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Dernier live de l’année pour votre serviteur. Une année très riche en grands moments musicaux live. Je retiendrai les prestations de Snot , Benighted, All Out War, Questions! , Ratos de Porao ou encore Lofofora. Mais ce soir rendez-vous est prit avec un autre groupe vétéran de la scène française. Mon dernier concert des No One Is Innocent était en 97, depuis le groupe s’est séparé et est revenu sur le devant de la scène avec un album plébiscité  » Propaganda ». Autant dire que les derniers commentaires sur leur tournée m’ont mis l’eau à la bouche.

Malheureusement l’interview de Kemar se prolongeant, il m’est impossible  d’assister au premier live, qui par ailleurs est écourté à  cause d’un problème de batterie. Bon c’est toujours dommage, en espérant que Le Moulin les reprogramme pour une deuxième salve.

Place donc à No One. 1h30 de set avec des passages qui se veulent fédérateurs, mais qui  ont parfois du mal à prendre avec le public marseillais. Après une introduction inspiré par « Full Metal Jacket », où Shanka nous gratifie d’un discours en hommage aux morts du 13 Novembre, la guerre à l’intolérance est déclarée. Sans concessions aucune le groupe nous livre un set de toute beauté. Pas moins de 10 titres de « Propaganda » sont interprétés ce soir. « Silencio » déboîte, « Massoud » ma scotché,  » Putain si ça revient » me tire un frisson d’effroi. Que dire de cette ré-interprétation de « Nomenklatura » où le traditionnel  » La jeunesse emmerde le Front National » sera repris par une bonne majorité du public.  » Au bout d’une heure intense Kemar invite le public à les rejoindre sur scène et là c’est un joyeux bordel. Un live de No One ne peut pas se finir sans quelques morceaux qui aujourd’hui plus que jamais prennent toute leur ampleur. « Djihad Propaganda », « La peau » qui me replonge direct dans mes 18 ans  et je ne peux m’empêcher de me souvenir d’une phrase  » Tant que la couleur de la peau d’un homme  sera plus importante que la couleur de ses yeux, alors il y aura toujours la guerre ». « Chile  » reste un hymne à la résistance et « Charlie » vient conclure un live de toute beauté.

Toujours authentique ce groupe, sans artifices, sans chichis, rien que du vrai. Ce fut beau, ce fut grand, ce fut bon, ce fut à mon avis un des plus beaux lives de toute l’année. Merci No One pour ce moment de folie pure.

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