Enfin! De retour dans les salles de concerts sans masques et à faire des pogos, du wall of death et autres joyeuseries!

Je sais pas vous, moi ça m’avait bien manqué tout ça, l’odeur de sueur, la bière qui se renverse sur tes pieds lors de bousculades et gueuler sur ton voisin à 2 cm pour qu’il comprenne ce que tu dis… Bref les concerts live quoi!

C’est donc avec joie que je me suis rendu au Rockstore pour perdre un peu de mon ouïe et faire le plein de testostérone, car oui, cette dernière était bien présente!

On commence avec un peu de black metal tranquille, Svart Crown, créé il y a une quinzaine d’année par JB Le Bail et originaire de Saint-Tropez ouvre le « bal (entendez « Baal »).  Mis à part un tout petit incident technique, le son lent et lourd significatif retentit et le plaisir de la vibration traversant le corps de part en part est enfin de retour! Bon, après je ne suis pas particulièrement féru de black donc passons à la suite!

Je vous avais parlé de testostérone au début, elle emplit la salle lors de la venue de la sublime Mère Dragon qui nous offrit un spectacle de théâtre dansant sur le sujet de la folie à base de pôle dance, liens/baston et corps dénudés (je vous laisse imaginer ça dans votre tête je n’ai pas osé prendre de photo). Après que nous reprîmes nos esprits (certains avaient sûrement dû oublier qu’ils étaient venus avec leur moitié), et une pause clope bien méritée, le groupe tout droit venu de leur univers dystopique de metal industriel, Shaârghot a su nous réveiller.

En effet, leur jeu tenait presque du spectacle avec des interactions entre eux et le public, une guitare multi-fonction capable d’envoyer des étincelles ou des laser pour un rendu très plaisant, une bassiste souriante qui aidait le public à monter sur scène pour slamer et une telle énergie qu’on se serait cru un instant dans une boîte de nuit d’un film sur les années 2000 vu par un dépressif des années 80. Bref, groupe qui sait réveiller les foules mais qui a encore de la marge avant de pouvoir réveiller les morts comme le dernier groupe.

On ne vous les présente plus, Benighted et leur puissance étaient présents et a su transformer les survivants des crises épileptiques de la fosse, causées par le précèdent groupe, en berserks assoiffés de pogo (j’ai eu un mal fou à m’approcher pour prendre des photos). Donc oui, le groupe de « brutal death » originaire de Saint-Etienne a ramené avec lui sa violence, son guttural (et pas la Guttur’ale à mon grand dam) et ses textes riches de dégueulasseries (mais qu’on ne comprend pas toujours heureusement pour nous).

Bref, une soirée de reprise des concerts  (avec le pass sanitaire bien sûr) pour ma part qui ne pouvait pas plus me tirer (violemment) de ma léthargie post pandémie, les lives reprennent et j’espère que c’est pour de bon! Le sol collant du Rockstore m’avait bien manqué.

Photos par Simon P

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