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MACHINE « FUCKING « HEAD, MACHINE  » FUCKING « HEAD, piouf après le concert de 2014  à l’Espace Julien de Marseille, les sudistes attendaient avec grande impatience le retour de Robb et ses acolytes. Loin d’être complète, la salle de Nîmes affiche tout de même une belle affluence ce soir. Le groupe ne se produisant plus en festival, les gens se sont rués sur les places et on est venus d’un peu partout pour ce live (mon voisin de pit a fait le déplacement depuis Toulouse). Le groupe a sorti la grosse artillerie en termes de décors de scène : un back drop énorme, des tapis de sol aux couleurs du groupe et des contours de scène assez imposants.
Ce soir, pas de première partie, le groupe se suffit à lui-même ….certains trouveront ça peut être un peu prétentieux de la part de Robb, mais quand on connaît le personnage, cela n’étonne même plus. Quid des photographes ce soir ? Le seul présent est le photographe officiel du groupe, les journalistes au panier. Je me demande bien l’utilité de la chose étant donné la qualité des appareils photos que peuvent développer les opérateurs téléphoniques.
Le pit est bouillant ce soir, les musiciens aussi et ça fait plaisir à voir. La setlist n’a strictement pas changé d’un pouce en un peu plus d’un an. Mais comme me le signifie mon voisin  » on va pas voir AC/DC pour les nouveaux morceaux, on va les voir pour les tubes ». Et bien ce soir, Machine Head nous en a foutu plein les dents, des tubes. « Imperium, Beautiful morning, Now We Die, Bite the Bullet, Locust, From This Day, This is The End, Darkness Within, Killers & Kings, Davidian » j’en passe et des meilleurs. Une vraie machine de guerre ce groupe. Mais aussi un grand moment de théâtre. Le sieur Flynn maîtrise à la perfection l’art de haranguer la foule, de tenir en haleine son public, de le flatter comme il se doit et le pousser à l’extrême. Par contre, qu’il essaie pas de nous faire croire qu’eux font de la musique uniquement par passion, surtout quand on voit que le merch est plus cher que la place de concert. Hormis un solo de guitare inutile à souhait, un solo de batterie, certes parfait, mais loin d’être indispensable, et du blabla à n’en plus finir, ce concert est d’une redoutable efficacité et d’un bienfait pour grand nombre de spectateurs. Si on avait enlevé tous ces petits détails on aurait même pu prétendre à avoir quelques morceaux plus ou peu interprétés en live. Le final « Old, Halo » avec tous ces confettis est juste énorme. Tu regardes ta montre et te rends compte que ça fait déjà 2h30 (presque) qu’on se fait botter les fesses et que tu en aurais bien repris une bonne heure de plus. Mais bon faut pas abuser des bonnes choses hein !
Bref c’est banco pour Machine Head qui, n’en doutons pas, reviendront bien assez tôt pour une séance de rattrapage en terre sudiste.

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