Attention cet entretien a été réalisé avant les problèmes sanitaires connus de Tous !!

17 ème édition de la guerre du son… En 17 ans il y a eu du turnover au sein de l’asso organisatrice, parlez-nous un peu de ses membres, de ses piliers, mais aussi de vous par la même occasion, et de comment vous en êtes venue à vous rejoindre à cette joyeuse bande ?

La Guerre du son c’est vraiment l’histoire de 2 villages où tous se sont unis pour créer un évènement familial festif qui apporte une dynamique dans un petit coin de campagne un peu éloigné ! On trouve effectivement un noyau historique dans l’organisation. Gilles et Michel, par exemple, sont présents depuis le début de l’association (1982) et à l’initiative du festival. Certains ont grandi avec le comité des fêtes et la Guerre du Son, comme Céline, la vice présidente, et Xavier et Stéphanie, des enfants du village devenus membres organisateurs. D’autres ont intégré l’équipe après avoir eu un coup de coeur pour le festival, c’est le cas de Goun Goun, le programmateur, et c’est également mon cas !

Avant de faire la programmation d’un festival, il faut avoir fait les comptes de la précédente édition : concrètement, où en êtes-vous dans les finances ?

Ça va plutôt bien, surtout avec la super météo que nous avons eu cette année ! On est prudents sur nos investissements, il suffit de ne pas avoir les yeux plus grands que le ventre ! Notre objectif est de conserver un festival « à taille humaine ». Pas besoin de têtes d’affiches à 100 000€ pour passer un bon moment et écouter de la bonne musique.

Y a-t-il une part d’investissement des institutions ou c’est vous qui mouillez le tee shirt pour vous financer en totalité ?

Comme beaucoup de festivals, nous avons des partenaires privés et publics ainsi que des sponsors qui nous aident financièrement. Pour le reste, c’est de l’autofinancement.

J’ai lu l’an dernier que vous aviez eu Shaka… ha je suis désolé je n’arrive pas à prononcer le nom ! Aujourd’hui, pour les avoir, il faudrait que toute l’orga vende un rein je pense. vous avez vu des groupes que vous aviez déjà programmés exploser votre budget pour les programmer à nouveau ?

Ca dépend,  ça se vend combien un rein ?  Effectivement un groupe comme Shakaponk ça se paye très cher. Hey, j’arrive à prononcer leur nom ! Il faut dire qu’ils ont quand même eu une belle époque il y a une dizaine d’années ! Concernant leur genre musical (qui a bien bien évolué) il faut rappeler qu’au sein de l’orga, on est très peu de métalleux. La grande majorité du bureau écoute plutôt de « la variété », et donc les Shaka c’est un peu comme une passerelle vers le genre Punk Rock Métal…  Sinon oui, on a déjà vu plusieurs groupes grimper en popularité après leur passage à la GDS, mais on n’explosera pas le budget pour les reprendre. Chacun son tour, programmer un groupe parce qu’il est connu et vendeur ce n’est pas notre façon de penser le festival.

D’ailleurs, comment faites-vous votre prog, vous choisissez ou vous êtes quand même plus ou moins liés aux tournées estivales ?

Un peu des deux. On ne va pas se voiler la face, on est tous tributaires des tournées et de la popularité des groupes. Après, on essaye au maximum d’avoir des groupes qui plaisent mais qui ne tournent pas trop dans la région, même si on a parfois des surprises, d’avoir une prog atypique. Cela nous a déjà coûté quelques groupes que nous aurions vraiment voulu voir à Landresse… mais c’est le jeu !

Parlez-nous un peu de cette programmation 2020, quel est le groupe que vous êtes particulièrement fiers d’avoir sur votre affiche ?

En spéciale dédicace à notre programmateur,  je vais répondre Jinjer ! Fier d’avoir pu les programmer au milieu de leur ascenssion fulgurante ! Sinon nous sommes toujours fiers de tous les groupes que nous programmons.

Il y a un groupe que vous auriez aimé avoir cette année mais qu’il vous a été impossible de programmer ou de financer ?

Oui, comme tous les ans il y a des groupes qui ne sont pas disponibles ou qui sont hors budget. Personnellement cette année, le groupe que j’aurai énormément voulu avoir à la GDS c’est Avatar.

Il y a un groupe ou un style qu’on ne verra jamais à la Guerre du Son ?

Bien sûr ! La GDS est très ouverte d’esprit mais je pense pouvoir sereinement affirmer qu’on n’y trouvera jamais Céline Dion (on ne la verra pas mais on risque de l’entendre !), ou du R&B…

Comment se passe la sélection des groupes locaux ? Cela dépend apparemment des organisations locales, vous travaillez avec qui ?

Effectivement, la scène du P’tit Gibus est programmée depuis quelques temps par des assoc’ locales. Cette année encore, Mighty Worm (Besançon) le vendredi et Rockin Chaise (Colombier Fontaine) le samedi nous font le plaisir de travailler avec nous en programmant 8 groupes régionaux qui se produiront entre les concerts de la scène princiaple.

La Guerre du son, ça reste un festival quand même éclectique ou c’est devenu avec le temps un festival axé sur le Rock et le Metal ?

Non non, après une période un peu plus diversifiée musicalement, la GDS est belle est bien revenue à un style purement Punk Rock Metal !

Cette année, le petit plus de la Guerre du Son, ce sont les warm-ups. Pourquoi ce choix ? Après tout, ça fait encore un investissement de plus.

Le tremplin fatiguait un peu depuis quelques années, alors il fallait réagir. En plus, créer des partenariats avec les bars à concerts de la région ça nous tient vraiment à coeur. C’est chez eux que se retrouvent tous les guerriers le reste de l’année, c’est la famille ! Cela permet également à encore plus de groupes régionaux d’être vus et de gagner leur place à la GDS. Il faut avouer aussi qu’on aime vraiment ça les soirées concerts ! Alors encore merci au Café de Théatre, au Term, au Pinky Bar et à L’Antonnoir de s’être jetés dans l’aventure avec nous !

Un de mes potes m’a dit :  » le festival est bien, mais à côté il n’y a rien à faire ». Vous conseillez aux gens de faire quoi pendant la journée, et, vous, que pourriez-vous proposer aux gens pour s’occuper la journée ?

Ah oui, Landresse… C’est, disons, très calme et isolé ! C’est ce qui fait le charme de la GDS, mais c’est aussi un petit point faible. Pas d’inquiètude, cette année on a fait nos devoirs, et boire des bières sur le camping ne sera pas la seule activité pour occuper votre journée !

Quelles améliorations allez-vous apporter au festival cette année ?

Il y en aura… J’ai fait il y a quelques temps une publi où les guerriers pouvaient nous soumettre leurs idées, et comme je te l’ai dit, on a fait nos devoirs. Mais je ne peux pas tout te dévoiler : les améliorations seront à découvrir les 17 et 18 juillet 2020 !

On a fait le tour, ou il y a des choses qu’on doit absolument savoir ?

Je pense que c’est pas mal là déjà ! Mais j’aimerais juste rappeller que la Guerre du Son est un festival entièrement organisé par des bénévoles qui bossent comme des dingues toute l’année, alors que la plupart ne font pas du tout partie du monde de la musique. Tout ça dans l’objectif d’offrir un maximum de plaisir à nos Guerriers qui nous le rendent bien !

Je vous remercie pleinement pour le temps pris, et on vous laisse le mot de la fin ?

Merci à toi de permettre à la Guerre du Son de s’exprimer ! RDV à la 17ème édition de la Guerre du Son! On a hâte de tous vous retrouver pour boire un coup et passer de bons moments, avec de la bonne musique !

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