gaggioli]

 

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